Pour David, le Tesla Model Y Propulsion est sa première voiture électrique. Depuis qu’il l’a reçu fin novembre 2022, il ne se lasse pas de l’utiliser pour ses trajets quotidiens, en ayant fait le choix de se l’approprier sans stress. Il a confié sa satisfaction à Max Freyss.

Acheté avant la baisse des prix

Après les récentes baisses des tarifs, les ventes des Tesla Model 3 et Model Y ont connu un coup de boost supplémentaire. Toutefois, notre lecteur n’a pas pu profiter de ces opportunités. Sans pour autant le désoler : « J’ai eu le coup de cœur pour cette voiture. Cette baisse est arrivée, mais ça ne m’embête pas plus que ça. Je suis content pour les futurs propriétaires. Ce n’est pas plus mal pour découvrir l’expérience que propose Tesla ».

S’il a fait le choix du SUV plutôt que de la berline qui lui sert de base, c’est pour retrouver un coffre pratique, une facilité d’accès dans l’habitacle et des volumes importants auxquels il s’est habitué avec son précédent véhicule, un Peugeot 2008 thermique. « La Model Y serait aussi plus adaptée à une famille qui s’agrandit, et elle me plaît davantage que la Model 3 au niveau design ».

Pas besoin pour lui d’essayer un grand nombre de modèles branchés. Visionner des vidéos sur Internet, en particulier celles publiées sur notre chaîne Youtube, mais aussi celles d’utilisateurs, lui a suffi à tomber sous le charme de la sobriété intérieure du Model Y. Les écrans sapins de Noël et les poussées de boutons au tableau de bord ne le séduisent pas : « Le côté minimaliste de Tesla me plaît ».

Bien conseillé

Avec un ordinateur ou un smartphone, il est très facile de commander une voiture Tesla sans l’essayer ni venir dans un showroom. Pourtant, David a préféré solliciter directement les conseillers commerciaux du constructeur. Il a ainsi vraiment apprécié qu’ils ne le poussent pas à signer pour la déclinaison Long Range 15 000 euros plus chère environ que la version Propulsion. « Par rapport à l’utilisation que vous en aurez, ça n’a pas de sens d’avoir la Long Range », a-t-il entendu.

Notre lecteur avait réalisé un essai d’une trentaine de minutes avec le modèle Performance qui apporte en plus la motricité intégrale. Puis, il a disposé un week-end de celui à grande autonomie, afin d’évaluer le Model Y dans le quotidien du foyer et découvrir comment fonctionne la recharge.

Il aurait pu également tester le Propulsion. Il suffisait juste d’attendre qu’il soit disponible. Mais non, il savait que c’était celui-là qui lui conviendrait le mieux. Il ne regrette aujourd’hui aucunement son choix. Ni d’avoir ajouté pour seule option le bleu métallisé, apprécié pareillement par sa compagne : « Le blanc n’était pas mon préféré, le rouge est un peu trop vif, et on n’était pas dans l’idée du noir ».

Le jour de la livraison

Le teslaiste conserve une bonne impression du jour où il a pris livraison de son Model Y : « Je n’étais pas le seul à récupérer mon exemplaire. Tout le monde a reçu ensemble une explication générale sur le véhicule. Comme j’avais vu pas mal d’essais sur Automobile Propre, j’avais déjà une bonne vision de la voiture, et de comment elle fonctionne ».

Les tutos proposés par Tesla sont pour lui un plus qui apporte une bonne base : « En une demi-heure de conduite, on ne peut pas tout voir ». Ainsi, il n’a pas ressenti le besoin particulier de poser de questions aux conseillers sur place ce jour-là.

Sa voiture était en recharge lors de la livraison : « La prise en main n’a pas été déclarée de suite. J’ai ainsi eu l’occasion d’utiliser gratuitement un superchargeur pour rentrer. J’ai donc pu découvrir avec ma propre voiture une recharge en station Tesla. Ce qui m’a permis de revenir tranquillement de Nancy où je suis allé chercher la voiture ».

Globalement, le Strasbourgeois trouve « hyper complexe » l’accès aux bornes. Sauf chez Tesla : « On vient, on se branche, et ça charge. Le système reconnaît la voiture et ça facture direct. Avec l’application associée sur le smartphone, on peut arrêter la recharge, voir en temps réel ce qu’il en est, à combien on est, et régler le max que l’on veut ajouter. C’est top ».

L’attrait de la découverte

Si David est venu à l’électrique, c’est pour diverses raisons : « Ça fait quelque temps que je regardais, suite à la hausse des prix des carburants. Il y a le côté écologique aussi. Ça permet d’être plus économe en énergie : ça a du sens pour moi. Et puis j’avais envie de changer, pour la découverte. C’est un autre monde. Il y avait cette curiosité qui était présente ».

Toutefois, l’électromobilité n’était pas pour lui un monde totalement inconnu : « J’ai auparavant travaillé sur des bus électriques. J’étais en charge de la programmation des postes de conduite ». Ce qui explique que pour lui il n’est « pas logique d’avoir un bouton de démarrage » : « Je n’aurais pas pu prendre une voiture électrique avec un bouton Start/Stop ».

En passant à l’électrique, notre lecteur s’est réjoui de l’absence de boîte de vitesses. Aujourd’hui, il ne tarit pas d’éloges sur la conduite à une pédale : « Le fait de pouvoir s’arrêter en ne faisant que lever le pied de l’accélérateur, c’est super. En plus, il y a la possibilité d’anticiper davantage. Ce qui permet d’adopter une conduite beaucoup plus souple ».

Sans stress

L’interlocuteur de Max Freyss préfère agir tranquillement avec son Tesla Model Y. Ce qui se remarque aux réglages qu’il a choisis, notamment en privilégiant le mode Confort pour l’accélération et la direction assistée, et serrage pour le freinage régénératif.

S’il préfère évoluer en douceur, c’est pour une question de confort justement : « Surtout pour les passagers. Le conducteur, lui, se focalise sur la conduite. Mais les passagers peuvent être gênés d’avoir des effets d’à-coups ». Cette attention est de nature à maximiser l’autonomie. Pour rappel, sur ce modèle, elle est en cycle mixte WLTP de 455 ou 430 km, en fonction des jantes de 19 ou 20 pouces.

Le rayon d’action n’est cependant pas aujourd’hui un souci pour David : « Je n’ai pas encore eu l’occasion d’effectuer de grands trajets, ni d’user la totalité de la batterie. Les 300 km, par exemple, je n’ai aucun problème pour les atteindre, sachant que je découvre cette voiture en hiver, avec des températures qui sont descendues jusque dans les -5° C ».

Pour les sports d’hiver à la prochaine saison

Depuis un peu plus de 2 mois qu’il possède son Model Y, le nouvel électromobiliste a parcouru environ 2 500 km à son volant. Ce qui est relativement modéré. Son usage permet de se contenter d’une prise domestique 220 V pour régénérer la batterie : « La nuit suffit à la recharger. Je ne me suis pas encore posé la question de faire installer une borne ».

Un premier long trajet, il aurait pu en réaliser un de suite, pour partir au ski. Il ne l’a cependant pas fait : « La voiture étant toute neuve pour moi, il fallait que je l’apprivoise. Je n’avais pas encore les pneus neige. Je ne voulais pas prendre le risque de descendre avec la Model Y dans les Alpes. Nouveau gabarit, et je ne connaissais pas encore les sensations d’une propulsion sur la neige ».

Cette sagesse légitime a peut-être évité à notre lecteur de vivre une mauvaise expérience : « Il y avait la problématique de la recharge et l’inconnu concernant l’autonomie par temps froid. Ça faisait trop de choses à intégrer, et je n’ai pas voulu me mettre dans la difficulté tout de suite avec la voiture. Finalement, on a fait du covoiturage en famille ».

Peut-être pour la prochaine saison : « L’autonomie réduite par rapport à la Long Range garantira la sécurité du voyage, en devant effectuer les pauses nécessaires à la recharge ».

« Chaque jour, elle m’épate »

Nous sommes en présence d’un véritable fan des mises à jour à distance du véhicule et de la réorganisation de l’interface : « Au fil du temps, la voiture se bonifie. Tout l’écosystème est vraiment très bien fait ». Il cite en particulier l’écran sous lequel tout se regroupe, et le planificateur.

Si des utilisateurs se plaignent concernant la gestion automatique de l’allumage des feux, lui tient un autre discours : « Au départ, quand j’ai reçu le véhicule, j’ai essuyé des appels de phares de conducteurs venant en face. En me renseignant à droite et à gauche, j’ai appris que le réglage n’est pas forcément bien fait à la livraison. J’ai demandé une intervention à Tesla. Depuis ça fonctionne correctement. Le système arrive maintenant à bien identifier au loin les feux, repassant en mode croisement, puis se remettant en phares après ».

Lorsque Max Freyss lui demande en conclusion ce qu’il pense au final de son Tesla Model Y après 2 mois de découverte, David s’enthousiasme : « Chaque jour, elle m’épate, par son silence, par rapport à sa conduite, son écosystème qui permet d’être tranquille sur la route. Cette voiture répond complètement à mes attentes et à mes besoins ».

Toute la rédaction d’Automobile Propre remercie David pour son témoignage et sa disponibilité.

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