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Se déplaçant encore en transport en commun il y a quelques années, Thomas n’aurait pas pensé avoir une Porsche Taycan à lui. Un enchaînement de circonstances et des tarifs alléchants en occasion ont changé la donne. Il explique cela aux lecteurs d’Automobile Propre.
L’idée de ce témoignage est née avec ce commentaire déposé à la suite d’un de nos articles : « J’ai craqué sur la Taycan. Il y a tellement de bonnes offres si on peut se le permettre, c’est juste dingue ». Son enthousiasme, il a envie de le partager en espérant que d’autres lecteurs puissent l’expérimenter à leur tour.
Dans son message du 28 mai 2025, il précisait avoir signé pour une Porsche Taycan Turismo 4S de 2024 avec 33 000 km au compteur et un état de santé SoH de la batterie à 96 %. Étiqueté « Porsche approved », son exemplaire lui a été vendu avec une décote de 40 %.
Comment s’explique ce phénomène ? « Avec tous les Taycan sur le marché, les concessions ont besoin de vendre ». Celle à proximité de chez lui a su s’adapter au modèle qu’il souhaitait : « Ils ont baissé le prix d’un exemplaire qu’ils avaient en stock pour s’aligner sur le modèle qui m’intéressait, mais qui n’était pas chez eux ».
Revenons toutefois quelques années en arrière. Et ce pour bien comprendre que ce Porsche Taycan qu’il possède aujourd’hui n’est pas une voiture qui s’inscrit vraiment dans la continuité des habitudes de déplacement de Thomas. Aujourd’hui, il a 40 ans. Dans les premiers mois de 2020, sa femme et lui étaient en Écosse : « Nous prenions alors les transports en commun pour nous déplacer. Notre fille est née en février de cette année-là. Utiliser le bus à Édimbourg avec elle était compliqué ».
La première voiture du foyer a été une électrique : « À l’époque, on regardait la chaîne Fully Charged. Par convictions environnementales, nous avons pris une Renault Zoé. Cette voiture semblait répondre le mieux à nos besoins. Son autonomie était de l’ordre de 220 miles [NDLR : 354 km] et nous parcourions au plus 200 miles [320 km] dans la journée. On regrette tout de même un peu de ne pas avoir pris une Hyundai Ioniq 28 ».
À lire aussiLa compacte française n’est toutefois par restée très longtemps dans le foyer : « Environ 7 mois. Elle était garée sous la terrasse, mais il y a eu un problème de drainage au niveau du pare-brise. Un jour, nous nous sommes retrouvés avec 5 cm d’eau sous les sièges. Par l’intermédiaire de la société de leasing, nous avons roulé pendant 4-5 mois avec une Nissan Leaf 2, puis nous avons pris une Volkswagen ID.3 ».
En avril 2022, la jeune famille rentre en France : « D’avril à septembre, à nouveau, nous n’avons utilisé que les transports en commun, mais c’est vite devenu compliqué avec les contraintes liées à la crèche pour notre fille. Nous avons alors pris une Renault Megane E-Tech que nous avons toujours, en seconde voiture désormais. C’est un très bon modèle dont nous sommes très contents ».
Et le Porsche Taycan dans tout ça ? « L’année 2020 est celle de sa sortie au Royaume-Uni. J’aime bien les voitures. Ce modèle m’a interpelé par sa vitesse de recharge et ses qualités dynamiques. Il est en quelque sorte devenu la voiture de mes rêves. Je me suis dit que, si un jour je pouvais me le permettre, j’en achèterais une ».
C’est finalement le cours de la vie qui lui en a offert la possibilité : « Nous sommes revenus dans une France encore marquée par le Covid. Ma mère est décédée en 2023. Mes sœurs et moi avons reçu dans le cadre de la succession des biens que nous avons revendus. Que faire de l’argent ? Le placer ? Je suis plutôt économe avec comme tendance de ne jamais me faire plaisir. Ça a été mon déclencheur ».
Le terrain avait d’une certaine manière était bien préparé : « Ça faisait bien 6 mois qu’on délirait un peu, un collègue et moi, sur l’idée d’avoir plus tard une Porsche Taycan. J’ai évoqué le sujet avec ma femme en rigolant. Elle aime aussi beaucoup les voitures. Il n’a pas été difficile de la convaincre d’aller essayer une Taycan à la concession Porsche de Nantes. C’est surprenant comme ce modèle se conduit facilement. J’avais l’impression d’être dans une 911 ».
Thomas est sans doute arrivé à un très bon moment dans cet établissement : « L’exemplaire que j’ai acheté et reçu dans les sept jours servait depuis neuve en véhicule de courtoisie quand les clients amenaient leurs Porsche à l’entretien. Le garage avait besoin de la sortir de son stock. La voiture avait un peu plus d’un an et 33 000 km au compteur. Neuve, elle valait 155 000 euros dans sa configuration. Je l’ai eue à 96 000 ».
Quelques petits gestes supplémentaires ont été appréciés par le couple : « Il ne restait normalement plus que 11 mois de garantie constructeur sur le véhicule. Mais là, je suis reparti pour 2 ans. Concernant la batterie, la couverture est en revanche de 8 ans ou 160 000 km. J’ai l’abonnement gratuit pendant 3 ans à la carte de recharge Porsche qui me permet d’accéder aux bornes Ionity à un tarif préférentiel ».
Thomas conserve un excellent souvenir de son passage à la concession Porsche de Nantes : « Il y a plein de voitures d’occasion à vendre, mais on a vraiment l’impression qu’elles sont neuves. Le niveau de détail et d’attention montre bien que c’est une marque premium. J’estime avoir vécu une expérience de dingue ».
Notre lecteur est enchanté par l’équipement de sa Porsche Taycan Turismo 4S : « Elle est dotée des roues directrices à l’arrière, ce que n’avait pas le modèle que nous avions essayé. Elle tourne donc aussi court que la Renault Megane. Il a aussi la caméra à 360 degrés, les sièges et le volant chauffants, les réglages électriques des fauteuils avec mémoire de position, le toit panoramique, l’accès confort qui déverrouille la voiture quand on s’approche et l’ouvre le coffre en passant le pied sous le pare-choc arrière ».
Son modèle offre aussi « l’affichage tête haute, et le pack Sport Chrono qui amène au volant une petite molette pour changer de mode de conduite ». Son exemplaire se distingue « grâce à de nombreuses options de style à l’extérieur et de matériaux à l’intérieur. La sellerie en cuir est beige et noire. Mais je n’ai pas l’écran supplémentaire qui permet au passager à l’avant de gérer facilement le choix de musique ». Pour davantage d’autonomie, le véhicule embarque la batterie Performance Plus d’une capacité énergétique brute de 105 kWh pour 97 kWh exploitables.
Aujourd’hui, Thomas pense conserver « au moins cinq ou six ans » cette Porsche Taycan Turismo 4S que conduit également par sa femme. Lors de trajets pour se rendre à La Rochelle ou Bordeaux, il a pu apprécier le comportement du véhicule : « Il a d’excellentes qualités dynamiques. La direction est extrêmement précise et les accélérations peuvent être très franches. Le freinage est très très bien dosé. Si on appuie fort sur la pédale, la masse de 2,2 tonnes s’arrête quasiment net ».
Notre lecteur ressent : « Il faut se montrer humble avec une telle voiture qui peut aussi très bien se conduire de façon pépère. Avec ce genre de modèles, il ne faut vraiment pas faire n’importe quoi. Du fait de l’assise assez basse, on a vite l’impression de vitesse, mais aussi d’être en même temps dans un cocon ».
Ce ressenti est à porter au crédit de la suspension : « Elle est pneumatique et réglable, ce qui permet de changer vraiment les caractéristiques du véhicule. Les dos d’âne, on les ressent à peine. En appuyant sur un bouton, la fonction Smart Lift permet de surélever au besoin la caisse de quelques centimètres pour éviter de frotter. L’info est enregistrée avec les coordonnées GPS de telle sorte qu’au prochain passage au même endroit la Taycan reprend toute seule de la hauteur ».
Tout en étant plus élevées que celle de sa Renault Megane E-Tech, les consommations ne sont pas forcément très inavouables avec la Porsche Taycan : « Concernant la compacte française, j’ai une consommation moyenne sur un an de 16,2 kWh/100 km, en comprenant des portions d’autoroute à 130 km/h. Actuellement, je tourne à 14 kWh, contre 18-19 l’hiver. Pour comparaison, j’ai 20,1 kWh/100 km avec la Taycan sur les 500 derniers kilomètres, sachant qu’on a un peu appuyé pour voir. Le but est aussi de se faire plaisir à l’occasion ».
À lire aussiSelon Thomas, « le freinage régénératif reste faible et il n’y a pas de fonctionnement One-Pedal ». Dans les moins, il note aussi que « contrairement au Macan aujourd’hui, le Taycan ne se verrouille pas automatiquement lorsqu’on s’éloigne de lui ». Ce qui n’empêche pas l’électromobiliste d’être « extrêmement content » du véhicule. Il apprécie en particulier « la rapidité avec laquelle le système de climatisation permet d’avoir à bord 21° C alors qu’à l’extérieur, il fait 36° C ».
Notre lecteur a à cœur de partager sa démarche : « La plupart des personnes de mon entourage amical et familial ont suivi mon cheminement jusqu’à l’achat de la Taycan. Autour de moi j’indique, qu’à condition de ne pas être trop regardant sur les options, on peut actuellement obtenir à partir de 70 000 euros des exemplaires d’occasion de retour de trois ans de LOA. Porsche en a beaucoup à replacer ».
Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Thomas pour sa réactivité, sa confiance et son témoignage que nous avons sollicité.
Pour rappel, toute contribution désobligeante à l’encontre de nos interviewés, de leur vie, de leurs choix, et/ou de leurs idées sera supprimée. Merci de votre compréhension.
Philippe SCHWOERER
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Porsche Taycan Cross Turismo
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