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Pas vraiment… Une solution de mobilité urbaine pliable qui, en plus d’économiser de la place, devrait séduire beaucoup d’agglomérations, y compris Paris. Si elle tient ses promesses… !
Pas la peine de vous faire languir plus longtemps, il s’agit d’un véhicule électrique urbain… européen ! (enfin, americano-européen) Un véhicule urbain électrique, encore un ? Là où ce véhicule nous intéresse, c’est qu’il a été présenté la semaine dernière par la Présidence du l’Union européenne (Mr Baroso himself) à Bruxelles, comme une réponse européenne au défi de la circulation urbaine dans l’union (rien que ça… ).
Le point sur le nom, d’abord. Le véhicule est construit par un consortium d’entreprises basques (coté espagnol) qui lui ont donné un nom… basque ! (la traduction donne « urbain » ) Bref, si le véhicule est construit et développé en Europe, le concept en lui-même a été repiqué (en 2010) par le consortium sur la Citycar du groupe de recherche « Changing places » du MIT de Boston…
Entre parenthèses, il est bon de souligner que c’est un projet d’une université américaine développé avec des fonds européens. Nos universités porteuses de projets similaires doivent quant à elles se débrouiller toutes seules !
En quelques mots : une deux places électriques, avec pour originalité de se « relever » (réduire son empattement ) pour prendre moins de place une fois garée (les mauvaise langues diront « style chariot de supermarché »). L’esthétique est discutable, mais le gain de place est réel ! Evidemment, la production est réservée aux flottes de mobilité urbaine.
Pour l’instant, c’est à l’état de prototype, mais l’homologation devrait être passée avant l’été (Juillet) et la production série devrait être lancée courant 2013. Bolloré nous a montré que la production d’un VE peut aller très vite si un marché (comme Autolib’) se crée . Plusieurs villes sont déjà retenues pour des tests cet automne, en Europe : Bilbao, Vitoria-Gasteiz (ville du consortium), Malmö (ville d’assemblage), Berlin, Barcelone; et aux Etats-Unis : Boston et San Francisco. Les discussions seraient aussi engagées avec d’autres métropoles comme Hong Kong, Quito, Bruxelles, Londres, Amsterdam, Dubaï, Abu Dhabi et… Paris (les prochaines Autolib’ ?) ! Sans garanties d’accord évidement.
Autant le dire franchement, l’idée n’est pas originale : un prototype de biplace urbain électrique communiquant, les projets de ce type fleurissent… Mais ce projet est estampillé Union Européenne et se doit d’être un minimum performant. La plupart des villes regardent aujourd’hui ce qui se fait aujourd’hui chez leur voisines, Hiriko ne sera qu’une solution supplémentaire, mais peut être une très bonne…
Les fonctionnalités et les besoins d’un tel véhicule sont maintenant bien identifiés : économie d’énergie, silence (mais pas trop pour ne pas être dangereux), possibilité de changer d’utilisateur, communicabilité entre véhicules… Reste à savoir quelles réponses Hiriko apporte à ces besoins !
Et là techniquement, on reste sur notre faim, tant peu d’informations ont filtré… Il s’agit d’un 4 roues motrices directrices, utilisant 4 moteurs-roues (BRW est dans le consortium), et qui autorise toute sorte de marche en crabe ou de rotation du véhicule sur lui-même. L’autonomie annoncée est de 120 km, la vitesse « bridée électriquement aux limitations en vigueur », donc ne pas s’attendre à plus de 50km/h coté performances…
La seule interface avec le conducteur sera le volant, élément d’autant plus sensible en auto-partage ! Le pliement doit pouvoir se faire mécaniquement, mais les questions qui viennent sont la sécurité en cas de collisions frontale, même à basse vitesse (la position des occupants doit être inconfortable une fois la voiture repliée…).
Le seul ouvrant est le pare-brise/porte qui s’ouvre comme un haillon de berline classique, et le conducteur « saute », « grimpe » dans le véhicule… Les différentes études menées par les constructeurs automobiles (chez qui cette solution a depuis longtemps été envisagée) ne l’ont pourtant jamais retenue ! Que ce soit tant au niveau fiabilité et difficultés d’industrialisation que des retours peu concluants des enquêtes-sondages clientèle…
Evidemment, aucune fiche technique, donc pas de puissances moteurs ou de performances. Le dernier point d’interrogation est celui des « techniques de communications embarquées de pointe dans un environnement intelligent » annoncées, mais pas décrites !
Bref, beaucoup d’attentes et c’est de Vitoria-Gasteiz et de Malmö que sortiront bientôt les réponses !
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