Au salon de Shanghai, BYD a aussi présenté son crossover électrique Song L

En parallèle de sa famille “Ocean” ou de ses marques haut de gamme Denza et Yangwang, BYD continue à développer sa famille principale portant des noms de dynasties impériales. Le dernier-né est le crossover BYD Song L, qui arrivera en Europe en 2024.

La famille Dynasty, avec les Yuan, Qin, Song, Han et Tang, est la gamme de modèles qui a élevé BYD dans la hiérarchie des constructeurs chinois. Et l’arrivée des modèles Ocean (navires en PHEV, animaux en électrique) ne remplace pas ces appellations importantes pour le constructeur. Au salon de Shanghai, BYD présentait donc un nouveau membre de la gamme Song (宋). Après les Song, Song Plus, Song Pro et Song Max, voici le Song L.

Le SUV, c’est dépassé

Un véhicule qui montre l’évolution du marché chinois ces dernières années avec l’arrivée progressive de modèles qui ne sont ni des berlines statutaires, ni des SUV classiques. Avec son profil fastback est sa garde au sol légèrement rehaussée, on pourra rapprocher dans l’esprit cette Song L d’une Peugeot 408. Mais en électrique. Elle repose en effet sur la même plateforme que la BYD Seal et fait, elle aussi, appel à des batteries Blade (LFP) intégrées en Cell to Body. Plus de pack, les cellules sont directement intégrées à la structure du châssis.

Le style de la famille Dynasty est plus classique que celui de la famille Ocean, avec des codes plus uniformisés entre les modèles autour du thème du dragon : face avant “Dragon Face”, signature lumineuse avec griffes de dragon… Il s’agit encore d’un show-car, mais le style est celui de la version de série à quelques détails près. La plupart des éléments se retrouveront en production :  les portes sans cadre, l’aileron arrière mobile… Les rétroviseurs caméras pourraient aussi être de la partie, puisque cet équipement sera autorisé en Chine à compter du 1er juillet prochain.

Une “Seal crossover”

Prévu pour la fin de l’année en Chine, et en 2024 en Europe, le BYD Song L ne précise pas encore ses caractéristiques techniques. On devrait néanmoins retrouver une mécanique assez proche de celle de la Seal, avec batterie de 82 kWh, moteur arrière de 230 kW, plus un moteur avant de 160 kW pour la version 4 roues motrices et des autonomies d’environ 500 km (WLTP). On peut estimer que sa longueur sera proche de 4,80 m pour un empattement de 2,92 m identique à la Seal.