Si les voitures électriques et hybrides rechargeables n’ont représenté que 2 % de l’ensemble des voitures particulières vendues en France l’an dernier, certains constructeurs s’en sortent bien mieux que d’autres. Analyse…
En dehors des chiffres globaux du marché, Automobile-Propre a voulu s’intéresser à la part de véhicules branchés vendus par chaque constructeur en se concentrant sur les marques généralistes et le segment VP. Les résultats sont surprenants !
Porsche, Smart et Mitsubishi dans le club des 20 %
Si l’on considère « hors jeu » Tesla et son offre 100 % électrique, trois marques se distinguent dans notre classement avec un mix électrique supérieur à 20 % de leurs ventes. Point commun à chacune d’elles : une offre électrique bien placée dans un volume de ventes relativement réduit.
Sur la première marche du podium, on retrouve Mitsubishi. Sur 4987 véhicules neufs immatriculés en 2018 sur le segment des voitures particulières, le constructeur a vendu 1312 exemplaires de l’Outlander PHEV. A lui seul, le SUV hybride rechargeable a représenté 26,3 % des ventes l’an dernier. La marque nippone est suivie de près par Porsche dont les ventes ont été boostées par les nombreux avantages fiscaux accordés à ses modèles branchés. Le constructeur boucle ainsi l’année 2018 avec un mix électrique de près de 26 % réparti entre les versions « plug-in hybrid » du Cayenne et de la Panamera.
Seul constructeur à offrir une variante 100 % électrique sur l’ensemble de ses modèles, Smart occupe la troisième place avec plus d’une vente sur cinq réalisée en électrique (21.66 %).
12 % pour Volvo
Sur la tranche 10-20 %, Volvo est le seul constructeur présent. Déclinant désormais l’ensemble de ses nouveaux modèles en hybride rechargeable, le suédois clôture 2018 avec un mix branché de près de 13 %.
Plus de 7 % pour Nissan et BMW
En cumulant les ventes de la version ludospace du e-NV200 et surtout celles de la nouvelle Leaf, Nissan a réalisé près de 8 % de ses ventes en électrique l’an passé, dépassant de peu BMW. Avec 2,2 % de ses ventes en électrique et 5,43 % en hybride rechargeable, le constructeur munichois totalise 7,64 % de véhicules branchés parmi ses ventes 2018. Notons également la belle performance de Mini qui, grâce à la Countryman PHEV, boucle l’année avec un mix électrique de 4,87 %.

Avec 1332 unités vendues, la Mini Countryman hybride rechargeable a représenté près de 5 % des ventes du constructeur britannique.
Kia et Hyundai entre 3 et 4 %
Avec respectivement 4,07 et 3,24 % de mix électrique dans leurs ventes, Hyundai et Kia n’apparaissent pas encore en tête du classement. Une situation qui devrait changer cette année avec la montée en puissance attendue du e-Niro et du Kona électrique.
Kia pourrait même rattraper son partenaire coréen grâce au nouveau Soul EV, prévu à la fin du trimestre. A moins que Hyundai ne parvienne à relancer les ventes de sa Ioniq en annonçant et commercialisant rapidement le modèle équipé de la nouvelle batterie.

Attendu à la fin du premier trimestre, le nouveau Kia Soul EV reposera sur le même groupe motopropulseur que le Kia e-Niro et le Hyundai Kona électrique
Renault à 4,19 %
En France, le constructeur au losange est « pénalisé » par son succès. Noyée dans les plus de 400.000 ventes enregistrées par le constructeur l’an dernier, la Renault Zoé représente « seulement » 4,19 % des ventes VP du constructeur sur l’année écoulée.
Si on compare toutefois les quelque 17.000 Renault Zoé vendues aux résultats de la Clio – écoulée à 123.658 l’an dernier – la citadine électrique s’accapare 12 % du mix du segment.
Les marques allemandes à la traîne
Si BMW et Smart s’en sortent plutôt bien, les autres marques allemandes restent loin derrière. Concentré sur son offre hybride rechargeable, Mercedes se limite à un mix électrique de 2,26 %.
Idem chez Volkswagen et Audi qui comptent respectivement 1,36 % et 1,05 % de véhicules branchés dans leurs ventes. S’il faudra attendre la fin d’année voire le début 2020 et le lancement de la nouvelle gamme ID pour voir un sursaut dans les ventes électriques de Volkswagen, il devrait y avoir plus de mouvement chez Audi. La marque aux anneaux débutera en mars les premières livraisons de l’Audi e-tron. De nouveaux modèles hybrides rechargeables sont également attendus dans l’année.
PSA et Toyota en queue de peloton
Ni les vieillissantes Peugeot iOn et Citroën C-Zero, ni les confidentielles versions ludospace du Berlingo et du Partner, ni l’inutile e-Méhari n’auront permis aux marques du groupe tricolore de tirer leur épingle du jeu. Avec respectivement 0,53 et 0,35 % de mix électrique dans leurs ventes, Citroën et Peugeot sont à la fois pénalisés par une offre branchée noyée dans leurs énormes volumes de ventes et largement dépassée face à la concurrence.
Une situation qui ne devrait que peu changer en 2019, la véritable montée en puissance de des nouvelles offres « full electric » et « plug-in hybrid » du groupe tricolore n’étant pas attendue avant début 2020.
Bon dernier de ce classement des grandes marques automobiles, le roi de l’hybride n’est pas à la fête sur le segment des véhicules branchés. Avec la seule Prius « plug-in hybrid » à son catalogue, Toyota termine l’année avec un petit 0,29 % de mix électrique.
Notons que les « vieilles » C-Zéro et Ion, à savoir strictement la même voiture,
totalisent 2500 ventes ce qui les mets en troisième position du classement.
Que comprendre ? ¨Peut-être finalement qu’une voiture homogène, reconnue fiable,
vendue à un prix désormais presque correct et malgré tout dans un réseau de concessionnaires
bien développé réussit à séduire particuliers et pros (autopartage etc.).
Le tout malgré des défauts évidents : petite taille (VSP diront certains), conception ancienne,
équipement succinct.
Un succès à méditer quand on voit que l’essentiel de l’offre actuelle/en approche est sur
des voitures d’une gamme supérieure, d’un encombrement très supérieur et d’un prix doublé.
>> Une Czimion à 150/200 km d’autonomie serait une navette parfaite pour le quotidien, alors
qu’un SUV moyen à 60 kWh ne remplace pas encore totalement la familiale à tout faire. Vivement qu’un
constructeur vise réellement une production de masse en VE plutôt que la marge unitaire ou l’image de marque.
Là ou les constructeurs font une lourde erreur, c’est d’électrifier des voitures non optimisées en aérodynamique pour ça (d’ailleurs en globalité ça fait 20ans qu’il n’y a plus aucun progrès aérodynamique): électrifier des SUV c’est complètement ridicule, car ces véhicules ont une très mauvaise aérodynamique= ils gaspillent le peu d’énergie que l’on peut mettre dans les batteries actuelles, pourtant, c’est possible de faire BEAUCOUP mieux que les 0,29 de Cx d’une Renault Zoé (et elle le paye par une faible autonomie sur route, même avec la batterie 41KW!), là ou une Hyundai Ioniq n’a que 0,24 de Cx et a une autonomie presque équivalente à la Zoé avec seulement 28KW et un moteur 2x plus puissant…(niveau prix une Ioniq est à peine plus chère qu’une Zoé ZE40 batterie incluse…).Dans les années 80, il y a eu de nombreux prototypes qui démontraient la faisabilité et le gain de consommation apporté par une bonne aérodynamique, ex: Renault Vesta II (1987, taille d’une clio, Cx 0,186, ~45% de gain de consommation), Citroën Eole Cx 0,19 (1986, caisse plus volumineuse que celle de la CX,construite sur un chassis de CX dont le très mauvais…Cx, était de 0,37!!!: la consommation de l’Eole était de 40% inférieure à celle d’une CX de série avec le même moteur 2.5L 138cv à essence, mais une boîte adaptée à la caisse…
Comparaison des consommations instantanées à 120km/h de quelques électriques pour illustrer mon propos:
Hyundai Ioniq: 14,4kWh
Tesla Model 3: 14,7KWh
et ensuite il y a tous les autres:
Hyundai Kona (petit SUV)16,6KWh
Nissan Leaf: 17,1KWh
Renault Zoé:17,3KWh
L’histoire de la VE me rappelle le début de l’Internet, la France était a la pointe de la technologie avec le minitel et ne voulait pas prendre le train en marche. C’est la même histoire qui se répète avec les VE , au lieu que les Renault, PSA développent en toute urgence des VE avec une autonomie des batteries plus importante et un minimum de confort .
Au lieu de ça qu’est ce qu’on trouve sur le marché les tesla, les hyndai les Kia et nous on a la Zoé , obligé de louer la batterie a 99 € par mois .
Ces gens a la tête de ces entreprises quand est-ce qu’ils comprendront avec leur réticences sur les VE , qu’ils vendront plus de voiture thermique quand la concurrence chinoise, coréenne et américaines vont raflé le marché de l’automobile électrique.
Dommage et c’est triste en même temps . l’état aide a hauteur de 6000 € pour les VE pourquoi cet argent ne va pas aux constructeurs automobiles français.
Ah oui j’ai oublié, ils ont peur de détruire des emplois, alors continuer comme ça et dans quelques années si rien n’est fait tout le monde roulera en VE a des prix abordables venues de l’étranger.
en 2019, le même graphique (pour le mix) est attendu avec les VE produit et vendu dans l’année.
Il y aura peut-être des petites évolutions à partir de la 8éme place
le graphique par constructeur lui risque d’être plus mouvementé sur les dernières places.
jaguar devant toyota ? probable
audi devant citroen ? la marche est haute
kia et hyunday étant déjà devant peugeot, peu de risque pour leur place.
Fin 2019 et 2020 plus de 10.000 sion sur nos routes… La bavaroise se commande bien…
Je pense que comme pour tesla chaque client en apportera 2 nouveaux….
Donc, au final, le vrai classement est :
1- Smart avec 22%
2- Nissan avec 7%
3- Renault avec 4%
4- Jaguar…
Et ainsi de suite.
Dans ces comparatifs et résultats, je trouve navrant d’inclure les VHR qui n’ont rien à voir avec le véhicule électrique, cela reste des « fumantes » !
Ne manquerait-il pas quelques constructeur important dans la liste?
Quid de Ford et FCA? Ça sent le zéro pointé pour ces deux là.
Rien n’est encore perdu pour certains constructeurs mais on note déjà le décrochage du Diesel. En 2019, le virage sera certainement encore plus fort à prendre. Et la France n’est pas le marché européen et encore moins mondial. Mais la sortie de virage sera certainement redoutable pour les constructeurs. Le lièvre et la tortue, qu’elles sont ceux qui franchiront où pas la ligne d’arrivé dans le même état que la ligne de départ. Au faite, la ligne de départ ce ne serait le Dieselgate?
Faut il partir avec un seul modèle électrique, une gamme hybride où hybride rechargable où d’une feuille blanche comme Tesla où certains Chinois?
Pour se représenter la pénétration de la Zoé dans son segment chez Renault, on ne peut pas uniquement comparer ses ventes avec celle de la Clio, il faut aussi tenir compte de la Capture. Que représente les parts respectives de ces trois modèles ?
Je suis un fan de la marque TOYOTA depuis très longtemps, avec un minibus LITE ACE de 1993 et un monospace PREVIA de 2001. Je les garde précieusement. Je ne comprends pas que TOYOTA, premier constructeur mondial, ne développe pas une gamme 100 % électrique !? Cela me semble hallucinant de se fourvoyer dans ces véhicules hybrides, thermiques malgré tout, avec de l’essence qui pue. Du 100 % élec SVP ! Un Previa et un Lite Ace 100 % élec SVP pour les familles ! Et avec au moins 60 kWh ou 80 kWh de batteries. Voilà ce que des millions de familles dans le monde attendent !!