Tesla a clarifié les rumeurs sur le prétendu licenciement d’employés voulant se syndiquer. Cette coïncidence provient simplement d’analyses de performance, assure la marque.
Récemment, des employés travaillant sur l’Autopilot de Tesla à l’usine de Buffalo ont exprimé leur volonté de se syndiquer. Aux États-Unis, appartenir à une « union », comme on les appelle, n’est pas un droit fondamental. En 2017, Elon Musk avait ainsi menacé les employés de leur retirer leurs parts de Tesla s’ils se syndiquaient.
Ces dernières semaines, des licenciements ont eu lieu à la Gigafactory New York, au département Autopilot. Il n’a pas fallu davantage d’informations pour que le lien se fasse avec la volonté d’appartenir à un syndicat. Et compte tenu des précédents de Musk, Tesla s’est vu obligé de faire un communiqué expliquant la situation.
« Tesla procède à des cycles d’évaluation des performances tous les six mois », révèle la firme dans ce communiqué. « À chaque cycle, les employés reçoivent une note de performance de 1 à 5. Cela les aide à calibrer leur travail en fonction des attentes de leur poste. Dans le pire des cas, si un employé ne répond pas aux attentes en matière de performances, il est licencié. »
« Le cycle d’examen des performances le plus récent allait de juillet 2022 à décembre 2022. Le 13 décembre 2022, les gestionnaires de l’entreprise ont reçu une communication concernant le calendrier des examens. Il s’agissait notamment d’une information indiquant que les départs des employés peu performants commenceraient dans la semaine du 12 février 2023. »
Un seul licenciement parmi les potentiels syndiqués
Ainsi, cet examen de performance a vu plusieurs employés de la Gigafactory New York perdre leur emploi. Mais Tesla l’assure, il n’y a aucun rapport avec le mail envoyé par les employés à Elon Musk. La firme l’a en effet appris ultérieurement, et note qu’un seul employé parmi ceux ayant parlé de syndicat a perdu son poste.
« Environ 4 % des employés de l’équipe Autopilot à Buffalo ont été licenciés à la suite de ce cycle d’évaluation des performances. Les employés licenciés dans le cadre de ce processus ont reçu des commentaires préalables sur leurs mauvaises performances de la part de leurs managers au cours de la période d’examen. Malgré ces commentaires, ils n’ont pas fait preuve d’une amélioration suffisante. »
« Les employés concernés ont été identifiés le 3 février 2023, soit bien avant l’annonce de la campagne syndicale. Nous avons pris connaissance des activités d’organisation environ 10 jours plus tard. Nous avons appris a posteriori qu’un des 27 employés s’était officiellement identifié dans le cadre de la campagne syndicale. Cet exercice était antérieur à toute campagne syndicale. »
Une nouvelle fois, les déclarations à l’emporte-pièce de Musk mettent Tesla dans une situation délicate. Sans les propos de son leader en 2017, il n’y aurait eu aucun soupçon au sujet de ces licenciements.
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L’image de Tesla se dégrade petit-à-petit …
C’est la methode amèricaine, ont remplace les moins performant (ou les epuisé) tous les 6 mois, ca permet de « motiver » les autres.
« Elon Musk avait ainsi menacé les employés de leur retirer leurs parts de Tesla s’ils se syndiquaient » Si ce n’est pas du chantage…
À chaque cycle, les employés reçoivent une note de performance de 1 à 5. Cela les aide à calibrer leur travail en fonction des attentes de leur poste. Dans le pire des cas, si un employé ne répond pas aux attentes en matière de performances, il est licencié. » Une note attribuée par qui, sur quels critères plus ou moins fumeux et dans quelles conditions ? Si j’ai cocufié mon supérieur hiérarchique quelle note aurai-je ? Cette notation ne sert qu’à permettre de virer qui on veut licencier.
Ils les ont licenciés avant même qu’ils aient l’idée de se syndiquer. Très forts chez Tesla!
Bosser ou râler faut choisir !
Une entreprise quelle quelle soit c’est comme une montgolfière, pour quelle s’élève,il faut lâcher du lest !
Près d’un an après son inauguration, la Gigafactory de Tesla à Grünheide, non loin de Berlin, compte environ 9 000 employés. Mais syndicat et classe politique se heurtent au refus de la direction du constructeur états-unien de mettre en place une convention collective et le système de cogestion.
En effet, à leur embauche, les nouvelles recrues doivent signer avec leur contrat de travail une déclaration de confidentialité. «Les employés sont inquiets de savoir s’ils ont le droit de parler avec IG Metall, assure la syndicaliste. Nous n’avons jamais vu de telles questions dans d’autres entreprises, ni sous cette forme ni avec cette fréquence.»usinenouvelle
Les génies, comme souvent « illuminés », ont aussi des flashs qui provoquent leur aveuglement.
Les méthodes acceptées à Shanghai ne passent pas forcément ailleurs.
Saura-t-il laisser sa place de PDG avant de casser tout le travail accompli ?
Je le souhaite pour l’entreprise et ses employés.
Evaluer la performance individuelle dans une entreprise, c’est faire preuve d’une vision peu ambitieuse : j’admets volontiers qu’il puisse y avoir quelques tire-au-flanc et quelques-uns qui aient bien enjolivé leur CV, mais une évaluation tous les 6 mois, c’est exclure de fait l’idée qu’il puisse y avoir un temps d’adaptation, un temps de formation, un temps de mise en place des équipes. Il suffit de fixer quelques objectifs inaccessibles pour maintenir un sentiment de crainte en licenciant régulièrement quelques employés. Il n’est donc pas trop étonnant qu’ils essaient de se syndiquer, face à de telles méthodes.
CQFD, ceci ne fait que révéler une corrélation parfaite entre le manque de performance et la râlerie.
Alors pourquoi donc se justifier !