L’entreprise canadienne Li-Cycle va installer une usine de recyclage de batteries dans les Hauts-de-France. Elle s’implantera dans la ‘vallée de la batterie’ que va prochainement former la région.
Un projet d’usine de recyclages de batterie va s’implanter à Harnes, dans le Pas-de-Calais. C’est l’entreprise canadienne Li-Cycle qui va ouvrir un tout nouveau site, qui se spécialisera dans les batteries lithium-ion.
Il s’agira d’un “Spoke”, une usine permettant de mettre en action le procédé transformant la batterie en un “produit inerte”. Cela permet ensuite de revaloriser les matériaux de la cathode et de l’anode pour les réutiliser dans une nouvelle production de batteries.
Le choix de la région Hauts-de-France n’est pas anodin pour Li-Cycle, qui voit en cette localisation un pôle important sur les batteries. Et pour cause, il s’agit d’un endroit où vont s’implanter de nombreuses usines de batteries.
La première est la “Gigafactory française” qu’est le pole Electricity de Renault, près de Douai. Il s’agira en fait d’une usine de production pour la coentreprise sino-japonaise AESC/Envision. Il y aura aussi une grosse usine de batteries à Douvrin, qu’ouvriront ensemble Stellantis et TotalEnergies. Enfin, la start-up grenobloise Verkor va également implanter sa propre usine vers Dunkerque.
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Li-Cycle va s’implanter sur un site déjà existant, limitant ainsi les coûts de construction initiaux. L’entreprise prévoit de traiter jusqu’à 10 000 tonnes de matière par an initialement, grâce à une trentaine d’employés. L’objectif est, à terme, de réussir à traiter jusqu’à 25 000 tonnes chaque année.
L’objectif de cette usine est un traitement automatisé des batteries complètes et des cellules de stockage d’énergie. Il n’y a ainsi aucun démontage manuel, ce qui permet, selon les termes de l’entreprise, “d’améliorer la sécurité et la rentabilité”.
L’usine sera opérationnelle l’année prochaine, et permettra à Li-Cycle d’atteindre son objectif mondial de 100 000 tonnes de matériaux traités par année. Xavier Bertrand, le président de la région, s’est dit “fier” du lieu qu’a choisi l’entreprise pour s’implanter. Reprenant les termes utilisés par la région, il a parlé d’une “nouvelle étape pour la vallée de la batterie que nous construisons dans les Hauts-de-France”.
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Bertrand a autant de convictions écologistes que de connaissances sur le sujet, ses opinions changent avec le sens du vent.
Il y a bientôt plus d’usines de recyclage de batteries que de batteries à recycler…
Bonne initiative. Mais par contre, avec Xavier Bertrand en président de région, il ne faut pas s’attendre à ce que l’usine soit alimentée par des éoliennes !
En fait, il faut lire : “Bientôt nouvelle usine de recyclage…”
En 2018, il y’avait déjà une usine de recyclage des batteries existante, j’ai lu un article à son sujet sur Automobile Propre : Recyclage des batteries : notre visite au cœur d’une usine française
Je valide
Très bien ! nous n’avions pas d’entreprise made in France pour cela ? ceci dit nos amis Canadiens sont les bienvenus.
N’écrivez pas le titre de l’article comme s’il n’y avait pas d’usine de recyclage de batteries en France. Il en existe une à Dieuze en Moselle. Demandez à vos confrères de révolution énergétique ;-)
Au début ils risquent de ne pas avoir beaucoup de batteries vue la longue durée de vie (dans le véhicule) puis la 2ème vie
Peut être les batteries accidentées.
Allez vite c’est formidable, mais il ne faut pas confondre vitesse et précipitation! L’utilisation en deuxième vie des batteries en stationnaire pour le recharge du photovoltaïque par exemple est essentielle. Alors ne pas foncer la tête baisser comme cela a été fait par les politiques avec l’hydrogène pour s’apercevoir qu’il sont dans le mur.
Eh bien, ce n’est pas trop tôt.
Car bientôt vont arriver au recyclage, les premiers VE de 10 ans d’âge (Leaf, Zoe, Ion, etc.), il faudra que tout soit prêt pour traiter le volume de batterie à recycler.