Publié pour la première fois par le groupe californien, ce rapport trimestriel recense tous les accidents enregistrés par le constructeur. Appelé à devenir systématique, il vise à apporter une réponse objective à la surmédiatisation des incidents survenus avec les modèles de la marque.

Pour Tesla, les données sont assez faciles à récupérer et à compiler. Tous les modèles de la marque sont connectés à un datacenter qui signale instantanément tout accident survenu. Le constructeur peut également s’appuyer sur son réseau de succursales qui reçoit et recense les voitures accidentées dans ses ateliers.

Au cours du dernier trimestre, Tesla indique ainsi avoir enregistré un accident tous les 5.37 millions de kilomètres avec l’Autopilot enclenché et un tous les 3.08 millions de kilomètres en conduite 100 % manuelle. Des chiffres à comparer aux données les plus récentes du NHTSA.  Organisme en charge de la sécurité routière aux Etats-Unis, le NHTSA évoque une moyenne d’un accident de la route tous les 791.000 km. En d’autres termes, le rapport de Tesla révèle que le taux d’accidents est quatre fois moins élevé sur les voitures de la marque en mode manuel et sept fois moins avec l’Autopilot activé.

Pour Tesla, la publication de ces rapports trimestriels doit permettre de donner des informations plus précises quant aux accidents recensés. Il s’agit également de rassurer les clients potentiels quant aux accidents, souvent surmédiatisés, des modèles de la marque.

Des statistiques que le constructeur souhaite pouvoir utiliser pour améliorer son système. En cas d’accident grave, les équipes de Tesla ont pour habitude d’entrer en contact avec les clients pour comprendre la situation, la nature des blessures et voir si les systèmes de sécurité auraient pu mieux réagir. En parallèle, le constructeur encourage ses clients à contacter de façon proactive les équipes techniques de la marque en cas d’accident où de suggestions pour améliorer les équipements liés à la sécurité.