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Parcourant chaque année 50 000 km, Julien a besoin d’une voiture confortable, économique et fiable. Après 20 ans à rouler en thermique, il a été séduit par une offre de BMW qui l’a incité à passer à l’électrique.
Photographe vidéaste indépendant, Julien est amené à beaucoup rouler : « Sur les 50 000 km totalisés chaque année, 36 000 à 38 000 km sont réalisés dans le cadre de mon activité professionnelle et le reste pour mes déplacements personnels. Quand je suis passé il y a quelques années à la Volvo V60 break, je recherchais déjà une voiture typée routière. M’inquiétant un peu de la difficulté de revente des modèles diesel, j’ai pris cette voiture en leasing sur seulement deux ans ».
Notre lecteur a apprécié la V60, au point de vouloir en reprendre une à la fin du contrat : « À la concession, on m’a annoncé que Volvo ne faisait plus de diesel. Il m’a toutefois été proposé une V60 d’expo avec cette motorisation, mais les mensualités plus élevées étaient dissuasives pour moi. Ayant toujours trouvé très bien ses breaks, je me suis tourné vers BMW en me rendant à la concession de Cholet où j’ai été très bien accueilli. Je voulais une routière avec un coffre intéressant, en pensant qu’elle serait très certainement mon dernier diesel ».
Grosse différence entre Volvo et BMW : « Je ne connaissais que très peu les marques allemandes. Voir des options dans tous les sens sur le configurateur m’a assez perturbé. On m’avait dit que, pour des kilométrages élevés, BMW proposait des locations sur 3 ans à des tarifs intéressants. Et justement, pour un gros rouleur comme moi, le commercial m’a conseillé de regarder du côté de l’électrique ».
Julien ne s’est pas précipité dans son achat d’une nouvelle voiture : « J’ai passé du temps à me documenter sur l’électrique. En raison de l’important kilométrage que je fais chaque année en voiture, j’avais besoin de me rassurer. J’ai interrogé les réseaux sociaux, notamment pour connaître l’expérience des taxis. D’autres modèles, chez Kia et Hyundai comme la Ioniq 5 par exemple, auraient pu me convenir, mais les révisions chères et rapprochées ont été dissuasives pour moi ».
Un essai a pu être effectué en situation réelle à Nantes où réside notre lecteur : « Ayant appris que le rayon de braquage n’était pas excellent sur la BMW i4 [NDLR : 12,5 mètres], je voulais vérifier au préalable que ça ne me poserait pas de problème pour la rentrer dans mon garage où elle serait rechargée. Ça allait. En équipement, je tenais absolument à avoir le régulateur de vitesse avec maintien dans la voie, l’affichage tête haute et une bonne sono. Je suis assez éclectique dans mes goûts : j’écoute aussi bien de l’électro, que du jazz et du rock ».
Avec 50 000 km par an, le coût de l’énergie devient très important : « Je suis en freelance. Mon comptable a calculé que la meilleure formule pour moi est de fonctionner avec des indemnités kilométriques. Je me suis fait un tableau Excel pour comparer les coûts avec la Volvo V60 diesel, la BMW série 3, la i4 et la Hyundai Ioniq 5. En thermique, le carburant me coûtait 400 à 500 euros par mois, contre 100 euros avec une électrique. C’est ce qui a motivé mon achat. J’étais aussi curieux et ouvert à découvrir une autre conduite ».
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IAA Munich 2025 – BMW iX3 : on est monté à bord du SUV électrique aux 800 km d’autonomiePour les loyers mensuels, Julien avait fixé un plafond « conditionné par mes 1 500 euros d’indemnités kilométriques mensuelles. Avec cette somme, je veux couvrir le loyer, ainsi que les dépenses d’énergie, d’assurance et d’entretien. J’ai donc retenu des mensualités de 1 000 euros pour la location. Avec 50 000 km annuels sur 3 ans et un apport de 5 000 euros, la BMW Série 3 sortait à 1 100 euros de loyer. C’était pire avec une i4 neuve, entre 1 200 et 1 300 euros. En revanche ça passait tout juste à 1 000 euros pour une occasion ».
C’est ainsi que notre lecteur est devenu électromobiliste : « J’ai donc une BMW i4 eDrive40 à batterie de 81,1 kWh nets. Je suis allé la chercher à Limoges en février 2024 alors qu’elle avait un an. Depuis, son compteur est passé de 10 000 à 85 000 km. Elle a le Pack M Sport a priori incontournable pour une meilleure revente ensuite et qui apporte surtout une touche sportive. J’ai plus que les options que je souhaitais impérativement, par exemple l’ouverture sans clé ».
Parcourir de longues distances à la journée ne fait pas peur au Ligérien quadragénaire : « C’est assez souvent que je fais 300, 400 ou 500 km. Une fois par mois au moins je vais rencontrer un client à Bordeaux, ce qui doit me faire 600-700 km l’aller-retour. Pour mes besoins professionnels, mon record de distance à la journée approche les 900 km pour réaliser trois reportages. Depuis Nantes, j’étais allé au fin fond du Finistère, puis j’ai pris la direction de Saumur avec un détour par Rennes ».

Pareil concernant les déplacements personnels : « Pour rentrer à Nantes depuis les Alpes, j’ai parcouru 950 km dans la journée ». On pourrait en déduire que notre lecteur passe souvent par les bornes externes de recharge : « Pas plus de trois ou quatre fois par mois. Les distances de 300 ou 400 km, ça passe si je pars avec la batterie pleine. Du stress pour la recharge, j’en ai connu au début et je m’arrêtais prudemment avec une bonne marge. Maintenant j’arrive parfois à destination avec seulement 2 % dans la batterie ».
La BMW i4 devient plus économe ou plus puissanteLa voiture ayant un an, Julien ne pouvait plus bénéficier de la carte de recharge BMW gratuite : « Je privilégie le réseau Ionity pour lequel j’ai pris un abonnement. Quand je descends à Bordeaux, je profite aussi de l’offre Electra sans mensualité. Pendant les vacances, j’ai essayé pour la première un superchargeur Tesla qui tombait bien sur le trajet. Je suis aussi passé par une station IECharge placée juste devant un barrage hydraulique alors vidé pour travaux ».
En 75 000 km, Julien n’a connu aucun problème avec sa BMW i4 « ni sur les bornes de recharge ni sur la voiture. Juste un souci avec le câble à brancher sur ma borne. La batterie n’était pas pleine quand je devais partir le matin. J’en ai parlé à l’installateur qui a contacté le fabricant de la wallbox. Il lui a dit que c’était fréquent et j’ai pu faire changer le câble par BMW. Depuis, tout va bien. La révision à faire tous les 2 ans m’a coûté 270 euros. À 50 000 km, j’ai changé un train de pneus pour 320 euros avec la pose. Le prochain devrait faire davantage ».
L’autonomie obtenue sur l’autoroute est suffisante : « À 135 km/h réglés au régulateur de vitesse, je peux atteindre les 400 km en été, avec une consommation de l’ordre de 18,5 kWh/100 km. En hiver, je table sur 300 km. J’imagine déjà de meilleurs chiffres avec les prochaines électriques de BMW qui s’appuieront sur une plateforme dédiée. Déjà là on peut partir en vacances sans problème. Au camping j’ai discuté cette année avec un utilisateur de Renault Scenic E-Tech qui n’avait, lui, pas osé prendre sa voiture électrique ».
Avec le recul, notre lecteur estime que « c’était une bonne idée de passer à l’électrique si vite. J’aurais peut-être déjà pu le faire il y a trois ans et demi quand j’ai pris la Volvo V60. Pas sûr cependant, car le réseau de recharge n’était pas aussi développé. En tout cas je trouve que la BMW i4 est idéale pour mon usage. J’aime beaucoup la conduite One-Pedal jusqu’à l’arrêt sans toucher à la pédale des freins. J’aurais beaucoup de mal à passer à un VE qui n’en serait pas doté ».
En points positifs pour sa BMW i4, Julien cite immédiatement « l’excellent confort et l’insonorisation du véhicule » : « Après 400 ou 500 km réalisés dans la journée, je ne ressens aucune fatigue. C’est une voiture qui est vraiment super agréable à conduire. Grâce à son hayon, et une fois replié le dossier de la banquette, je peux facilement mettre mon VTT dans le coffre de cette berline. En break, elle aurait été parfaite. J’attends de voir ce que va donner la i3 Touring quand elle sortira ».
Notre lecteur met aussi en avant les aides à la conduite du pack Drive Assist Pro : « Ça marche vraiment bien sur tous les types de route. J’avais fait l’essai d’une Tesla, mais j’avais été refroidi par le comportement de l’Autopilot, ses freinages un peu bizarres et la gestion des essuie-glaces. Sur l’i4, j’ai la fonction de stationnement automatique que j’ai utilisée juste deux ou trois fois car je gare plus rapidement la voiture par moi-même ».
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Chez BMW, les ventes de voitures électriques restent bonnesL’électromobiliste nantais témoigne qu’il « n’a pas grand chose à reprocher » à ce modèle : « À part peut-être le rayon de braquage pour son gros gabarit [NDLR = 4,78 x 1,85 m], mais ça on le sait quand on l’achète. Par ailleurs je trouve que le pré-conditionnement manuel de la batterie est une très bonne chose. C’est hyper pratique quand on voyage comme moi un peu à l’ancienne, sans utiliser les planificateurs. On le déclenche avant d’arriver à une borne ».
En courant continu, la courbe de recharge de la BMW i4 eDrive40 peut atteindre les 210 kW, permettant de retrouver de l’ordre de 160 km d’autonomie en 10 minutes selon le constructeur : « Ce n’est d’ailleurs pas la fin de recharge que nous attendons pour repartir, mais notre fils de 6 ans qui aime profiter des aires de jeux. Sur notre lieu de vacances, du côté du col du Lautaret, j’ai rechargé deux fois sur une borne. Le tarif du stationnement était cher, mais on y gagnait à brancher la voiture car on ne payait pas davantage ».
L’expérience d’électromobiliste de notre lecteur est recherchée : « J’ai pas mal de clients de grosses boîtes qui basculent leurs flottes à l’électrique. Ils veulent savoir comment ça se passe pour moi. Un de mes confrères a dû rendre sa Volvo XC40 électrique en fin de location. Au départ, il ne voulait pas de BMW pour la remplacer. Finalement il a pris un iX1 ».
La voiture de Julien connaît donc un certain succès : « Les gens viennent la voir et me font beaucoup de remarques sur mon i4 sans forcément savoir qu’il s’agit d’une voiture électrique. J’avoue que je préférais la Volvo V60, plus discrète. Encore trop de gens pensent que le VE ce n’est que pour la ville ».
Automobile Propre et moi-même remercions beaucoup Julien pour son accueil, sa sympathie et son témoignage que nous avons sollicité.
Pour rappel, toute contribution désobligeante à l’encontre de nos interviewés, de leur vie, de leurs choix, et/ou de leurs idées sera supprimée. Merci de votre compréhension.
Philippe SCHWOERER
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