Celles et ceux qui scrutent attentivement l’évolution des prix sur le marché de l’occasion peuvent en témoigner, les véhicules hybride-essence d’occasion sont à ce jour les grands gagnants de la chasse au diesel. Un succès qui réjouira les partisans de l’hybride au détriment des ménages aux revenus modestes pour qui cette technologie est paradoxalement devenue moins accessible que par le passé. Explications
Un alignement des planètes inédit !
Entre le réajustement de la fiscalité sur les carburants, la mise en place progressive des restrictions d’usage appliquées aux véhicules les plus polluants et les avantages fiscaux désormais accordés aux entreprises pour les véhicules roulant à l’E10, les conditions semblent enfin réunies pour offrir aux véhicules hybride-essence la place qu’ils méritent un peu partout en France.
A l’exception des citadines à essence bon marché ou des véhicules électriques, l’hybride-essence se positionne désormais comme une des solutions les plus économiques qui soit à l’usage. Même privé de bonus écologique, l’hybride-essence reste plus accessible que les modèles électriques comparables. Pour s’en convaincre, il suffit de comparer le prix de vente d’un KIA Niro hybride à celui de la version tout électrique ou encore le prix d’une Hyundai Ioniq hybride avec celui de la version électrique.
Dernier avantage et non des moindres : aux yeux d’un très grand nombre d’acheteurs potentiels, l’hybride bénéficie d’une polyvalence d’usage qui reste supérieure à celle d’un véhicule tout électrique. Si nous sommes nombreux sur ce blog à relativiser ce point au regard des multiples avantages offerts par l’électrique, il faut reconnaître que le temps de rechargement de la batterie disqualifie bien souvent les modèles électriques dès qu’il s’agit d’envisager de longs voyages en famille. Un cas d’usage pourtant peu fréquent mais qui bien souvent incite les acheteurs à se rabattre vers un véhicule à moteur thermique ou hybride.
Contexte favorable
Bien que totalement dépendante du pétrole – au moins pour les modèles hybrides classiques – la technologie hybride présente un certain nombre d’avantages aux yeux des automobilistes. Ils sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à considérer cette technologie comme une bonne solution de transition vers l’électrique, en attendant que le prix des batteries deviennent plus accessibles encore et que les infrastructures de recharge arrivent à maturité.
A l’instar des moteurs à essence classiques, l’hybride-essence tire pleinement profit des conséquences du dieselgate et du retournement rapide du marché, tant sur le marché du neuf que sur celui de l’occasion.
Prix en hausse
Sur le marché de l’occasion, ce contexte favorable se traduit par une augmentation des prix. Comparativement aux années où le diesel avait encore la côte, le point d’équilibre entre l’offre et la demande a beaucoup évolué au point de ramener le prix d’une Prius de 10 ans voire plus à des niveaux comparables à ceux affichaient il y a 3 ans !
L’effet prime à la conversion
Si la prime à la conversion a sa part de responsabilité dans le renchérissement du prix des véhicules hybride-essence d’occasion immatriculés après le 1er janvier 2006, difficile de dire dans quelle proportion exacte cela influence les prix dès lors que la mesure s’applique potentiellement à beaucoup d’autres véhicules d’occasion récents.
Ce qui est certain en revanche, c’est que les professionnels ont tendance à mettre plus systématiquement en avant les véhicules hybrides éligibles à la cette prime comparativement à d’autres modèles. Un dispositif qui, rappelons le, suppose aussi de mettre à la casse un véhicule diesel immatriculé avant 2006 pour les ménages non imposables (avant 2001 pour les ménages imposables) ou un véhicule à essence immatriculé avant 1997.
Vente plus rapide
Les pionniers de l’hybride sont généralement de bons témoins : par le passé, la vente d’un véhicule hybride d’occasion pouvait parfois s’apparenter à un exercice compliqué du fait des caractéristiques propres aux modèles hybride les plus répandus (transmission automatique, moteur à essence sans turbo, manque d’information sur la technologie hybride, etc…). Mais depuis plusieurs mois maintenant, la donne a changé !
Evolution des comportements et des mentalités aidant, les français commencent enfin à s’intéresser aux véhicules à transmission automatique pour les avantages qu’ils procurent, notamment en milieu urbain. Un constat encore plus vrai au volant d’un véhicule hybride-essence.
Une solution qui répond à une part importante des besoins et des usages
Si au quotidien l’hybride classique se positionne généralement comme une solution moins vertueuse que l’électrique, elle reste à ce jour une alternative plus simple, plus polyvalente et surtout plus en phase avec les attentes de nombreux automobilistes encore très éloignés de l’électrique.
Considérant que l’hybride participe à sa manière à promouvoir l’électrique, c’est donc une technologie qu’il faut continuer à promouvoir pour alimenter le marché de l’occasion. Car désormais la demande est là. Et il serait dommage de ne pas pouvoir la satisfaire au prétexte que les acheteurs de voitures neuves préfèrent acheter des SUV diesel plutôt que des berlines hybrides…
Vive le futur sobre et intelligent !
Effectivement les hybrides d’occasions sont en hausses.
Mais les hybrides rechargeables explosent . On en trouve rarement en dessous de 13000 €.
Mon concessionnaire Toyota veut me racheter ma prius 3 rechargeable sans l’achat d’une nouvelle !
a un tarif au dessus de la côte (298000 km de déc. 2012 pour 10500 € ,pas une panne !)
Ma TM3 arrive le 2 janvier , j’esite a la vendre par moi même .
Il faut dire que la conso va de 0 à 3,7 L/100.
J’ai une auris hybride de 2014 convertie a l’ethanol qui consomme de ce fait environ 6 litres au lieu de 5 litres. Elle a 79000 km et n est jamais passee au garage sauf pour l’entretien, tout est d’origine y compris pneus et freins. Au final un reel plaisir de conduite, ultra economique (plein pour moins de 25 euros) et tres fiable
Je suis régulièrement vos infos , et même si je suis très souvent en phase avec vos propos , je tiens à dire ceci.
S’il est évident que nous devons faire des gestes forts pour la pollution , les informations relayées par votre site ne sont pas toujours complètes.
Ainsi , dans l’article précédent , vous oubliez d’informer l’acheteur potentiel d’un véhicule hybride -essence que sa consommation moyenne sur ce type de véhicule est de 20% minimum supérieure à un véhicule diesel avec un prix à la pompe aussi plus élevé. De même , vous occultez la proposition hybride diesel proposée par certaines marques, le mode hybride , qui sur la solution hybride -essence n’est actif que 20% du temps en moyenne , l’autonomie des batteries étant trop faible en fonction de l’utilisation .
QUELLE HORREUR!!!! : «le point d’équilibre entre l’offre et la demande a beaucoup évolué au point de ramener le prix d’une Prius de 10 ans voire plus à des niveaux comparables à ceux AFFICHAIENT il y a 3 ans !»
A force de voir des fautes telles que celles-ci, on se détourne du sujet principal.
Messieurs les rédacteurs, faites un effort. Ce qui est déjà intolérable sur les commentaires des réseaux sociaux, l’est encore moins pour des professionnels de l’écriture.
Ce n’est pas la côte qui est en hausse, mais la cote ! Ça ne veut pas dire la même chose. Cherchez la différence dans un dictionnaire. Même si tout le monde a compris, il serait bon qu’un journaliste, même sur le web, connaisse l’orthographe.
Devant les intentions d’interdire les voitures diesel en ville , du moins dans certaines villes françaises, allemandes, italiennes , espagnoles, hollandaises, … c’est logique que beaucoup au moment de renouveler leur voiture cherche une autre motorisation.
Les acheteurs sont pragmatiques , le VE en absence de réseau de charge rapide étoffé reste confiné à un marché de niche (Tesla avec son réseau de super-chargeurs s’adresse aux gens qui disposent d’un budget conséquents , peu nombreux ).
Il reste les hybrides rechargeables et les hybrides simple qui permettent d’échapper aux gros malus hors petites citadines tout en gardant des frais de fonctionnement proche du diesel.
Vu le peu d’offres d’hybrides rechargeables en neuf , encore moins en occasion , ca me semble normal qu’il y a une grosse demande sur l’hybride simple.
les constructeurs japonais, et maintenant coréens en profitent au maximum. Ca se réveille coté européens mais à cette heure , il y a peu d’offres sur le neuf voir rien en occasion .
L’avantage de hybride est en effet de pouvoir commencer à électrifier le parc tout en laissant le temps à l’infrastructure de recharge de se mettre au niveau et en faisant changer les habitudes. Il ne faut pas se leurrer, les quelques bornes disponibles aujourd’hui (long trajets surtout) seraient rapidement saturées si les véhicules électriques devenaient à peine plus populaires…
L’idéal serait de proposer des véhicules avec
batteries de puissance et autonomie significatives (>= 30kwh), recharges rapides, et des options rexs (type i3) (le tout bien sûr sur des véhicules efficients, scx and co… ) Cela permettrait de jouer le jeu de l’électrique au maximum tout en conservant une certaine liberté (bornes saturées, en pannes, temps de trajet, etc..). Cela serait un bon complément du modèle pur VE qui serait aussi disponible avec sa batterie taille standard (~30kWh) ou etendue (>60 kWh). Le concept de l’hybridation 48v paraît lui moins convaincant…
Le constat est cependant qu’il n’y a aucun modèle de ce type produit ??(il y a pourtant eu la i3, la volt) Raisons techniques, études de marché?…
A suivre….
Et encore un énième article de Guillaume Porcher … à la gloire des hybrides !
Dans un soupçon de lucidité, il a quand même reconnu le principal, c’est qu’un hybride est, et RESTERA un véhicule à pétrole, qui comme chacun le sait, est évidemment la solution du futur…, ne polluant pas, pas de Co2, par de particules de toutes sortes, et n’utilisant pas de pétrole épuisable et importé !
L’argument du prix va devenir caduque, avec la baisse du prix des batteries (dont le coût est déjà intégralement couvert par le bonus de 6000€) , pour peu que les constructeurs arrêtent de se goinfrer.
Une e-kona par exemple construite sur la même chaîne, est plus simple qu »une version hybride, qui en + du moteur électrique, embarque un moteur thermique, un dispositif d’injection, une boite de vitesses, un scr, une ligne d’échappement avec FAP, quand en face, il n’y a que l’électronique de puissance et le chargeur à rajouter au moteur électrique, le reste des accessoires étant le même.
Pas un mot sur la supposée moindre pollution des hybrides.
C’est bien, de toute façon c’est juste un gros mensonge des activistes de l’hybride (dont la plupart sont maintenant activistes du VE).
Le problème c’est que ce gros mensonge nous a fait perdre un temps fou dans la mise en place des seuls moyens vraiment efficaces pour réduire la pollution, pire elle a écorné l’image de ces moyens.
Mais comme les recours se multiplient, certains doivent commencer à trembler d’avoir relayé des informations totalement erronées.
Quelles sont vos sources ? Pas d’exemple précis, encore moins d’étude sérieuse. Vraisemblablement une constatation faite par l’auteur de ce billet prônant l’hybride sur une poignée d’annonces. Autant j’apprécie la plupart de vos posts, autant ce billet (voire torchon pro hybride) ne vous fait pas honneur. Sincèrement, le post est sponsorisé par Toyota qui est annonceur sur ce site ? Reprenez-vous et faites des sujets de qualité !
c’est clair ! Ma Prius de 2010, je l’ai revendu sans problème fin Septembre a 1000€ au dessus de l’argus !
– Cette même Prius qui faisait rire autant de gens qui me prenait pour un con quand je l’ai acheté…
– Ces mêmes gens qui maintenant aimeraient temps réussir à se débarrasser de leurs diesel…
– Et toujours ces mêmes gens qui se re-foutent de ma gueule depuis 3 ans avec mon 1er VE
– Et qui n’ont toujours pas compris et rient encore de moi avec mon second VE qui vient de remplacer ma Prius
Alors maintenant je leur dis « pas de souci, riez ! mais on en reparlera dans 10ans… »