Comme en cours d’année 2022, Tesla prépare une nouvelle vague de licenciements. Le constructeur veut économiser de l’argent et sanctionne les critiques contre Elon Musk.

Au mois de juin 2022, Tesla avait pris la décision controversée de licencier 10 % de ses effectifs. Une décision consécutive à un “mauvais pressentiment” d’Elon Musk. Depuis, le constructeur avait relancé les recrutements, notamment de sous-traitants et pigistes.

Mais un nouveau cycle s’ouvre pour la firme et elle a déjà annoncé un gel des embauches. La suite sera inévitablement une nouvelle vague de licenciements. Ce sont nos confrères d’Electrek qui révèlent ce nouveau plan.

Cela devrait se produire lors du premier trimestre de l’année 2023, sans que l’on sache combien de temps le gel durera. Cette décision pourrait dépendre du prix des actions Tesla, qui continuent de chuter à cause d’Elon Musk et du rachat de Twitter.

Tesla réussissait jusque-là à suivre les tendances de la bourse américaine. Mais depuis mi-septembre, les entreprises du NASDAQ sont stables, contrairement à Tesla. En trois mois, la valeur des actions de la firme de voitures électriques a baissé de moitié.

Elon Musk licencie aussi les employés qui le critiquent

Mais la situation industrielle de l’entreprise ne semble pas être la seule raison à ces licenciements. Selon Bloomberg, Tesla a aussi décidé de licencier deux employés pour avoir remis en question les décisions de Musk.

Une telle situation s’était déjà produite chez SpaceX, l’autre entreprise d’Elon Musk. D’après Bloomberg, c’est aussi arrivé au sein de la marque de voitures électriques du fantasque milliardaire.

“Tesla a vraisemblablement licencié deux employés de Californie en violation des lois du travail”, selon Bloomberg, citant les avocats des employés. Ces derniers ont été écartés “pour avoir fait partie d’un groupe plus large discutant et écrivant des lettres critiquant le PDG Elon Musk.”

La lettre en question critiquait les tweets de Musk et s’inquiétait de leurs conséquences sur Tesla. Des inquiétudes fondées, puisque la valeur de la firme parait dépendre de ce que fait et dit son PDG.

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