Île-de-France Mobilités vient de confirmer une méga-commande de 3 500 bus « propres » pour la somme de 1,8 milliard d’euros. Environ 1 000 de ces nouveaux bus (électriques, biogaz ou hybrides) seront mis en service chaque année entre 2025 et 2028.
Une nouvelle commande de 3 500 bus « propres »
L’autorité organisatrice des transports publics de la région Île-de-France met le paquet sur les moyens de transport moins polluants. Île-de-France Mobilités vient d’officialiser une nouvelle commande de 3 500 bus auprès de la CATP (Centrale d’achat du transport public). Des bus « propres » qui circuleront dans le cadre des services urbains et interurbains.
À lire aussi Jusqu’à 700 km pour les autobus électriques Ebusco 3.0 dont les livraisons débutentD’après l’établissement public parisien, 1 000 de ces nouveaux véhicules seront mis en service chaque année entre 2025 et 2028. C’est une commande très importante sur le plan financier. En effet, cela représente un investissement de 1,8 milliard d’euros, qui vient s’ajouter aux 500 mini-bus « propres » déjà commandés en 2022 par Île-de-France Mobilités. Ceux-là arriveront également entre 2025 et 2028.
Une transition quasi-complète en Île-de-France
La région souhaite opérer une transition écologique majeure et le réseau de transport public représente une partie très importante de cette stratégie. Objectif : disposer d’une flotte qui roule au bio-méthane ou aux énergies électriques. Il faut pour cela que les infrastructures s’adaptent. Île-de-France Mobilités assure avoir déjà converti 49 dépôts de bus et 30 autres installations sont en cours de conversion.
Dans la région Île-de-France, environ 40 % de la flotte est déjà considérée comme « propre ». Cela représente 4 200 bus en service sur l’ensemble du territoire. Avec ces deux nouvelles commandes, la transition sera quasiment terminée. De plus, Île-de-France Mobilités précise que « les nouveaux bus seront équipés de nouvelles technologies pour améliorer la sécurité et le confort des passagers et des conducteurs ».
À lire aussi Toyota x Caetano : notre découverte du bus à hydrogène H2 City GoldOn ne sait pas encore combien de ces nouveaux bus seront 100 % électriques. Une autre commande de 800 bus tout électriques avait déjà été passée en 2021. Celle-ci sera honorée en 2024. En passant par la CATP, l’autorité régionale espère bénéficier de prix plafonds négociés par la centrale d’achat.
A en croir l’article, ils ont choisi une majorité de bus thermique, et des bus a grosse batterie avec recharge au dêpot. Alors que les bus a petite batterie avec portique de recharge rapide sur le trajet et/ou en fin de ligne peut s’averer bien moins cher pour des ligne deservies à grande cadence. Et en region Idf il y a sûrement plus de 4 bus sur chaque ligne donc le calcule est vite fait.
Je prends de temps en temps la ligne 91 à Paris, les bus sont hybrides. Au stop le moteur thermique s’arrête. Le bus démarre, sur le moteur thermique. Il roule, toujours sur le moteur thermique. Vous avez dit hybride ? On a marié la carpe et le lapin, il y en a un qui a pris le dessus…
Bizarre d’acheter des bus hybrides alors que tous les véhicules hybrides seront interdits de circulation dès 2030 dans Paris et les communes voisines (jusqu’à l’A86).
J’imaginais que les pouvoirs publics montreraient l’exemple dans la grande couronne.
Et tout cela sera financé à 100% par le stationnement des SUV thermiques… 😝
Bizarre de proposer des bus dont la batterie ne peut être utilisée qu’à 65% AUtant dans ce cas proposer des batteries LFP moins dense mais que l’on peut utiliser à 100% et qui feraient baisser le prix du bus.
Enfin c’rest pas trop tôt!
Et dire que le Bus Palladium a fermé!
Plusieurs autobus électriques parisiens sont déjà partis en fumées, pas seulement financières car il s’agit évidemment de l’argent très “propre” des contribuables et des usagers (humour). Je croyais savoir qu’il y aurait plus de 2.500 autobus 100% électriques d’ici 2025, alors que les chiffres, ici résumés, comptabilisent également des variantes largement thermiques hybridisées…
Une bonne nouvelle. Reste à virer de Paris les véhicules thermiques qui n’ont rien à y faire, ce sera complémentaire, efficace et moins cher. D’ailleurs, une étude comparative du coût complet (achat, entretien, carburant, etc) d’un bus elec par rapport à un diesel, ça serait pas mal.
Un autobus, ça consomme une moyenne de 30 litres de carburant aux 100 Km… et encore plus pour les transports urbains car il faut marquer les arrêts, repartir, s’arrêter aux feux, marquer les stops etc…
Donc ça fait un gros paquet de pognon en carburant mais là, tout de même: 1milliard 800 millions d’euros pour 3500 autobus, ça nous met l’unité d’autobus à plus de 510.000 euros…
ça va les marchés publics ?
ça va les fabricants d’autobus, vous allez vous en sortir ?
ça va, la poche du contribuable est assez profonde ?
hybride diesel (non rechargeable) et gaz (pas bio), c’est du propre?
Attention aux annonces ” bidon” qui mélangent (volontairement ?) les e-bus et les autres ( à combustion) ceux au gaz ou hybrides, avec en plus aucun détail clair de proportion des uns et des autres …
Et qu’on ne me dise pas que c’est pour es circuits trop long, ca r en Chine, des agglo beaucoup plus étendues fonctionnent exclusivement avec des e-Bus .
Méfions nous du green-washing, ave en réalité la possibilité pour Renault Truck/Volvo, Iveco et Heuliez de continuer leur juteux business de bus thermiques.
Il serait pourtant simple que la loi, IMPOSE pour tout renouvelement de bus de transport public, l’élec.
Pour rappel, on sait aussi parfaitement remotoriser des bus thermiques en elec, en particulier pour les bus scolaires ( 2 trajets par jour en général assez courts, et des plages de chargement étendues le nuit en en cours de journée).