Près de 20 ans après le lancement de la toute première Prius, Toyota vient de franchir le cap des 10 millions de voitures hybrides écoulées à travers le monde. Aujourd’hui, le constructeur propose pas moins de 33 modèles sur plus de 90 marchés.
Tout s’accélère pour Toyota. Dix ans après avoir franchi son premier million un moins d’un an après avoir passé le cap des 9 millions, le constructeur nippon annonce que ses ventes cumulées de véhicules hybrides ont franchi le seuil symbolique des 10 millions d’unités. Avec 10.05 millions d’exemplaires écoulés au 31 janvier 2017, Toyota confirme la santé florissante de sa technologie. Rien que sur l’année 2016, les ventes hybrides du constructeur ont dépassé les 1.4 millions d’unités à travers le monde, progressant de 370 % par rapport à 2006 où celles-ci se limitaient à un peu plus de 300.000 exemplaires.
Pourtant, tout n’était pas gagné pour Toyota au moment du lancement de la première génération de Prius, en 1997. « À l’époque, personne ne savait même ce qu’était une hybride ! Ses conducteurs passaient pour des geeks, entre autres qualificatifs… » se rappelle Takeshi Uchiyamada, président du conseil d’administration de Toyota et considéré comme le père de la Prius.
Aujourd’hui, les choses ont bien changé et l’hybride a gagné en popularité jusqu’à devenir un marché de masse pour Toyota. En France, l’hybride représente une vente sur deux chez Toyota et 99 % des ventes Lexus. C’est dire si l’hybride fait désormais partie du patrimoine du constructeur…
La Prius toujours reine
Si elle est devancée en Europe par d’autres modèles comme la Yaris ou l’Auris hybride, la Prius demeure toujours le modèle hybride le plus vendu à travers le monde avec près de 4 millions d’exemplaires écoulés, dont 1.8 millions au Japon, 1.7 millions en Amérique du Nord et près de 300.000 en Europe.
Chez Lexus, c’est la version hybride du RX qui s’impose à l’international avec plus de 360.000 exemplaires écoulés.
Quant à la répartition par marchés, le Japon continue à dominer les ventes avec plus de 4.8 millions de véhicules vendus suivi par l’Amérique du Nord (3.2 millions) et l’Europe (1.3 millions).
Impressionné par le fait que la première non-Prius soit une routière, la Camry. on est loin du modèle français de promouvoir les citadines hybrides…
Beaucoup sont persuadés A TORT qu’une hybride n’émet pas de polluants.
Selon ces tests récents de l’ADAC/Ecotest (sur une moyenne des cycles WLTC froid, WLTC chaud, Autoroute), il y a émission d’autant de particules fines dans les cas suivants :
– 1 km en Toyota Yaris Hybride = 300 kms en 208 BlueHDi100.
– 1 km enToyota Prius Hybride = 450 kms en 208 BlueHDi100.
– 1 km en Kia Niro Hybride = 4250 kms en 208 BlueHDi100.
– 1 km en Hyundai Ioniq Hybride = 5850 kms en 208 BlueHDi100.
Et comme les Toyota sont à injection indirecte … elles ne seront pas obligées de mettre un FAP en 2018 et pourront donc continuer à émettre des centaines de fois plus de particules fines qu’une 208 Diesel … au contraire des Coréennes dont les taux de particules fines vont de facto avec un FAP être divisés par un facteur entre 100 et 1000.
Petite question ,si Toyota n’avait pas ,il y a 20 ans, promu son système hybride ,à une époque où les intégristes du Zéro émission en ville n’existaient pas , où les particules polluantes n’existaient pas encore dans les tests et dans les esprits , où en serait-on aujourd’hui ?
Il est quand même dommage que Toyota , avec l’expertise qu’il a acquis , n’est pas évolué vers une électrification plus massive , mais qui sait , cela viendra peut-être;-)
Pour éviter de me faire lyncher je précise ma pensée.
Toutes les voitures thermiques devaient être hybrides, ne pas utiliser l’énergie cinétique qu’on peut récupérer pour diminuer les émissions (et accessoirement la consommation) est stupide voire criminel. En France c’est l’affaire du bonus-malus qui permet de masquer le surcoût de l’hybridation, si c’est pas suffisant (ou si les constructeurs ne jouent pas le jeu) il faut augmenter le malus sur les VT les plus polluants et augmenter le bonus sur les VT les moins polluants.
Mais en ville les émissions doivent être NULLES, il y a trop de gens et de véhicules au km², on n’a pas le choix, sinon l’air n’est tout simplement pas respirable. Aussi en ville c’est la propulsion électrique (VE, tram, trolley bus, etc.) et les vélos et la marche ! POINT.
Restent les hybrides rechargeables, mon avis perso est que pourquoi pas dès lors que le moteur thermique ne peut ni démarrer ni tourner dès que le GPS indique qu’on est en ville (toutes tailles comprises, villages inclus !), et ce même si la batterie est vide et que ça implique d’aller chercher une dépanneuse ! Cette solution a un coût nul, quelques lignes de codes. Les constructeurs (et beaucoup de lecteurs d’automobile-propre) nous expliquent que les quelques kWh embarqués sont suffisants alors ça devrait fonctionner, et au pire — si ils s’étaient un peu trompés — les constructeurs ne tarderont pas à augmenter la taille de ces batteries !!
Bravo Toyota ! Aucun VT « normal » ne devrait être accepté en ville, hybride minimum. Il n’y a qu’a voir tous les taxis Prius qui ont déjà bien compris ne serait ce que pour leur propre porte-monnaie.
Et puis l’hybride est un début avant le VE…
En quoi cette info. est réjouissante.
Et en quoi cette technologie permet de répondre aux problématiques.
https://www.adac.de/infotestrat/tests/eco-test/detail.aspx?IDMess=3939 info=Toyota+Yaris+Hybrid+Style
HC: 5 mg/km
CO: 76 mg/km
NOx: 2 mg/km
Partikelmasse: 0,3 mg/km
Partikelanzahl: 1,45907 10¹¹/km
Le diamètre moyen des particules est de 1,2 micromètres.