Le 2008 reçoit un nouveau visage et une toute nouvelle fiche technique. L’autonomie dépasse désormais les 400 km.
Le dernier 2008 a été lancé après la dernière 208. Mais c’est bien le SUV urbain de Peugeot qui est rafraîchi en premier. L’occasion pour la version électrique d’adopter les améliorations déjà annoncées sur d’autres modèles utilisant la base e-CMP. La meilleure autonomie devrait rendre la version branchée plus attirante, bien qu’elle ait déjà représenté 17 % des ventes de 2008 en 2022.
Ce qui change à l’extérieur
Après la 508, le 2008 est le deuxième modèle à recevoir la nouvelle signature lumineuse avant, imaginée pat Matthias Hossann, qui a pris la relève de Gilles Vidal à la tête du design Peugeot. Cette signature est composée de trois griffes lumineuses verticales, qui sont ici logées dans un insert noir brillant. Avec la finition GT, les griffes se prolongent dans les optiques full LED. La proue intègre de nouvelles grilles de calandre, qui mettent en valeur le nouveau logo de la marque.
À l’arrière, seule la signature lumineuse est modernisée. Le nouveau 2008 existe en six couleurs, dont le nouveau Blanc Okenite. Il y a également de nouvelles jantes, de 16 à 18 pouces, dont certaines au design surprenant.
Ce qui change à l’intérieur
À bord, c’est le quasi statu-quo. Peugeot ne touche pas aux éléments du i-Cockpit, mais les modernise. Toutes les versions auront maintenant en série un écran tactile 10 pouces (les premiers niveaux ont actuellement 7 pouces). L’instrumentation numérique 10 pouces reçoit un nouveau look. L’affichage 3D est réservé au haut de gamme GT.
Parmi les petites évolutions esthétiques, il y a le nouveau blason sur le volant et l’éclairage d’ambiance est peaufiné (couleurs inédites, coordonnées avec celles de l’écran central). Toutes les selleries ont été revues. La GT peut en avoir une en Alcantara.
Côté technologie, Peugeot met en avant un chargeur à induction plus puissant, des caméras de stationnement désormais HD ou des prises USB plus nombreuses (jusqu’à trois USB-C et une USB-A).
Ce qui change pour la technique
Tout, ou presque ! Le e-2008 adopte à son tour le nouveau moteur électrique des véhicules urbains et compacts de Peugeot, c’est-à-dire un bloc de 115 kW, contre 100 kW précédemment. Ce qui fait 156 ch au lieu de 136 ch. Ce moteur est promis moins gourmand en électrique. À cela s’ajoute une nouvelle batterie de 54 kWh, contre 50 kWh auparavant. Résultat : l’autonomie fait un bond en avant. Alors qu’elle était plafonnée à 345 km, elle atteint maintenant 406 km.
Côté recharge, rien ne bouge : il y a en série un chargeur monophasé 7,4 kW. Le triphasé 11 kW restera en option. Pour la recharge rapide, c’est 100 kW max. De quoi passer de 20 à 80 % de charge en 30 minutes environ.
Le nouveau e-2008 sera lancé cet été.
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Quand on est conducteur de Tesla ou de Leaf ou de …. il n’est simplement pas possible d’accepter une voiture ou il faille garder le pied sur le frein pour qu’elle reste arrêtée en mode D, par exemple à un stop. Car appuyer sur le frein reste une exception. Et lors de mon essai (également chez Renault) la voiture continuait à avancer. Si ça ne me grnerait pas de passer de Tesla à une voiture plus sage et classique, ce défaut est pour moi rédhibitoire .
A quand la même mécanique sur une 208 ?
Je ne ferai pas de commentaire sur l’aspect du 2008, mais je note que le groupe Stellantis n’a toujours pas intégré qu’une telle voiture peut avoir besoin de tracter une remorque.
Là rien n’est prévu quand dans le même temps les chinoises MG ont en accessoire un attelage.
Je ne parlerai pas de Tesla qui a depuis longtemps pensé qu’un conducteur qui aime et respecte sa voiture préfère tirer une remorque pour y charger des déchets verts pour la déchetterie du coin.
Mais çà en Europe on est passé à coté et ce n’est pas envisagé par les ingénieurs
Cool 😎.
Toujours aussi laide cette 2008…
Sur le moteur « 100 kW » il y avait une petite malhonnêteté de PSA.
Les 100 kW ne sont accessibles qu’en enclanchant manuellement le mode Sport, après chaque démarrage du véhicule.
C’est toujours le cas pour le moteur emotors ?
Sur les 115 kW combien sont réellement disponibles au démarrage sans mode Sport ?
Ce qui est formidable avec les articles de presse qui sortent quand le constructeur le décide évidemment (MR FERRIERE ne s’est pas levé à 4H du matin) c’est les mots employés, nouveau moteur, nouvelle batterie, c’est trompé le consommateur, est-ce qu’un restylage est une nouvelle voiture ? non.
Ici c’est une évolution technique et chimique, il n’y a rien de nouveau.
Stellantis n’est pas au niveau, ils vendent parce qu’ils sont encore peu nombreux sur le marché, mais l’arrivé des R4/R5 et ID2 va leur faire drôle.
Pour mon conseil, c’est KONA chez Hyundai qui n’a aucun mal à faire mieux.
avec 4 KW de plus l’autonomie fait +60 km!!!
Je dis chapeau…
Et dans le même temps, Hundai dans son e-Kona ou Kia dans son Niro EV (eux aussi dans une plateforme non dédiée), logent 65 kWh de batterie …
Quel dommage de ne pas faire pareil, car avec le moteur Leroy-Sommer qui semble efficient, cela aurait permit d’être dans la course, pour un VE à vocation famillial (véhicule principal)…
Mais, comme d’habitude, Tavares a dû dire non aux ingénieurs, pour les investissements nécessaires .
Là encore, aucune mention de Emotors… C’est pourtant un changement majeur ! On passe d’un GMP Continental fabriqué en Chine, à un GMP Emotors (Joint-venture Nidec Leroy-Somer / Stellantis) fabriqué en France