Le PDG de Xpeng prédit une réduction drastique du marché automobile avec l’avènement de la voiture électrique. Selon lui, il restera moins de dix constructeurs automobiles à la fin de la décennie actuelle.
Avec l’arrivée massive de la voiture électrique, le marché automobile se prépare à une de ses plus grandes transformations. Les constructeurs traditionnels doivent effectuer des investissements massifs pour effectuer cette transition.
Cela leur permettra évidemment de lutter contre les marques et start-ups qui se spécialisent dans l’électromobilité. Mais rien n’assure pour le moment la survie des constructeurs traditionnels, selon le PDG de la marque chinoise Xpeng.
“Dans cinq à dix ans, ce sera un marché bien plus concentré”, a récemment déclaré Brian Gu au Financial Times. “Je pense que le nombre de participants se réduira à moins de dix sur la scène mondiale.”
Trois millions de voitures pour survivre
La marque Xpeng est elle-même en difficulté, avec une baisse de 50 % de ses ventes au premier trimestre 2023. Même en Chine, le constructeur se classe actuellement 12e en volume de ventes.
Selon Gu, les constructeurs chinois devront avoir un rythme de croisière de 3 millions de ventes à l’année pour survivre. S’il dit vrai, il s’agit d’un nombre colossal, quand Tesla domine le marché mondial de l’électrique en atteignant 1,3 million d’unités.
“Pour être dans ce club des 3 millions, vous ne pouvez pas être un joueur qu’en Chine, vous devez être un joueur mondial. Nous pensons que dans ce scénario, près de la moitié de votre volume de ventes vient d’ailleurs qu’en Chine.”
Autre problème pour les constructeurs chinois : la fébrilité du marché américain à leur sujet. En effet, il y a des tensions politiques entre les deux pays, et Gu reconnait que cette percée “pourrait être difficile aujourd’hui”.
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La position est intéressante, mais il n’explique pas pourquoi il en vient à cette conclusion. Il faut noté que c’est aussi la position de Tesla (à 20 millions de voiture sur 60 par an, on considère qu’il y a peu de concurrent).
C’est aussi ma position. Mais pas parce que VT contre VE, mais surtout due au rapport à la voiture. Les constructeurs au fils des années se sont démarqués fortement les uns des autres et conduire une Peugeot c’était pas pareil que conduire une Renault ou une Citroën (et ce même après des fusions). Sans parler du style. La majorité des voitures étaient identifiables en un clin d’oeil. Mais petits à petits, avec la mondialisation qui a uniformisé les carrosseries et l’électronique qui a gommé les caractères (je pense que l’ESP par exemple à bcp transformer l’approche des constructeurs sur leurs liaisons au sol et annihilé l’avance de peugeot en ce domaine). Ce qui reste de différence n’est que poudre aux yeux avec la photocopieuse stellantis qui pousse le concept jusqu’à l’absurde. Pourquoi continuer à vendre des voitures identiques sous une robe différente si au final les conducteurs ne veulent que des interfaces google et des batteries 500km qui sont au final standard?
Il y a bien le contre exemple du yaourt avec 50milles référence pour un produit somme toute basique. Mais je ne pense pas que la voiture est un yaourt et je table plutot sur une réorganisation du marché autour de marqueur fort mais différents du VT ce qui entrainera la consolidation du marché. Autonomie, Interface utilisateur, confort et conduite autonome seront pour moi les critéres important de demain et ne justifieront pas la nombre de marque actuel.
Il va peut être falloir revenir aux quotas comme l’avait fait l’Europe jusqu’en 2000 avec les voitures japonaises
Le marché n aime définitivement pas la décroissance hors force est de constater que les “vieux” constructeurs vendent beaucoup de moins de vehicule qu avant (10 a 20%) !
Ils maintiennent ajd de forte marge grâce dans cette période de transition du marché (VT –> VE) mais ça ne va pas durer. Une fois que les ventes de gros VE-suv a >45k€ vont se tasser, les perspectives de croissance de ces constructeurs vont être très limitées !
Sur les petits modèles, les chinois pointent le bout de leur nez, les marges faibles ne vont pas attirer les actionnaires (qui sont pris d une folie furieuse de gavage de pognon depuis 10-15ans), les “vieux” constructeurs” (et nous, petits employés en EU) vont passer un sale 1/4 heure.
La main mise des producteurs de batteries est l enjeu crucial des 10 prochaines années ! L UE est très très mal placée !
Construire/assembler un VE est devenu anedoctique et rappelons que les vieux constructeurs sont principalement des motoristes (thermiques) et des assembleurs !
Si rien n’est fait au niveau européens (taxe importation de 10% pour le moment) , c’es sur que les tous les constructeurs européens vont disparaitront face à la Chine (et constructeur occidentaux qui y fabriquent leurs VE) qui exporte des VE a des prix si bas que l’on ne pourra pas y faire face.
Je crois que les groupes comme Renault-Nissan et Stellantis devront revoir leur copie. Il faudra arreter de faire autant des carroseries qui change toutes les 6 ans, avec un style douteux et technologie a l’ancienne. Par contre, il y aura la place pour des noveaux constructeurs innovatives, s’ils peuvent assurer le financement et des alliances pour reduire le cout de production.
Par le “jeu” des fusions-acquisitions, cela semble plus que probable.
C’est pourquoi je ne suis pas tenté par des marques qui n’ont pas les reins assez solides.
Le tri va s’effectuer naturellement au cours de cette décennie, je pense.
Ou alors ça va encore renforcer les stratégies de plateformes et de mutualisation de coûts de développement.
Mais je ne suis pas sur que ça suffise. Créer 2 voire 3 modèles équivalents au sein d’un même groupe, comme les 2008, Mokka, Avenger, c’est aussi multiplier tous les coûts autres que ceux liés à la plateforme, et pour être rentable, il faudra peut-être diminuer ces dépenses aussi…
Pour le moment, on a des plateformes au sein de grands groupes, comme Renault-Nissan, Stellantis, le groupe VW, avec quelques emprunts comme Ford avec VW… peut-être que ces emprunts vont se multiplier, voire se pérenniser.
Par rapport à aujourd’hui, probablement oui puisque plein de marques ont été créées.
Par rapport à avant l’électrique… même pas sûr qu’il y en ait moins. Intégrer un moteur électrique et batterie est plus facile que développer et intégrer un moteur thermique donc des petites marques pourront survivre.
La question est plutôt de savoir quel va être le volume de vente mondial.
Mis à part la Chine, l’Inde et quelques autres pays, le marché baisse depuis les années 90.
Il a une multitude de raisons qui peuvent faire penser que le marché continuera à baisser ; en 1er lieu parce que le besoin va cesser de croitre à un moment ou à un autre.
Donc le gâteau va diminuer en taille… les parts seront plus petites !
C’est sûr que les petits constructeurs (ceux qui fleurissent surtout en Chine) ne vont pas faire long-feu sur le marché des BEV. A moins d’offrir un petit véhicule pour la ville (genre voiturette sympa pas trop cher) qui n’intéressera pas les constructeurs traditionnels. Car eux, ils auront la main mise sur les volumes d’achat matière pour s’accaparer le gros marché de remplacement du VT.
C’est quoi cette bouillie de chiffres sortis du chapeau d’un DG d’une boîte qui n’a pas encore 10 ans d’existence ? Franchement, Madame Soleil aurait plus de crédibilité !
Ah quand même “moins de 10 sur la scène mondiale” ! Il va y avoir de la casse alors. En tout cas pour le moment c’est plutôt l’inverse, c’est en forte augmentation. Beaucoup sont des StartUp donc oui possible qu’elles se fassent absorber dans le temps ou qu’elles disparaissent tout simplement. La rivalité pour les marques traditionnelles en Europe est déjà compliquée face à Tesla, donc face aux marques chinoises qui arrivent ça va se compliquer davantage.
c’est possible et mème deja commencé en thermique.
constructeur = groupe de différentes marques. ex: stellantis. Volkswagen…