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Les mois se suivent et se ressemblent : ce sont une nouvelle fois les différentes campagnes promotionnelles des constructeurs qui ont fait le marché de la voiture électrique en octobre.
Pour le troisième mois consécutif, le constructeur sochalien prend le commandement des immatriculations de voiture électriques, avec une belle avance sur ses poursuivants. La marque au losange réalise un coup d’éclat avec plus de Fluence ZE vendues en un mois que sur les neuf premiers mois de l’année.
Peugeot continue à écouler ses stocks de iOn proposées en location à moins de 200 euros par mois depuis cet été. Chez Renault, c’est une offre interne, réservées aux collaborateurs, qui a dopé les ventes de sa berline 100% électrique. À 150 euros par mois, batterie incluse, elle n’a pas eu de mal à trouver preneur !
Nissan réalise sa meilleure performance de l’année, très certainement grâce à sa campagne de communication à 299 euros par mois (sur 37 mois, avec 5000 euros d’apport, bonus de l’état déduit). À l’heure où j’écris ces lignes, l’offre est toujours valable.
Les Bluecar, C-Zéro et iOn trustent 78% du marché, à parts presque égales. Avec près de 9% de parts de marché, la Leaf a creusé l’écart avec la Mia, qui est dangereusement rattrapée par la Fluence ZE.
La part de marché du VE flirte avec les 0,5%… en hausse donc, mais encore loin des 10% escomptés par certains à l’horizon 2020 !
Le Kangoo ZE continue à caracoler en tête du classement, avec 247 ventes (sur un total de 329) en s’octroyant les ¾ du gâteau !
Le Goupil G3 est second avec 29 unités, suivi par la iOn qui s’est vendue à 22 exemplaires. Il s’agit de la version utilitaire (2 places) de la citadine de Peugeot qui, pour mémoire, avait été retenue (dans cette version utilitaire) dans le cadre de l’appel d’offres public de fin d’année dernière, et qui concernait plus de 3000 exemplaires (voir ici).
Pour le marché du VP 100% électrique, il me semble que :
En clair, la balle est dans le camp des constructeurs, qui savent désormais où situer le curseur du loyer accepté par le consommateur (moins de 200 euros par mois sans apport). Reste à connaître leur capacité à proposer des VE à ce prix là… mais également à les racheter au terme des locations !
Cette analyse vaut tant qu’aucun produit plus attrayant ne soit proposé sur le marché. L’automobiliste français sera-t-il prêt à dépenser plus, ou à prendre plus de risques pour conduire une Smart électrique ou une Zoé ? L’avenir nous le dira. Il nous avait cependant montré récemment qu’il était prêt à dépenser près de 500 euros par mois pour conduire une Mini électrique ;-)
Info : Retrouvez tous ces chiffres dans notre dossier : Les immatriculations de voitures électriques en France
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Voiture autonome12 décembre 2024
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