Le Salon de Détroit vient d’ouvrir ses portes et Lexus en profite pour dévoiler la nouvelle génération de son porte-étendard : la LS.

Un modèle symbolique pour Lexus

La LS, ou Luxury Sedan (berline luxueuse), est un modèle symboliquement important pour Lexus car elle a été le modèle de lancement de la marque en 1989. Concurrente des Mercedes Classe S, BMW Série 7 et Audi A8, la limousine se renouvèle enfin, 10 ans après le lancement de la quatrième génération. Elle était aussi la dernière des Lexus à ne pas se « lâcher » au niveau du style.

Un design fait pour être remarqué

On s’en doutait, la cinquième génération de la LS adopte un design radicalement différent de sa devancière. Très inspiré du concept LF-FC et dans la lignée des dernières productions de la marque, le design, agressif et sculpté, ne sera pas du goût de tous. Surtout que sur ce segment, le client est plus amateur de classicisme et de discrétion. Néanmoins, Lexus a fait le pari d’un design distinctif depuis quelque temps, et la croissance que connait la marque semble lui donner raison.

Au niveau des changements stylistiques, on remarque les nouveaux feux avant, bien plus aiguisés qu’auparavant, où s’incrustent désormais les feux de jour en forme de virgule. Quant aux feux arrière, ils semblent inspirés du LC, dernier coupé de la marque, mais en étant cette fois plus épais. Le profil est, lui, plus sculpté et élancé, donnant davantage de dynamisme et même de faux-airs de coupé à une berline autrefois un peu pataude dans ses lignes. Bien sûr, l’énorme calandre en sablier est toujours de la partie et semble plus large que jamais.

S’inscrivant dans la tendance générale, la nouvelle LS est plus longue de 15 cm et atteint maintenant 5.24 m de long tout en voyant sa hauteur baisser à 1,45 mètre contre 1.47 m auparavant. La largeur atteint presque 2 mètres.

Plus de dynamisme et toujours plus de confort

Au même titre que le récent LC, la LS est construite sur une plate-forme issue de l’architecture modulaire Global Architecture-Luxury. On y retrouve logiquement les mêmes caractéristiques, à savoir un châssis rigidifié et abaissé permettant un meilleur compromis entre confort et dynamisme.

Sur ce dernier point, d’autres équipements viennent en renfort. On trouve notamment la dernière version du Vehicle Dynamics Integrated Management qui agit à la fois sur le moteur, la direction, les freins et la suspension. Le Lexus Dynamic Handling, comprenez les quatre routes directrices, sera également de la partie, tout comme le système antiroulis actif.

Accueil à la japonaise

L’habitacle n’a pas été oublié avec une planche de bord recouverte de cuir et de bois et au dessin fait de courbes et de lignes fluides. L’écran central affiche 12.3 pouces de diagonale et un affichage tête haute de 24 pouces (!) est disponible.  Ce dernier permettra notamment d’afficher toutes les informations liées aux équipements de sécurité.

En termes de confort, les sièges offrent de nombreux réglages et peuvent vous masser (Lexus parle même de Shiatsu !) et vous rafraichir. Le confort acoustique est également amélioré avec un système de contrôle actif du son et le traditionnel système audio Mark Levinson. L’ancienne LS fut un temps la voiture la plus silencieuse du monde et disposait déjà d’un système d’amortisseur acoustique dans le corps des jantes permettant de réduire le bruit de roulement.

Peu d’innovations technologiques

En termes d’innovation technologique, c’est une petite déception. Alors que les véhicules de ce segment inaugurent souvent des premières mondiales ou tout du moins des innovations appelées à descendre ensuite en gamme, la LS ne propose pas énormément de nouveautés technologiques.

On notera tout de même un système de détection des piétons avec freinage et action sur le volant, ainsi que l’arrivée du pack d’équipements de sécurité déjà présent sur le reste de la gamme.

Rien que de l’essence… pour le moment

Si l’ancienne génération proposait une version hybride de 445 chevaux, Lexus n’a pour l’instant que dévoilé la version purement thermique de son vaisseau amiral : la LS 500. On trouve ainsi sous le capot un tout nouveau moteur V6 bi-turbo de 3,5 litres et 415 chevaux censé être aussi performant que l’ancien V8 tout en étant moins porté sur la boisson. Le tout est associé à une boîte automatique à dix rapports déjà vue sur le LC. Le 0 à 100 km/h est abattu en 4,5 secondes. La masse est également revue à la baisse, avec un gain d’environ 90 kg, ce qui n’est pas un mal quand on sait que l’ancienne pouvait dépasser les deux tonnes.

La version hybride, qui sera très probablement bientôt annoncée, est susceptible de reprendre le nouveau système hybride inauguré par le LC 500h nommé Multi-Stage Hybrid et promettant plus de dynamisme au volant.

Une version à hydrogène à venir ?

La Lexus LS sera vendue dans 90 pays. Les prix, pas encore annoncés, ne démarreront raisonnablement pas en-dessous de 120.000 euros pour la version hybride. Certaines rumeurs annoncent également l’arrivée d’une version à pile à combustible. A suivre.