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Le moment est venu de prendre le volant du nouveau C5 Aircross ! Plus grand, plus équipé, et toujours plus confort, le SUV familial passe pour la première fois au 100 % électrique. Voici notre essai complet du Citroën ë-C5 Aircross.
Après une première rencontre au mois d’avril, direction Majorque pour essayer le nouveau Citroën ë-C5 Aircross. Le SUV familial nous propose pour la première fois une version tout électrique, venue compléter la gamme. Gamme qui met à l’honneur le « Power of Choice », permettant de profiter de la même carrosserie, peu importe l’énergie choisie. Ainsi du Mild Hybrid au 100 % électrique, en passant par l’Hybride Rechargeable, tous sont disponibles sans concession sur le style. Au programme donc : un look qui en jette, du confort, de la techno, du confort, de meilleures qualités dynamiques, et du confort. Et, pour ne rien gâcher, une autonomie confortable grâce à des consommations très correctes. Notre avis après 300 km au volant du nouvel ë-C5 Aircross.
Ou comment résumer l’identité visuelle du nouveau SUV aux chevrons. Pour ceux qui n’avaient pas suivi notre présentation en studio, revenons sur le style extérieur. Cette seconde génération est nettement plus musclée d’avant en arrière, tout en empruntant aux codes actuels de la marque. À commencer par la signature lumineuse à 3 points (concept Citroën Oli puis Citroën ë-C3 Aircross) à l’avant. Les différents modèles de la gamme reprennent en effet la base de cette signature, plus ou moins adaptée.
Pour le Citroën ë-C5 Aircross, pas de grille ni de calandre, mais un design épuré simplement ponctué du logo néo-rétro. La silhouette est sculptée, avec un profil plus anguleux ça et là, sans oublier l’insert du montant D. Un élément à la fois décoratif et favorable à l’aéro, en écho aux aînés de la marque. Une approche que l’on retrouvait également sur la Citroën C5X !


Mais comme lors de la présentation statique, notre coup de cœur va à l’arrière du véhicule. Le Citroën ë-C5 Aircross présente en effet une poupe des plus « concept-car ». D’une part, son format étroit en haut et plus large en base, qui donne un réel sentiment « d’assise » plutôt imposant. D’autre part, ces feux 3D aux éléments horizontaux saillants, assez spectaculaires. Là encore, l’esthétique se joint à l’aéro, grâce au canal d’air des épaules qui file vers les feux.
Ces différents traitements visuels ne cachent pas non plus la poussée de croissance du SUV. Ses dimensions : 4,65 m de long (+15 cm), pour 1,90 m de large, et 1,66 m de haut. L’empattement de 2 784 mm (+60 mm), favorise l’espace à bord. Le tout repose sur des jantes allant jusqu’à 20 pouces selon le niveau de finition. C’est le cas de notre finition haute MAX Long Range.


À bord, le Citroën ë-C5 Aircross change radicalement d’atmosphère. La planche de bord, entièrement repensée, se veut plus horizontale et plus épurée. La partie haute, très rectiligne, semble flotter au-dessus d’un ensemble plus doux et arrondi. Cette dualité entre lignes tendues et volumes généreux crée une ambiance apaisante, presque « cocooning » grâce au revêtement en tissu. Au centre trône désormais un grand écran tactile vertical de 13 pouces.
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Citroën propose la C3 électrique à 14 990 € seulement !Son format en « cascade » facilite la lecture et l’accès aux commandes, et son inclinaison le rend plus facile à utiliser, en reposant le bras sur l’accoudoir central. Derrière le volant, le combiné numérique de 10 pouces délivre un affichage clair et complet, épaulé par un affichage tête haute complémentaire sur notre finition MAX. L’ergonomie générale est réussie et les commandes familières (boîte, modes de conduite, rangements) tombent bien sous la main.
Seules les commandes au volant paraissent un peu datées visuellement. Elles restent heureusement précises et faciles à utiliser. Mais, chez Citroën, le maître-mot reste le confort. Et, sur ce point, le Citroën ë-C5 Aircross va encore plus loin. Les nouveaux sièges Advanced Comfort sont un modèle du genre avec leur assise moelleuse et accueillante. Désormais, les dossiers sont retravaillés et accueillent même un maintien latéral réglable électriquement.
Une fonction qui permet d’ajuster la largeur du dossier selon la morphologie ou l’envie du moment. Un vrai plus pour les longs trajets, et pour une utilisation par plusieurs conducteurs. L’arrière n’est pas en reste. L’espace y est royal, avec 51 mm de plus aux genoux et 68 mm supplémentaires en garde au toit. La modularité prend toutefois un coup, la banquette n’étant plus coulissante et les sièges n’étant plus indépendants. On se console avec les dossiers inclinables sur sept positions.
Le sentiment d’espace et de confort reste excellent. Enfin le volume de coffre reste le même quelle que soit la motorisation : de 651 à 1 985 l. Sous sa nouvelle silhouette, le Citroën ë-C5 Aircross cache désormais la plateforme STLA-M du groupe Stellantis, la même que celle du Peugeot e-3008. Changement qui permet l’adoption de deux motorisations électriques : 210 ch avec une batterie de 73,7 kWh, ou 230 ch avec une batterie de 96,9 kWh.
C’est cette dernière configuration, la plus endurante, qui équipe notre modèle d’essai « Grande Autonomie ». Sur la route, le ë-C5 Aircross privilégie la douceur. Les accélérations sont progressives, sans brutalité, même en mode Sport. Le SUV ne cherche pas à impressionner par la puissance, mais par la fluidité de sa conduite. En revanche, le comportement dynamique fait un bond en avant. Plus précis, plus réactif, il gomme les excès de souplesse de son prédécesseur.
La direction gagne en consistance et le châssis offre une rigueur nouvelle, sans renier l’esprit Citroën. Le combo butées hydrauliques progressives + train arrière multibras (exclusif à l’électrique) fait des merveilles. Le Citroën ë-C5 Aircross est donc à la fois extrêmement confortable, et mieux maintenu que jamais en donnant du rythme. Le SUV filtre tout ou presque, sans jamais devenir trop flottant. Avec ses mouvements de caisse bien contenus, le compromis entre moelleux et précision est sans doute l’un des meilleurs de la catégorie.
Au volant, seuls quelques bruits d’air subsistent malgré le vitrage acoustique. Au-delà de 110 km/h, le souffle se fait parfois trop entendre. À basse vitesse, c’est le désormais habituel sifflement du moteur électrique qui prend le relais. Il ne manque plus qu’un freinage un peu plus mordant et le SUV faisait un sans-faute.


Le Citroën ë-C5 Aircross propose deux capacités de batterie : 73,7 kWh ou 96,9 kWh. Avec cette dernière, la marque annonce jusqu’à 680 km d’autonomie WLTP. Une valeur flatteuse rendue possible par le travail aéro en plus de la bonne gestion énergétique. Sur le papier, la consommation moyenne s’établit à 14,3 kWh/100 km. En conditions réelles, elle tourne plutôt autour de 17 à 18 kWh, selon le mode de conduite et le type de parcours. Dans ces conditions, les 570 km d’autonomie sont parfaitement réalistes.
En usage urbain, le SUV est forcément moins gourmand. Grâce aux phases de décélération et à la récupération d’énergie, la consommation descend à 15,5 kWh/100 km, autorisant plus de 600 km d’autonomie. Sur autoroute, la donne change logiquement. La console augmente et la moyenne grimpe à 20 kWh/100 km, limitant l’autonomie à environ 480 km. Rien de bien surprenant pour un SUV électrique de cette taille.
À titre de comparaison, la version à batterie de 73,7 kWh revendique déjà 520 km d’autonomie mixte et plus de 600 km en ville. La recharge suit la même logique d’efficacité. En courant continu, le Citroën ë-C5 Aircross accepte jusqu’à 160 kW. De quoi passer de 20 à 80 % en une demi-heure sur borne rapide. En courant alternatif, ce sera du 11 kW de série : comptez 4 h 30 pour la petite batterie et 6h30 pour la grande. Le SUV ne propose pas encore de mode « One Pedal » complet, mais la régénération reste bien calibrée.
Les palettes au volant permettent d’ajuster le frein moteur pour ralentir efficacement jusqu’à 10 km/h. Citroën prévoit aussi une évolution technique dès 2026, avec l’arrivée d’un chargeur 22 kW et d’une fonction bidirectionnelle V2L. Cette dernière permettra d’alimenter des appareils externes, voire de réinjecter de l’énergie vers le réseau, rendant le SUV encore plus polyvalent.
Dernier argument du SUV tricolore, et pas des moindres : son rapport prix/prestations. Le Citroën ë-C5 Aircross débute à 40 290 € en version « Autonomie Confort » et finition d’entrée YOU. Une configuration déjà bien équipée, avec l’écran tactile 13 pouces, la climatisation bi-zone et le régulateur de vitesse adaptatif. Un ticket d’entrée bien placé, surtout pour un modèle de ce gabarit. La finition PLUS, à 43 290 €, ajoute un chargeur à induction, l’accès mains libres et des vitres arrière surteintées. Quant à la MAX, elle culmine à 46 290 €, mais joue dans une autre cour : sièges électriques chauffants, volant chauffant, caméras 360°, affichage tête haute et conduite semi-autonome Drive Assist 2.0. Une dotation complète, qui place l’ë-C5 Aircross parmi les SUV familiaux électriques les mieux fournis de sa catégorie.
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Bon plan : Peugeot brade le 2008 électriqueFace à lui, la concurrence se fait déjà en interne. L’Opel Grandland Electric démarre à 44 490 €, tandis que le Peugeot e-3008 s’affiche à 45 090 €. Autrement dit, le Citroën reste le plus accessible des trois, sans pour autant rogner sur le confort ou la technologie, loin de là. Pour les familles tentées par l’électrique, l’ë-C5 Aircross est un choix cohérent, capable de séduire autant par son confort que par sa polyvalence. Et vous, qu’en pensez-vous ?
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Citroën C5 Aircross électrique
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