Cette année encore, sur la route des vacances, il fallait faire preuve de beaucoup d’imagination pour voir autre chose que des barils de pétrole mobiles le long des routes et plus encore des autoroutes françaises.
Qu’ils soient d’origine française, belge, allemande, hollandaise ou encore anglaise, à quelques rares exceptions près, les millions de véhicules ayant sillonné le réseau routier national avaient en commun le fait de carburer au tout pétrole. Une réalité qui témoigne du retard considérable de l’industrie automobile en matière de transition énergétique.
Un parc roulant toujours aussi dépendant au gazole
Si les ventes de véhicules particuliers diesel ne cessent de reculer au profit de l’essence, de l’hybride et dans une moindre mesure, de l’électrique, la part des véhicules diesel demeure très élevée à l’échelle du parc roulant.
Aux véhicules particuliers à vocation familiale qui carburent encore très majoritairement au gazole viennent s’ajouter les véhicules utilitaires et de loisirs et bien entendu les camions. De fait, sur la route des vacances, les voitures électriques ou les petites citadines à essence sont proportionnellement sous-représentées par rapport à ce qu’elles représentent tout le reste de l’année ou presque. Rien d’étonnant donc à ce que 80% des volumes de carburant vendus restent orientés à la faveur du gazole. Une hyper-dépendance qui illustre le décalage temporel entre d’un coté l’évolution des ventes de voitures neuves et de l’autre celui des différentes filières énergétiques à mettre en place pour suivre l’évolution de la demande.
Sobriété – Efficacité – Renouvelable
Pour celles et ceux qui s’avouent un peu perdu dans les affrontements entre les partisans du moteur diesel (il en reste !), les nouveaux convertis à l’essence, les amateurs d’hybride ou les inconditionnels de l’électrique, un bon moyen d’aborder la question de la transition énergétique est de l’appréhender au travers du prisme Négawatt : sobriété – efficacité – renouvelables.
En associant ces 3 composantes dans des proportions variables selon l’usage et le véhicule, il est assez facile de commencer à réduire sa dépendance au pétrole pour peu qu’on le veuille vraiment.
Point important : en la matière, atteindre l’excellence n’est définitivement plus un problème de prix puisqu’une modeste C-zéro/iOn d’occasion rechargée via de l’électricité issue de sources renouvelables permet de se hisser sur la plus haute marche du podium ! Une solution certes peu recommandable lorsqu’il s’agit de partir en vacances en famille mais qui constitue en revanche une alternative toute indiquée pour les nombreux ménages qui possèdent au moins 2 véhicules au foyer.
Pour les plus modestes et/ou les urbains, il existe une autre solution encore moins chère et plus efficace : le vélo à assistance électrique. A raison d’une consommation électrique 20 à 30 fois inférieure à celle d’une C-zéro, le vélo à assistance électrique est le champion toute catégorie de l’efficacité énergétique dès qu’il s’agit de transporter une personne seule en milieu urbain sur quelques kilomètres seulement, même en présence de dénivelé important.
Autre exemple, encore plus basique : la combinaison petite voiture essence + éco-conduite + E85 en mélange. Bien qu’officiellemement les véhicules à essence[1] ne soient pas conçus dès l’origine pour pouvoir rouler à l’E85, sur les forums et autres blogs spécialisés, on trouve de plus en plus de témoignages d’automobilistes qui roulent couramment avec ce carburant, le plus souvent en mélange avec le SP95-E10.
Si la production d’éthanol à très grande échelle à partir de betterave à sucre n’a rien de très écologique, le bilan CO2 sur l’ensemble du cycle de vie comparativement à l’essence sans plomb issue du pétrole reste favorable. C’est donc un moyen simple et financièrement intéressant de réduire sa dépendance au pétrole sans trop modifier ses habitudes sinon celle de devenir un adepte de l’éco-conduite pour contenir la surconsommation généralement engendrée par l’E85.
Un panel de solutions pour réduire la dépendance au pétrole
Pour espérer infléchir sérieusement la consommation annuelle en carburant routier[2], il faut donc agir sur tous fronts : celui de la sobriété d’abord, en continuant à mobiliser la société civile et les autorités locales compétentes contre l’ennemi public n°1 que constituent les millions de petits trajets effectués quotidiennement par les automobilistes. Des trajets synonymes de gaspillage qui encombrent inutilement les routes aux heures de pointe et aggravent de fait la congestion et la pollution un peu partout en France, notamment en ville.
Celui de l’efficacité ensuite. Si sur ce point, la balle est clairement dans le camp des constructeurs, encore faut-il que les consommateurs affichent une préférence marquée pour les modèles les plus efficaces, ce qui hélas est loin d’être la tendance actuelle malgré l’urgence à réduire la dépendance au pétrole.
Les renouvelables enfin, en préférant les véhicules capables de s’affranchir au moins partiellement des carburants pétroliers.
A ce sujet, on ne peut que déplorer la stratégie mono-orientée du bonus-malus qui depuis 2016 ne profite plus qu’à électrique. Une erreur majeure si l’on en juge à l’évolution des ventes de véhicules électriques ainsi qu’à l’évolution des émissions de CO2 moyenne des véhicules neufs. Un manque de discernement qui conduit à ne plus faire de distinguo entre une Prius IV ou une Ioniq hybrid et nombre de SUV diesel exemptés de malus qui dans la vraie vie émettent pourtant jusqu’à 50% d’émissions de CO2 en plus ! Une réalité qui trahit une nouvelle fois le poids excessif des lobbys qui ajustent à leur guise les barèmes du bonus-malus écologique de sorte que les modèles les plus populaires ne soient pas trop impactés par ce dispositif.
Un système devenu inefficace au fil des ans, qui a l’immense défaut de reposer sur des valeurs d’émissions totalement déconnectées de la réalité et des usages.
La révolution continue de se faire attendre
Entre d’un coté les usages qui continuent d’être ce qu’ils sont, et de l’autre, l’offre constructeur désespérément figée à l’époque du toujours plus, la transition énergétique dans le secteur automobile a bien du mal à passer à la vitesse supérieure.
Et vous, qu’en pensez-vous ? La transition énergétique dans le secteur des transports est-elle déjà une réalité bien palpable dans votre quotidien ? Faite vous au contraire partie de ceux qui attendent encore et toujours l’arrivée de nouveaux produits et services pour pour enfin prendre part à ce véritable défi collectif en faveur d’une mobilité plus durable ?
[1]Parmi les véhicules les plus souvent cités pouvant rouler sans modification à l’E85, on trouve notamment la célèbre Toyota Prius/Prius+, le trio 108/C1/Aygo équipé sur petit 3 cylindre essence ainsi que d’autres modèles utilisant ce moteur, etc…
[2]Depuis plusieurs années, la consommation annuelle en carburant routier en France Métropolitaine s’établit autour de 50 Mm3, le gazole représentant à lui seul environ 80% du volume total consommé.
polution,gas oil ,voitures propes etc etc etc cela me fait rire un peu! et les fusees qui crachent des milliers de degres transperçant la couche d’ozone??le kerozene des avions ,les gros bateaux de croisieres,portes contenairs de chine ou autre pays ,cargots etc qui fonctionent au fuel lourd pour certains (des tonnes de fuel;;;) Et les sports mecaniques? F1 ,24 heures du mans ,le bol d,or ,le paris dakar,enduropale et bien d,autres rallies ,speed way ,et j,en passe la liste est longue!! tout ces milliers de litres de carburant ??? ET on nous ( emmerde )pardon pour ce mot ,ceux qui roulent en diesel ,ce qui est mon cas,de plus je me chauffe au mazout je n’ai pas le choix ,je suis locataire,la chaudiere est tout ressente ;alors ceux qui n’ont pas les moyens de changer de voitures car petit salaire et famille a nourrir ne les pointons pas du doigt ! Car nous sommes tous concernes pour la pollution ! J’habite en campagne ,j’ai 64 ans retraite,ma femme travaille encore et je fais 50 km par jour pour son travail sans compter courses, medecin ou autre!! Alors energie nouvelle :electrique,renouvelable,rechargeable hybride ou autre oui il faudra changer les comportements de nous tous mais a quel prix ?? L’electricite serais la meilleure des solutions ;eoliens ,panneaux solaire ,barrages hydrolique , peu etre de nouvelle centrale nucleaire , je ne l’espere pas et les dechets ou va t’on les stocker ,, Bref, tout le monde n’est pas encore pres d’un grand changement a mon avis et quand a moi desole mais je conserverais le plus longtemps possible ma voiture diesel qui roule tres bien et est tres tres souvent au garage pour entretiens ! Allez j’espere que je n’ai blesses personnes car je pense que je suis pas loin de la verite ! Vous pouvez me repondre si vous le voulez j’en serais ravi ,
Ah oui je voulais ajouter aussi que moins les voitures consomment, plus l’usage de la voiture augmente donc plus la pollution augmente. Ce sera la même chose avec la voiture électrique.
Quand les milliards de chinois auront tous deux voitures comme en Europe, ce sera l’apothéose avant la chute finale.
Il ne faut pas se leurrer, avec un principe économique basé sur la croissance, tant que le pétrole fera gagner de l’argent, il sera extrait jusqu’à la dernière goutte.
La voiture électrique ne change rien car plus de technologie implique plus de consommation de ressources (dont le pétrole). Tout au plus la pollution atmosphérique est déplacée ailleurs et éventuellement dans les autres pays.
En fait la transition énergétique est une chimère. Elle imposerait que tous les Etats se mettent d’accord avec des intérêts tous divergents. Déjà que cela ne fonctionne pas dans l’UE alors ne parlons pas du monde.
Il faudrait imposer un protectionnisme pour favoriser les productions locales mais il y a l’UE (article 63) et l’OMC qui veillent au grain pour que le libre-échange perdure.
Par rapport aux groupes de pression dont vous fustiger l’action, il faut savoir que celle ci est permise par l’UE (qui est une construction anti-démocratique par essence). Quitter l’UE permettrait de les interdire comme c’était le cas il n’y a pas si longtemps en France.
Bonjour Guillaume,
il faut lire ceci surtout tellement c’est ahurissant à lire…
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/09/11/20002-20180911ARTFIG00319-l-executif-a-lui-meme-contribue-au-ralentissement-economique.php
… » le PIB de la France n’a en effet progressé que de 0,2 %, douchant les espoirs de redressement rapide des comptes publics. À Bercy, les raisons de ce décrochage ont été finement analysées et s’expliqueraient, affirme-t-on, par deux séries de facteurs… exogènes.
«D’abord, il y a les raisons internationales: la hausse du prix du pétrole, supérieure de 7 points à nos prévisions, et la baisse de la demande internationale adressée à la France, avancent les entourages des ministres Bruno Le Maire et Gérald Darmanin.Ensuite les facteurs domestiques: le calendrier des vacances de Noël, les mouvements sociaux…» Bref, une série d’événements malheureux qui aurait temporairement contrarié le plan de redressement du pays. Et dont l’exécutif ne serait, en filigrane, pas responsable.
Arbitrage difficile
La vérité, comme toujours, est plus complexe. Ne lui en … » …
la VErité, comme toujours, est plus co2mplexe… ah bein ça, c’est sûr !!!!! donc si en haut ils en sont toujours là, avec les moyens qui en plus sont les leurs, faut pas chercher bien loin pourquoi en bas c’est pareil !? à suivre.
Donc le concept de transition énergétique est apparemment tout aussi abstrait pour ceux qui sont aux manettes en France. Et c’est sans doute cela le plus grave… après, qui est réellement aux manettes surtout dans la globalisation actuelle folle et sans limite.
Pendant ce temps-là aux USA qui attendent l’ouragan Florence, le président Trump dit à Apple, si vous voulez vendre aux USA, il faut produire aux USA… ou LOCAL = LOW CO2 ?! et Apple répond, forcément, avec ses 300 milliard de dollars de trésorerie planqués aux paradis, c’est trop cher de construire des usines aux USA ?! sic… forcément, ils en ont tellement profité eux aussi… et patati et patata… et la plus grande usine LOW COST au monde soit la Chine répond elle ceci ce matin !
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2018/09/12/20002-20180912ARTFIG00066-guerre-commerciale-la-chine-evoque-un-tres-grave-danger.php
« Les autorités chinoises ont mis en garde ce mercredi l’administration Trump contre les conséquences du protectionnisme sur l’économie mondiale. Sourd aux critiques, le président américain a réitéré sa menace de taxer l’intégralité des produits chinois entrant sur son territoire. »
Alors, la vraie question de fonds reste entière : le climat qui se dérègle à vitesse grand V est t’il la plus grave menace à ce jour et de très loin à moyen long terme pour l’espèce humaine ou le co2mmerce international fou et sans limites à court terme, sans un protectionnisme éclairé ?!
« on ne résoud pas un problème avec les modes de pensées qui l’ont engendré » disait Einstein, la pensée économique dévastatrice « dominante » du libre échange de capital et de pétrole elle n’a pas bougé d’un pouce, et le changement climatique s’aggrave ? so watt ?! à suivre. On choisit de préserver la ViE ou on choisit de préserver l’argent roi, le co2mmerce, le délire général…
Toujours un peu le même discours militant qui ne convainc que les – déjà – convaincus. Dommage. En outre, un peu contre productif le discours par endroits. Si le lobby du pétrole arrive à orienter les aides, alors il est devenu très mauvais lobbyiste. Si le diesel urbain a longtemps bénéficié du bonus de manière assez illégitime, mais alors qu’il n’y avait presque pas d’alternatives rappelons-le – il est totalement dans le rouge désormais. Quant à l’essence, c’est à peine mieux. Comme vous le dites, le grand gagnant est l’électrique pur. Or c’est quand même un peu l’aboutissement logique du bonus-malus de plus en plus contraignant depuis 8-9 ans. Sauf que l’offre en face ne suit pas assez vite que le diesel a atteint sont niveau historique, ce qui n’était pas dur à prévoir, et que les français se sentent coincés, pris en étau, victime de ce processus, en tout cas dans le neuf.
Ne pas oublier que l’hybride classique a bénéficié pendant des années du bonus. Les VHR ont eu très peu de temps pour en profiter, en revanche. Mais dans le 1er cas, le succès des ventes suppose la baisse voire l’accès des aides, comme ce fut le cas des chaudières à bois à haut rendement et des panneaux solaires. Ces aides sont des effets leviers pour porter un marché de niche vers le marché de masse. Une fois que c’est fait, c’est terminé. Donc certes, pour l’hybride, on aurait aimé que cela dure un peu plus, et plus encore pour les VHR que je n’aime pourtant pas trop. On sent une logique budgétaire et c’est ça qui agace.
Mais, il est normal que les VE soient les mieux les aidés. Il faudrait par contre une incitation baisser les couts, avec des palliers d’aides. Par d’aides au delà de 50000€, puis des taux qui augmentent. Un VE à 45-50 k€ aurait 5% d’aides, puis de 5% en 5% jusqu’à 15€ par exemple.
Les autres technos n’ont pas vraiment fait leurs preuves, je pense surtout à l’hydrogène, qui pour moi devrait se concentrer sur les transports collectifs et de marchandises à gros tonnage, terrestres comme maritimes. Les diesels propres, n’en parlons pas.
Quant aux carburants de type éthanol, et bien c’est déjà fait via le carburant, je ne vois pas quoi faire de plus. Seuls les bio-carburants non agricoles mériteront vraiment notre attention : algues, urine, biomasse de déchets verts … mais pas de surfaces de terres agricoles pour rouler, alors qu’on a le VE qui arrive à vitesse grand V, c’est illogique.
Moi je ne m’en fou pas du tout, mais c’est toujours les même qui payent et cette argent n’est même pas réinjecté dans la recherche pour l’hydrogène ou d’autre moyens renouvelable et ne créant pas de déchets.
Je veux bien qu’il existe des petites citadines ou vélos électriques.
J’habite à la campagne j’ai peu de kilomètres à faire pour aller au boulot, mais sur une route ou il n’y a pas de bas côtés et des poids lourds à 90km/h quand ce n’est plus. Il y avait un chemin, je l’aurais bien emprunté, mais la mairie l’a fermée à la demande d’une entreprise… Le profit avant les déplacements.
J’ai 45 kms à faire pour le moindre magasin spécialisé, et tous les petits commerces fermes les uns après les autres.
J’ai 250kms à faire pour voir ma famille. Et oui maintenant quand on veut du travail on ne peut pas rechigner à aller plus loin.
Et je pars en vacance.
Nous payons les TVA, les taxes carburants et autre économie punitive. Cette argent la on ne l’a plus pour investir dans une voiture évolué.
Alors non, il y a plein de personnes qui sont intéressé, et qui veulent bien, mais ne voient tout simplement pas comment (financièrement ou techniquement).
Pour rouler à vélo il faudrait des pistes cyclable et des réseau de chemins. N’oublions pas que l’électricité est faites à partir du nucléaire. Quand on s’intéresse à des déplacements propres, c’est pour qu’il y ait le moins d’impact possible sur l’environnement.
Il faut que l’on s’indigne plus fort, pour qu’il y ait plus d’effort de fait avec notre argent.
Nous allons tous passer à l’électrique ? Bon bein je vais aller dire aux pays de l’est et d’Afrique qu’ils auront le double de déchets à enfouir pour l’avenir, mais c’est pour la « transition énergétique »…
Déjà que l’hiver on nous demande de baisser le chauffage,que ferons nous quand on roulera tous à l’électrique ?
Tous cela m’inquiète. J’espère que des recherches sont mené pour l’hydrogène ou autre. Qu’il n’y a pas que des gens qui profite des restau 4 étoiles et villa privée à nos frais.
J’espère que le recyclage des déchets se fera de plus en plus. Car à aujourd’hui il faut quand même regarder que dans les déchetterie on nous dit « oh cela est enfoui car il n’y a pas de filière ou alors ce n’est pas rentable de le recycler ».
Pour qui ce n’est pas rentable ? Pour l’environnement ?
Indignons-nous !
Il faut que tous le monde est une solution pour vivre. Personne ne demande à utiliser du pétrole, juste à aller au travail, avoir un logement, des vacances, des enfants, manger sainement. Vivre.
Carlos Ghosn : «Priorité à la voiture électrique»… c’etait en 2009.
http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2009/06/27/01006-20090627ARTFIG00128–priorite-a-la-voiture-electrique-.php
Pour 50% des automobilistes : porte monnaie comme priorité absolue sur les carburants sans autre considération, conduite automobile criminelle, détecteur de police et de radars branché, téléphone sur l’oreille, bourré de benzodiazépine, l’œil torve, collé au cul de votre pare-choc, en diesel défapé. C’est dur d’être patriote, croyez moi…
Pour moi j’ai bien diminué le prix de mon litre d’essence = la formule 20 litres de super 95 E 10 et 10 litres de E 85 etanol dans ma Yaris hybrid de 2014.J ‘ai méme l’impression qu’elle tire mieux.
C’est surtout qu’à part quelques intégristes sectaires tout le monde s’en fout. Ce qui compte en premier c’est le porte feuille. Et quand une citadine électrique coûte le prix d’une routière, le choix est vite fait…
Ah, il manque la solution scooter/moto électrique. Je viens de faire 270 kms avec ma moto électrique pour rejoindre la région parisienne en cette fin d’après-midi. Bien sûr, arrivé dans les bouchons parisiens, ma moto n’a pas été stoppée pour si peu. Pour les commuters avec des TC peu présents, ça peut remplacer une voiture, plutôt que d’avoir 2 voitures au foyer. Bon ok, il y a des jours où il faut être motivé et que l’organisation familiale le permette. Mais ça fait partie des solutions. Après, se jouer des bouchons, je commence à y prendre goût…
Dans la réalité, c’est-à-dire pas sur site, tout le monde se fout royalement de la transition énergétique.
Donc, c’est simple : les VE se développeront le jour où ils coûteront a maxima aussi chers que leurs équivalents VT avec des performances, si ce n’est équivalentes, au moins comparables.
En gros, qu’est-ce qui se vendrait actuellement par exemple : un SUV de 4.4 m, avec 80 kWh de batteries, pour 300 km d’autonomie sur autoroute, avec une capacité de recharge à 150 kW (donc batteries avec refroidissement actif) pour environ 25/30 k€ bonus déduit. En gros, un KIA Niro à 35 k€ sans le bonus. Qu’est-ce qui ne se vend pas ? Une ZOE.
Ce que j’ai fait le samedi 8 septembre dédié à la mobilisation générale pour le climat ?
J’ai commandée ma deuxième ZOE, livraison mi novembre.
Et vous ?
Pour le constat c’est un bon résumé.
Pourtant toutes les bonnes solutions existent, je n’ai pas dis parfaite. Alors pourquoi cela fonctionne bien chez nos voisins et quelques fois beaucoup moins bien chez nous les Gaulois!
Il y a des progrès indiscutables sur le réseau de recharge. L’offre se développe sérieusement, en 2013 le choix était très limité aujourd’hui même si les lobies font tout pour nous interdire l’Ampera E où retarder les Ioniq et autre Kona. On peut acheter neuf où d’occasion des VE. Il y a même des bus électriques dans ma ville.
Alors i3 et C-Zéro … on est depuis 2012 proche de 100 000 km et les vieux thermiques quittent petit a petit la famille. On attend pas les autres pour essayer d’agir. Même si on n’est pas parfait dans tous nos actions, on agit.
A mesure que la capacité à stocker de l’électricité à bord du parc de VE augmente, d’autres perspectives gagnent en pertinence : avec des compteurs électriques intelligents, l’ensemble des véhicules électriques reliés au réseau au moment de la charge devient une réserve tampon pouvant résorber des pics de production ET lisser des pics de consommation.
Le client ayant une autonomie supérieure à ses besoins prévisionnels peut revendre une partie de la contenance de ses batteries à un tarif qui lui serait avantageux, et ce à un moment où le réseau est sous-alimenté. Celà délesterait les centrales à charbon qui démarrent au moment où la consommation sur l’ensemble du réseau atteint des sommets…
Cette idée sera d’actualité quand le parc de véhicules électriques aura atteint disons un dizième du parc total.
L’idée m’est venue quand, après une grève des routiers, le pompiste voisin me disait que maintenant que tout le monde s’était précipité pour remplir son réservoir, il pouvait prendre quinze jours à un mois de vacances. La plus grande réserve de carburant du pays étant… la somme des réservoirs remplis complètement et non pas à moitié comme en temps normal !
La transition est en partie faite pour moi: un vélo électrique pour aller au travail (20km/jour) , une zoe 22kw d’occasion pour ma femme (50km/jour) et une pompe à chaleur pour chauffer la maison et l’eau chaude.
Et les trajets de mois de 500km en zoe 40kw louée en attendant une Zoe à 60kw.
C’est possible.
Le panel de solutions est assez séduisant. En somme restez chez vous et tout ira bien. Je ne suis pas certain que l’auteur de cet article applique lui-même ces conseils.
Si les choses étaient aussi simples qu’on veut bien le dire avec la transition énergétique, il y a bien longtemps qu’on l’aurait définitivement adoptée.
Dire qu’installer des panneaux solaires permet d’avoir l’électricité gratuite, est aller un peu vite en besogne. il faut intégrer le coût, l’entretien, et les pannes qui peuvent vous tomber dessus, sans oublier aussi le contrat que vous devrez conserver chez votre distributeur pour compenser les absences de production.
L’autonomie totale est possible, mais à quel prix ?
Je pense que les VT ont encore de beaux jours devant eux.
Vérité parle tout seul…….
Le VE participe a la transition , car il est moins pire que le VT .
Après avoir des véhicules de 1500kg pour déplacer 1 personne a toujours été du gaspillage énergétique.
Les véhicules électriques sont trop chers pour les prestations offertes. Fin de l’histoire.
La zoé est une escroquerie en bande organisée. Elle revient plus cher que tout les voitures thermiques de même catégorie.
Aujourd’hui, seul le kona et éventuellement la leaf (hors problème de surchauffe) correspondent à des voitures normal et comparable à des thermiques. Et malgré le bonus, elle sont au mieux 5000 euros trop chère.
Que les constructeurs propose la même dispo et les même prix hors bonus pour leur thermiques et leurs électriques, et vous verrez que cela se vendra comme des petits pains.
Un VE ne participe aucunement à la transition énergétique
La première chose à faire c’est sortir de l’autosolisme.