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Au cœur de tous les débats, la consommation d’une voiture électrique reste, parfois, le frein qui empêche les automobilistes de franchir le cap de l’électromobilité. Il est vrai que les conditions hivernales peuvent mettre à mal l’autonomie annoncée, mais la gestion de la consommation électrique d’une voiture en hiver peut être optimisée. Très souvent, cela démarre par le point de contact avec la route, à savoir les pneumatiques.
C’est une évidence : l’autonomie d’une voiture électrique chute tout comme les températures dès lors que le froid s’installe. En été, on peut également le ressentir à cause de l’utilisation massive de la climatisation, mais le phénomène est encore plus marqué en hiver, notamment à cause de la chimie des batteries qui réagit aux basses températures.
Selon les constructeurs, une voiture électrique voit sa consommation énergétique augmenter de 10 à 40% en hiver par rapport à un usage équivalent en période estivale. Cela s’explique par le fonctionnement optimal des batteries en lithium-ion, estimé aux alentours des 20 degrés. Lorsque les températures chutent, et d’autant plus lorsque le véhicule est à l’arrêt, la résistance interne augmente et cela a des conséquences claires sur la batterie : la capacité utile est réduite et la charge est plus lente. Une fois le trajet entamé, c’est la consommation qui augmente, tant les capacités de la batterie sont réduites.
Quel que soit le type de motorisation — électrique, diesel, hybride ou essence — le constat reste le même : la qualité des pneumatiques est essentielle pour réduire la consommation et garantir la sécurité. Sur un véhicule électrique notamment, un pneu inadapté ne pourra jamais rivaliser avec un modèle conçu pour l’hiver et pensé pour les spécificités des voitures électriques modernes.
Plus tendre, la gomme des pneus hiver offre une meilleure adhérence sur les routes froides, enneigées ou verglacées. Certes, la résistance au roulement peut augmenter, mais les manufacturiers ont fait évoluer leurs produits. Certains modèles sont désormais spécifiquement optimisés pour les véhicules électriques : structure renforcée, meilleure gestion du poids et résistance au roulement réduite, afin de préserver motricité et autonomie.
Les marques se sont adaptées à l’évolution du marché pour mieux tenir compte des caractéristiques spécifiques des véhicules électriques, à la fois plus lourds et plus coupleux que leurs équivalents thermiques, afin de proposer une offre spécifique.
On retrouve plusieurs gammes de pneus hiver. Du pneu Kleber Krisalp HP3 au Michelin Alpin 5 sans oublier la gamme Hankook Winter i*cept, l’offre se veut particulièrement large.
Avec un rapport qualité-prix qui a séduit bon nombre d’automobilistes au sein de cette gamme, le Krisalp se veut un pneu accessible et qualitatif.
Sans être expert en aérodynamisme ou en physique, on peut retenir que la consommation a également tendance à augmenter en hiver avec des faits scientifiques établis. Lorsqu’il fait froid, l’air est plus dense. Et si cela permet à un avion de décoller plus vite, la traînée aérodynamique devient plus contraignante pour une voiture. La voiture “lutte” plus pour franchir l’air et bien qu’elle soit minime, cette contrainte est l’un des facteurs qui contribuent à réduire l’autonomie en hiver.
De façon plus évidente, le chauffage de l’habitacle et/ou des sièges augmente également la consommation, à l’instar de ce que l’on observe sur une voiture thermique.
Afin de contrer ces inconvénients évidents, plusieurs gestes et réflexes vous garantiront la meilleure autonomie qui soit tout au long de vos trajets de novembre à mars.
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