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Alpine lève le voile sur son très attendu nouveau modèle 100% électrique. La promesse : l’ADN de l’A110, avec la polyvalence d’une 5 places en plus, dans une carrosserie de SUV coupé. Notre premier contact en vidéo avec l’Alpine A390.
Le Dream Garage s’agrandit, et poursuit sa mission d’accueillir sept modèles 100% électriques en sept ans. Après la « petite » A290, jumelle survoltée de la R5 E-Tech, Alpine passe à plus gros. À un crossover/SUV coupé plus précisément, ou plutôt à un « sport fastback » pour reprendre les termes du constructeur. Au programme : un modèle 100% électrique et premium, qui conjugue la sportivité d’une Alpine à la polyvalence d’une familiale. Bonne nouvelle, et le récent teasing de la marque nous le confirmait : l’Alpine A390 reprend à 90% le style du concept-car A390_ß. Un beau programme pour marquer les 70 ans de la marque. Direction Dieppe, à la découverte des A390 GT et A390 GTS à domicile.
L’Alpine A390 se montre enfin dans sa version définitive. Et force est de constater que le résultat ne laisse pas indifférent. Les puristes risquent de crier au scandale, et les curieux l’observeront un peu plus attentivement pour se faire une idée. Une chose est sûre, le sport fastback, que nous appellerons plutôt crossover chez Automobile Propre, n’est pas tout à fait inconnu. En témoigne sa silhouette très proche du concept A390_ß, même si, comme toujours, le modèle de production perd quelques particularités. À l’avant, l’A390 reprend la signature lumineuse inspirée de l’Alpenglow et de l’A424. Motifs triangulaires aux évocations montagneuses, lame de capot aussi esthétique que cruciale à l’optimisation des flux d’air, « soft nose » en pointe : il y en a des choses à observer. La partie arrière affiche une signature lumineuse inédite avec logo rétro-éclairé, tout en reprenant les triangles en écho à l’avant.
Ce qui nous interpelle, c’est surtout son profil. En partie basse, les arches de roues et bas de caisse noir brillant suivent la tendance. Avec des reliefs triangulaires là encore. Mais c’est en partie haute que l’évocation A110 se révèle. En particulier vers le montant C, dont l’inclinaison, l’insert avec le drapeau tricolore et le prolongement vers une lunette arrière en visière sont des plus familiers. Enfin, si l’on parle de crossover pour cet Alpine A390, c’est pour son mix entre berline haute et SUV coupé. Ses dimensions : 4,61 m de long, pour 1,88 m de large, et 1,53 m de haut. Soit peu ou prou — dans un tout autre genre — le format d’un Citroën ë-C4X, ou d’un Volkswagen ID.5 ! L’empattement s’établit à 2,70 m, et le tout repose sur des roues de 20 ou 21 pouces chaussées en Michelin. Le volume de coffre atteint quant à lui 532 l.
Ou comment résumer en quelques mots la présentation intérieure de cet Alpine A390. Le gros crossover électrique nous accueille dans un habitacle familier, dont le mobilier est commun au Renault Scenic E-Tech. L’environnement techno reprend donc le combiné de 12,3 pouces et l’écran central de 12 pouces au format portrait orienté vers le conducteur. Le volant provient quant à lui de l’Alpine A290, avec son marqueur point zéro et ses boutons OV (Overtake) et RCH (Recharge). Si l’ambiance est familière, les finitions sont d’un tout autre niveau. Tout est gainé : planche de bord, contre-portes, et console centrale proposent une qualité perçue de haut vol. Cette dernière reprend la commande de boîte D N R désormais caractéristique d’Alpine. Savoir-faire français oblige, le système audio surpuissant de 1 080 à 13 haut-parleurs est signé Devialet. Là aussi, des grilles en aluminium subliment les finitions à bord.
Côté confort, deux choix de sièges Alpine Sport Seat s’offrent à nous : des baquets Sabelt pouvant recevoir des inserts en carbone sergé ou forgé, ou des éléments typés confort, autrement moelleux. Ce premier contact statique promet un bon maintien latéral pour les occupants avant. À l’arrière, un peu de maintien (toutes proportions gardées) pour les passagers latéraux, qui bénéficient également d’un bon espace à la tête et aux coudes. L’espace aux jambes est moins généreux en raison d’un empattement plus court, mais reste satisfaisant. La place du milieu, moins large et moins profonde, reste tout de même confortable en l’absence d’accoudoir central dans le dossier. Enfin, la personnalisation est de mise grâce aux options de l’Atelier Alpine. Ciel de toit en microfibre, couleur des étriers… À vous de choisir. Pour l’extérieur, les six livrées au catalogue pourront recevoir un toit noir pour un effet bi-ton.
L’Alpine A390 repose sur la plateforme AmpR Medium, à l’instar du Scenic. ADN dynamique oblige, quelques modifications y ont été apportées. Premièrement, le sport fastback se dote de triangles de suspension exclusifs en aluminium forgé. Ensuite, l’empattement plus court de 8 cm favorise l’agilité, et les voies sont élargies au profit de la stabilité. Les suspensions spécifiques à butées hydrauliques promettent quant à elle « le meilleur compromis confort/comportement ». Enfin, la répartition des masses quasi parfaite (49% à l’avant, 51% à l’arrière) contribue à un équilibre optimal. Le freinage est confié à des disques de 365 mm avec étriers six pistons, une première pour Alpine. Ne l’oublions pas, la marque promet l’ADN sportif d’une A110, dans une imposante 5 places de 2,12 t. Pour ce faire, l’A390 peut compter sur l’Active Torque Vectoring (répartition active du couple).
Les deux versions du crossover accueillent trois moteurs électriques fabriqués à Cléon. Un moteur à rotor bobiné à l’avant, et deux moteurs synchrones à aimants permanents pour chaque roue arrière. L’ensemble permet une transmission intégrale, mais un typage propulsion taillé pour une conduite sportive à l’envi. Les deux versions de l’Alpine A390 se distinguent comme suit :
La version la plus puissante a de quoi impressionner, avec une accélération proche de l’Alpine A110 R et ses 3,6 s. De son côté, la variation active du couple tire parti du contrôle indépendant des roues arrière. Il tient compte de l’angle du volant, de la vitesse, de la répartition de puissance entre l’avant et l’arrière, et ajuste le couple pour pallier « la moindre tendance sous-vireuse ».
Côté autonomie et recharge, la batterie de 89 kWh nets en 400 V autorise de 520 à 555 km d’autonomie WLTP, selon la version et les roues choisies. Des valeurs indicatives qui restent toutefois en attente d’homologation à l’heure actuelle. La recharge rapide atteint 190 kW en pic, et permet de récupérer « 2h de trajet autoroutier en 20 minutes, et de 15 à 80% en 25 minutes ». Alpine annonce un travail d’optimisation de la chimie NMC et de la densité énergétique, pour des courbes de recharge constantes. Sur le papier, les valeurs sont correctes, mais le 15 à 80% plutôt que le 10 à 80% favorise les chiffres. N’oublions pas que le 800 V n’est pas encore d’actualité… sauf chez les utilitaires électriques du groupe ! L’Alpine A390 embarque un chargeur de 11 kW de série (22 kW en option), et inclut la charge bidirectionnelle V2L/V2G.
Voilà, vous savez tout sur les nouvelles Alpine A390 GT et GTS. Le constructeur nous communique pour l’instant une fourchette tarifaire : « à partir de 65 000 € pour la GT de base, et jusqu’à 76 000 € pour le haut de gamme GTS ». Tout un programme pour cette A390 bien française (moteurs à Cléon, batteries Verkor à Douai, assemblage à Dieppe, audio Devialet), que l’on a hâte de découvrir sur la route. Car, si son format se démocratise, force est de constater que ses ambitions et sa mise au point orientées sport en font une proposition pour le moins unique sur son segment. Et vous, qu’en pensez-vous ?
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