Lexus LBX

Voici le plus petit modèle Lexus à ce jour ! Le crossover entend bien « percer » sur ce segment inédit pour la marque, et séduire une nouvelle clientèle. Alors, qu’a-t-il de si surprenant ? Réponse avec notre découverte en avant-première du LBX.

C’est à Milan, en Italie, que Lexus nous reçoit pour une première mondiale. Le constructeur japonais nous présente son tout nouveau modèle : le LBX. Au programme, un modèle très compact, une identité renouvelée et un intérieur hautement personnalisable. Le tout sans oublier la « Lexus driving signature », dans un véhicule plus accessible mais sans compromis sur le raffinement. En somme, de quoi percer sur son segment. Ça tombe bien, car LBX signifie « Lexus Breakthrough Crossover ». Alors, pari tenu ? On vous laisse nous dire ce que vous en pensez.

Le Lexus LBX côté look : identité revisitée

Les Lexus sont larges, longues et en imposent. Ce n’est pas tout à fait le cas du Lexus LBX, et pour cause. Son objectif, c’est de toucher une cible plus large que jamais, en investissant un segment inédit. Ses dimensions : 4,19 m de long, 1,82 m de large, et 1,54 m de haut. Soit un format proche de son cousin technique Yaris Cross, mais 5 cm moins haut.

Le véhicule emprunte (surprise !) aux codes des SUV compacts mais avec quelques petits twists. Le LBX présente une calandre revisitée, qui crée une nouvelle identité tout en restant reconnaissable. La calandre perd son cadre, mais aussi sa partie supérieure. Le bouclier se veut ainsi plus fluide, et met en avant le nouveau design des phares. La forme en « L » est inversée, et orientée vers l’extérieur dans le prolongement des clignotants. On apprécie l’étroite ouverture qui passe sous le bord du capot, pour un look « flottant » des blocs optiques et de la barre qui les relie. De face, c’est nouveau, mais ça se reconnaît.

De profil, le Lexus LBX montre son côté sportif. Ceci grâce à des montants avant reculés, qui mettent en avant un capot plus long. L’habitacle est plus compact, mais pas forcément moins habitable comme nous le verrons. Ailes musclées, jantes de 18 pouces, porte-à-faux courts… Agilité et dynamisme sont attendus. Enfin, l’arrière de la voiture se distingue par son bandeau lumineux en forme de « L » lui aussi. Le lettrage du hayon se charge de compléter l’aspect raffiné du SUV compact.

Il sera possible de choisir parmi plusieurs finitions mettant l’accent sur la sportivité (Emotion, Cool) ou sur l’élégance (Elegant, Relax). Mieux encore : chacune de ces finitions permet une personnalisation poussée de l’intérieur, pour une configuration unique.

À bord : personnalisation et raffinement

Ne passons pas par quatre chemins : le LBX nous accueille dans un habitacle digne d’une Lexus. Du volant au tableau de bord, en passant par la console et les panneaux de porte, tout respire le premium. C’est moussé, agréable au toucher, et globalement très valorisant. D’ailleurs, on avait même une LC500 à côté pour comparer ! Pas de plastiques durs disgracieux, le Lexus LBX ne veut surtout pas faire office de low-cost chez la marque.

Mention spéciale à la personnalisation à bord. Le nouveau configurateur en ligne permettra de choisir la couleur des sièges… mais aussi des ceintures et des coutures ! Cuir synthétique, cuir semi-aniline, suédine, à chaque finition son intérieur. Personnalisation malheureusement pas prévue pour le marché français, du moins pour le moment. La dotation techno n’est pas en reste, avec le cockpit Tazuna que l’on trouve déjà sur le Lexus NX. Compteurs, commandes, écrans, tout est à portée immédiate des yeux et des mains.

Le conducteur profite ainsi d’une ergonomie intuitive, avec des mouvements aussi réduits que possible. Les affichages sont confiés à un combiné d’instrumentation de 12,3 pouces, et un écran multimédia de 9,8 pouces. Tous deux de série, comme les poignées intérieures E-Latch. Affichage tête haute, feux de route adaptatifs, et purificateur d’air sont en option.

La position de conduite se veut plus berline que SUV, grâce à une hauteur des hanches abaissée à 285 mm (-15 mm). L’habitacle est suffisamment spacieux, on est très à l’aise à l’avant. Les passagers arrière (latéraux) sont eux aussi plutôt bien installés, grâce à des assises creusées favorisant l’espace aux genoux. Sans surprise, le passager du milieu reste l’éternel puni, avec une bosse un peu moins confortable. L’habitabilité est plus que correcte, et on apprécie la qualité perçue à l’avant comme à l’arrière. Côté pratique, le coffre revendique 332 litres.

Performances du Lexus LBX : uniquement en hybride ?

Bien sûr que non. Certes, on s’attendait dès maintenant à une nouveauté 100% électrique. Le Lexus LBX est cependant uniquement prévu en hybride de 100 kW (136 ch) et 185 Nm pour le moment. Le crossover reposera sur la plateforme GA-B de la Yaris Cross, légèrement revue pour l’occasion. Les voies sont plus larges (tout comme les pneus), et l’empattement gagne 2 cm pour atteindre 2,58 m.

La carrosserie accueille des renforts structuraux et des soudures à pas courts, pour une rigidité maximale et un poids minimal. Ceci dans le but de « maximiser les avantages de la petite taille et de la légèreté de la voiture ». Les ingénieurs se concentrent sur « le perfectionnement des caractéristiques fondamentales du LBX sans se reposer sur les commandes électroniques ». Lexus promet un LBX agile et stable, en traction avant comme en transmission intégrale E-Four, pour un confort de conduite en douceur en toutes circonstances.

Le système de freinage à commande électronique Vehicle Breaking Posture Control joue lui aussi son rôle. Il ajuste la répartition des forces de freinage entre avant et arrière pour garantir un freinage linéaire. De quoi réduire tangage, roulis, et même filtrer les vibrations latérales. Quant au moteur électrique supplémentaire sur l’essieu arrière avec l’E-Four, il participe lui aussi à la stabilité du SUV.

Enfin, la marque promet des sensations « proches d’un véhicule 100% électrique » (toutes proportions gardées) malgré la simple hybridation. La batterie NiMh contribuera ainsi à l’accélération instantanée et puissante en ville. « La conduite 100% électrique peut être appréciée à des vitesses plus élevées et sur de plus longues distances. Cela permet de maximiser l’efficience du LBX ». Lexus espère en tout cas un best-seller, et vise déjà plus de 25 000 ventes. Mais pour cela, attendons de connaître son prix… Et vous, qu’en pensez-vous ?

À lire aussi Essai vidéo – Lexus RZ 450e : prétentions sans borne