Comme pour ses voitures, Tesla fait office de pionnier dans le monde du camion électrique avec son Semi. Et quand on fait partie des premiers, il faut essuyer les plâtres et on en sait désormais plus sur les nombreuses pannes que certains exemplaires ont subies.
Le Tesla Semi a démarré sa production en fin d’année dernière et, depuis, au moins 8 modèles seraient tombés en panne sur la voie publique avant d’être remorqués, chacun de ces évènements ayant été soigneusement documentés (et moqués) sur les réseaux sociaux. On n’en connaît pas officiellement la ou les raison(s), ni Tesla ou les clients comme PepsiCo ne s’étant exprimés sur le sujet, mais une source interne de Modesto se serait montrée un peu plus bavarde avec le site spécialisé Teslarati.
À lire aussi Un routier explique pourquoi le Tesla Semi est un véhicule « complètement stupide »Aucun problème avec sa chaîne de traction composée de moteurs de Model X Plaid, son architecture 1 000 V ou sa batterie d’environ 900 kWh capable d’encaisser une puissance de recharge d’1 MW, tout viendrait en fait du tableau de bord, comme le rapporte Teslarati : « les conducteurs se garent en fait sur le bas-côté à titre de précaution : l’instrumentation numérique clignote et s’éteint même parfois totalement et ils ne savent pas quoi faire ensuite, donc ils demandent à être remorqué ».
Un souci de jeunesse
Même si cela peut paraître un souci mineur à première vue, on peut comprendre que ces routiers ne soient pas à l’aise à l’idée de continuer leur trajet sans l’assistance d’écrans affichant entre autres la vitesse, le niveau de la batterie ou encore les voyants d’alerte, surtout sur un véhicule électrique dont ils ne connaissent pas encore grand-chose et à probablement plusieurs centaines de kilomètres de leur point de départ et de leur destination, l’autonomie du Semi dépassant les 800 km.
À lire aussi Tesla Semi : un premier périple de 804 km sur une charge !Tous ces Semi défectueux auraient été remorqués sur le site de Lathrop, en Californie, où se trouve la Megafactory de Tesla, l’usine de fabrication de batteries de la marque pour le stockage d’énergie à échelle industrielle disposant assurément de tous les outils de diagnostic pour trouver l’origine de la panne.
La fiabilité légendaire de Tesla….
Je pense que Renault Trucks et Volvo Trucks qui commercialisent des gammes électriques de 19 à 45 tonnes depuis un moment seront contents d’apprendre que c’est Tesla le pionnier…
Peut être que les chauffeurs ont des consignes particulières ; ce sont des présérie, pas de zèle, au moindre problème, arrêtez vous et appelez l’assistance.
Et comme déjà dit par d’autres, l’assistance ne demande qu’à découvrir les problèmes pour mettre en place des parades pour la grande série.
Pour la concurrence, je vais les inviter a réfléchir sur leur autonomie et leur vitesse de recharge.
Lors de l’adoption du tout écran (glass-cockpit) dans les avions, on a conservé une partie de l’instrumentation traditionelle, celle qui sert à se poser, pour le cas de panne informatique.
Il faudrait peut être y penser pour les camions ?
Dans l’industrie, on fait parfois ce qu’on appelle des « field tests » en clientèle. Cad qu’on met une installation avec de nouveaux produits en // d’une installation fiabilisée afin de déverminer le produit. En laboratoire, toutes les conditions d’utilisation ne peuvent être reproduite dans ce qu’on appelle la phase de validation avant commercialisation afin de détecter les défauts de conception ou d’intégration par ex.
De ce que j’ai pu comprendre des contrats avec Pepsi (sous réserve), on serait dans ce type de phase où le client accepte de faire rouler ses camions et de remonter tout les pb afin que les équipes de continuous engineering puissent faire évoluer le produit pour le fiabiliser contre des aléas non identifiés en amont.
Ces pannes à répétition sont donc plutôt une bonne chose avant commercialisation à grande échelle et ainsi éviter de les revoir en mass market.
Juste pour situer une information avec un peu de recul et éviter des conclusions hâtives.
Tesla étant un habitué des validations en clientèle, rien de surprenant en dehors d’exposer des soucis et de donner à manger à certains pour se défouler. En réalité, tout les constructeurs font ça car les validations coûtent très chères, le ttm (time to market) très challengé pour des lancements produits plus courts et des budgets de reprise sont allouées pour financer les retours en général. J’en ai moi même fait l’amère expérience avec une des toutes 1ere Zoe livrées début 2013…
Bah en fin de compte on ne sait rien ! Problème d’affichage sans autre explication, c’est un peu léger pour un article.
Un souci mineur : la blagounette du jour.
Bonjour,
Non Tesla n’est pas dans les premiers en camion électrique cfr https://www.beev.co/voitures-electriques/camions-electriques-2023/
Le tout écran mon tre régulièrement ses limites…
Je vois régulièrement des camions Volvo et Renault qui circulent depuis plusieurs années et qui n’ont pas tout miser sur un écran car pour un camion la sécurité en tête des préoccupations….
Un simple voltmètre de tableau d’Aliexpress aurait suffit à indiquer que les batteries sont encore chargées.
Les constructeurs oublient la simplicité que le cerveau humain sait pourtant très bien utiliser.
« ces routiers ne soient pas à l’aise à l’idée de continuer leur trajet sans l’assistance d’écrans affichant entre autres la vitesse »
Euh, n’importe quel conducteur de TM3, si son grand écran s’éteint, il va s’arrêter tout de suite et appeler l’assistance!
Tout mettre dans un écran, c’est sympa, à condition qu’il reste parfaitement fiable.