Stellantis a signé un partenariat avec Qinomic pour mettre au point une solution de rétrofit, afin de convertir des véhicules utilitaires légers.

Après Renault, c’est au tour de Stellantis de se lancer dans le rétrofit. Et comme pour le Losange, le groupe né de la fusion entre PSA et Fiat/Chrysler vise d’abord le marché des utilitaires légers. Autre point commun avec Renault : Stellantis ne se lance pas seul, il s’est associé à une entreprise pour ce projet.

Le groupe de Carlos Tavares a signé un partenariat stratégique avec Qinomic, “une entreprise high-tech française spécialisée dans les solutions innovantes et durables pour la mobilité”. Les deux parties vont ainsi développer une solution de rétrofit avec l’objectif d’avoir une offre prête à la commercialisation en 2024. Avant cela, il y aura des prototypes qui permettront d’avoir des retours de clients-testeurs.

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Grâce au rétrofit, les propriétaires d’un utilitaire pourront passer d’un moteur thermique à un moteur électrique. Cette conversion s’adresse notamment à ceux qui vont être gênés par la mise en place d’une ZFE, d’autant que les restrictions de circulation sont souvent plus sévères pour les utilitaires et poids lourds. Le rétrofit permet de prolonger la durée de vie du véhicule, sans avoir à en racheter un “entier”.

Et le but rêvé est d’avoir un coût plus abordable pour le conducteur d’un thermique… mais le rétrofit coûte actuellement très cher, même s’il existe des aides. Le fait que des grands groupes automobiles s’y intéressent devrait faire baisser les coûts. Stellantis ne donne toutefois pas de fourchette de prix, et ne précise pas encore quels sont les modèles qui seront compatibles.

Il y a quelques semaines, le gouvernement a annoncé la mise en place d’une enveloppe allant jusqu’à 20 millions d’euros pour développer la filière du rétrofit.