La suite de votre contenu après cette annonce
C’est l’heure du restylage pour la troisième génération de la 308. Style, autonomie, recharge : découvrez ce qui change avec la version 100 % électrique.
Depuis deux ans, la compacte du Lion est disponible en version électrique, mais celle-ci peine à convaincre les acheteurs. En France, de janvier à juillet, 1095 exemplaires ont été écoulés. Ce n’est pas un échec cuisant, mais on est loin des 4 680 Megane E-Tech ou 4 827 Volkswagen ID.3. La e-308 n’est pas aidée par son autonomie, avec 416 km en cycle WLTP, et son prix, qui commence à 42 600 €.
Le restylage peut-il changer la donne ? Pour le prix, on ne sait pas encore. Mais côté autonomie, il y a du mieux. La voiture adopte une batterie un peu plus grande, avec une capacité utile qui passe de 51 à 55,4 kWh. Peugeot annonce désormais une autonomie mixte WLTP de 450 km.
Pour Peugeot, la voiture se place « au sommet » de son segment sur ce critère. De quoi étonner un peu. Une Renault Megane promet jusqu’à 476 km (batterie de 60 kWh) et une Volkswagen ID.3 jusqu’à 602 km. Certes avec l’onéreuse sportive GTX, mais la Pro S à 42 990 € promet 566 km avec une batterie de 79 kWh. Mais on peut dire que la lionne est bien placée en rapport de la taille de sa batterie.
Reste qu’un problème n’a pas été réglé : celui de la recharge rapide. La puissance maxi en DC plafonne toujours à 100 kW. Peugeot indique qu’on peut passer de 20 à 80 % en 32 minutes. En revanche, il y a en série un chargeur embarqué triphasé 11 kW. Il y a une nouvelle fonction de limitation de charge à 80 % (en courant alternatif).
L’auto est aussi maintenant équipée d’une pré-disposition pour la fonction V2L. Le système peut fournir jusqu’à 3,5 kW et 16A, avec un adaptateur vendu en accessoire. L’e-308 gagne aussi la fonction Plug&Charge : on branche la voiture et le paiement de la recharge est géré automatiquement.
S’il y a un freinage régénératif, avec trois niveaux qui se gèrent depuis des palettes au volant, il n’y a pas de fonction One Pedal. La navigation intègre un planificateur de trajet. Le moteur n’a pas changé : il développe 156 ch et donne un couple maxi de 270 Nm.
Et du côté du look ? L’évolution est notable à l’avant. La 308 cède à la mode des phares sur deux niveaux. La partie supérieure sert à la signature lumineuse, qui désormais se prolonge dans la calandre, avec une rangée de traits éclairés. La partie inférieure avec les fonctions principales d’éclairage est dans le bouclier, cachée au niveau de la prise d’air, qui guide le flux vers l’intérieur des passages de roues. La grille de calandre se fond avec la carrosserie. Pour la première fois, le blason est illuminé.
À lire aussiPour le reste, les changements sont plus légers. Il y a de nouvelles jantes 18 pouces ou une inédite couleur Bleu Lagoa. A l’arrière, la signature à trois griffes est de série dès la base, tandis que les décors chromés dans le bouclier sont maintenant en noir, Peugeot ayant banni le chrome.
Peugeot n’a pas revu la planche de bord, organisée selon les principes du fameux i-Cockpit : petit volant, instrumentation en hauteur, écran tactile 10 pouces avec en dessous une rangée de boutons de raccourcis tactiles choisis par le conducteur. La marque a quand même revu le graphisme de l’instrumentation.
La voiture est toujours proposée en berline et en break. Elle sera disponible cet automne.
La 308 propose toujours une motorisation hybride rechargeable. Elle associe un bloc essence 1.6 turbo de 150 ch et un bloc électrique de 125 ch, l’ensemble fonctionnant avec une boîte double embrayage 7 rapports. La puissance maxi cumulée est de 195 ch. Il y a une plus grande batterie, de 17,2 kWh, qui permet d’améliorer l’autonomie électrique de 20 km. Elle est désormais de 85 km (mixte WLTP). La recharge se fait avec un chargeur 7,4 kW.
La suite de votre contenu après cette annonce
Peugeot 308 électrique
Le meilleur d'Automobile Propre, dans votre boite mail !
Découvrez nos thématiques voiture électrique, voiture hybride, équipements & services et bien d’autres
S'inscrire gratuitement