Tout juste avant Noël dernier, nous avons publié un article sur l’augmentation des prix aux bornes du réseau Ouest Charge. Plusieurs d’entre vous nous ont signalé des scénarios similaires sur d’autres maillages, en particulier pour Belib’. En outre, nous avons été directement contactés par un syndicat de l’énergie qui espère la mise en place du fameux bouclier tarifaire annoncé par Emmanuel Macron. Il lui permettrait de proposer le plus longtemps possible un service plus accessible aux électromobilistes.
Ouest Charge
Pour rappel, une augmentation très importante des tarifs avait été annoncée par un message électronique de l’opérateur du réseau Ouest Charge, applicable à partir du 20 janvier 2023. Pour exemple, avec les bornes 22 kW AC, le kilowattheure passera de 0,22 à 0,49 euro TTC.
Avec un certain flou, le premier message reçu en ce sens par de nombreux utilisateurs laissait penser que ce scénario concernerait les 7 départements qui forment le maillage en Bretagne et dans les Pays de la Loire. Il s’agit des Côtes-d’Armor, du Finistère, de l’Ille-et-Vilaine, de la Loire-Atlantique, de la Mayenne, de la Vendée et du Maine-et-Loire. Ce dernier, cependant, ne connaîtra pas d’augmentation toute prochaine. Il semblerait d’ailleurs qu’il ne soit pas le seul, et que d’autres départements du maillage aient statué sur une courbe moins forte.
Chez Automobile Propre, nous avons beaucoup apprécié que le SIEML (Syndicat intercommunal d’énergies de Maine-et-Loire) prenne la peine de nous contacter directement pour nous en expliquer la raison. « Restant chacun souverain quant à la tarification de leurs bornes respectives », les 7 syndicats départementaux d’énergie avaient fait le choix d’une « harmonisation des tarifs » afin de « faciliter l’interopérabilité et l’itinérance interdépartementale ».
Le cas particulier du Maine-et-Loire
Les tensions sur le marché des énergies ont mis à mal l’équilibre budgétaire de plusieurs de ces établissements, au point de ne plus pouvoir tenir le principe d’une grille tarifaire unique. Arrivé un peu plus tardivement que d’autres départements dans le réseau Ouest Charge, le Maine-et-Loire ne sera soumis au renouvellement de son contrat de fourniture d’électricité qu’au 1er janvier 2024.
En attendant, le SIEML « s’efforce de maintenir le plus longtemps possible sa politique tarifaire incitative ». Seule évolution majeure concernant ce territoire, et à laquelle nous adhérons : « La mise en place de pénalités pour les véhicules ventouses pénalisant les autres usagers ».
Responsable Technique IRVE pour cet établissement, Julien Gerault souligne toutefois que si le SIEML devait subir également dans un an « une hausse extraordinaire » au niveau de la fourniture d’électricité, il serait aussi « contraint de revoir ses prix ». A moins que… Au syndicat d’énergie du Maine-et-Loire, on « compte énormément sur les mesures que l’Etat devrait mettre en place à la suite de l’annonce faite par le président de la République lui-même d’étendre le bouclier tarifaire aux bornes de recharge ».
Bouclier tarifaire de la recharge
D’une certaine manière, et indirectement, le bouclier tarifaire de la recharge existe déjà. Il profite aux électromobilistes qui peuvent faire le plein en énergie de leurs voitures électriques depuis chez eux. Après une première hausse contenue de 4 % en 2022, le prix de l’électricité pour les particuliers connaîtrait une nouvelle progression au 1er février prochain, limitée à 15 %, et déconnectée par rapport à l’évolution des cours sur les marchés.
Conscient que des tarifs dissuasifs appliqués aux bornes de recharge compliqueraient l’adoption de la mobilité électrique par les automobilistes qui ne peuvent brancher une voiture électrique chez eux ou sur leur lieu de travail, Emmanuel Macron a lâché en octobre dernier l’idée d’un bouclier tarifaire spécifique. Et depuis, plus rien ! L’action était attendue pour le début de la présente année. Dans quelques jours, peut-être…
Un sénateur en attente de réponse
Début novembre 2022, le sénateur Gilbert Roger, de la Seine-Saint-Denis, a souhaité obtenir de légitimes précisions. Il avait mis en avant des recharges pouvant coûter aussi chères qu’un plein de gazole. Et souligné l’opacité des tarifs : « Les prix actuels proposés par des sociétés privées ne sont pas transparents et peuvent inclure les coûts des loyers, de la construction des bornes ou autres frais d’enrichissement de l’entreprise : le tout très loin du prix réel du kilowattheure ».
D’où sa question : « Quand et comment le gouvernement va-t-il prendre les mesures nécessaires à la transparence et à la réglementation des prix de l’électricité sur les bornes de recharge ? ». Et de préciser : « Sans cela, la conversion à l’énergie électrique pour le transport sera un échec ».
Référencée 0240S, et publiée au Journal officiel du Sénat le 3 novembre dernier, son inquiétude n’a toujours pas reçu de réponse du ministère de la Transition énergétique habilité à lui répondre.
Belib’ sous le feu des médias
A la suite de notre article sur l’augmentation des prix du réseau Ouest Charge, plusieurs de nos lecteurs nous ont informé du scénario réservé par TotalEnergies pour le maillage francilien Belib’. Et puisque c’est la région parisienne qui est touchée, les grands médias se sont emparés du sujet. « La hausse des prix aux bornes Belib’ met les clients sous tension », a par exemple titré Le Parisien. « Une forte revalorisation du prix de recharge sur les bornes publiques », indique Le Monde.
Un de nos lecteurs, auquel nous comptons donner la parole de façon plus large, nous avait prévenus fin décembre dernier de l’augmentation des tarifs Belib’. Il résumait : « C’est très simple, les tarifs vont prendre au minimum 65 % la nuit et tripler le jour ». La situation antérieure lui convenait : « Jusque-là, les tarifs étaient très raisonnables avec notamment 20 centimes le kilowattheure la nuit (à partir de 20 heures), et 55 centimes par tranche de 15 minutes de recharge la journée (ce qui fait 32 centimes le kWh à peu près à 7 kW de puissance) ».
Il trouve scandaleuse l’apparition d’une double facturation au temps et à l’énergie délivrée : « Habituellement, c’est soit l’un, soit l’autre en France, et ça tend vers la tarification à l’énergie. Là, c’est la double peine ».
Nouveaux tarifs Belib’ ?
S’appliquant uniquement sur les offres Moto (jusqu’à 3,7 kW de puissance) et Flex (7 kW), la part au kilowattheure est fixe : 0,55 euro TTC. Sauf pour les abonnés Belib’ qui résident à Paris et rechargent entre 23 et 8 h 00 le lendemain matin, où les chiffres descendent à 0,30 euros.
La part au temps est calculée par tranche entamée de 15 minutes. A l’exception des bornes 50 kW (Boost+) où l’unité est la minute (0,50 euro pour les visiteurs ; 0,45 euro TTC pour les abonnés, qu’ils résident ou non à Paris). Avec l’offre Boost (22 kW), c’est 2,30 euros le quart d’heure entamé, à moins d’être abonné (2,15 euros).
Ca se complique sérieusement pour la proposition Flex simultanément facturable au temps, comme nous l’avons déjà vu. On ajoute 0,78 euro toutes les 15 minutes pour les visiteurs, ou 0,60 euro pour les abonnés. Si en plus vous résidez à Paris, vous payez moins cher du quart d’heure en tarification de nuit : 0,20 euro entre 20 et 23 h 00, mais seulement 0,05 de 23 et 8 h 00.
Si on ajoute que l’abonnement est facturé 7 euros TTC à l’année, et qu’au-delà de 14 heures consécutives de branchement une pénalité de 10 euros TTC est facturée toutes les 60 minutes, c’est simple, non !? Et encore, nous ne sommes pas entrés dans le détail du tarif Moto. Nous vous laissons retrouver tout cela sur le site dédié.
Combien pour un plein de 50 kWh chez Belib’ ?
Nous avons voulu découvrir le prix d’une recharge de 50 kWh chez Belib’. Déjà au tarif Flex. Calculons en premier la part pour l’énergie qui sera la même pour tous, en dehors de la tarification de nuit. Pour 50 kWh à 0,55 euro l’unité, ça nous donne 27,50 euros.
Voyons maintenant pour le temps de branchement. A la puissance maximale de 7 kW prévue pour cette formule, il faudrait a minima 7 heures et une tranche entamée de 15 minutes de branchement, soit 29 périodes de 15 minutes. A 0,78 euro pour un visiteur, ça nous fait 22,62 euros, auxquels s’ajoutent les 27,50 euros, pour un total de 50,12 euros.
De quoi réaliser 400 kilomètres avec une consommation moyenne plutôt basse de 12,5 kWh/100 km qui facilite les calculs, soit 12,53 euros pour 100 km. Un abonné aura à payer 17,40 (29 x 0,60) pour la part au temps, et donc 44,90 euros au final. Ce sont des minimums : la facture sera plus ou moins alourdie si la puissance de recharge est inférieure à 7 kW.
Un abonné parisien pourra en outre exploiter le tarif de nuit, avec une part pour l’énergie à 15 euros (50 kWh x 0,30 euro), et celle pour le temps de branchement à 1,45 euro (29 périodes à 0,05 euro), soit 16,45 euros au total. Ce qui donnerait les 100 km avec le pied léger en ville à 4,11 euros.
Les recharges boostées
Toujours sur le papier, avec l’offre Boost Belib’ à 2,15 ou 2,30 euros TTC les 15 minutes, le prix à payer serait respectivement de 62,35 euros (29 x 2,15 euros) pour les abonnés, et de 66,70 euros (29 x 2,30 euros) pour les visiteurs.
Mais j’imagine que vous préférerez la borne 50 kW (offre Boost +). Et vous aurez raison, car ce serait plus avantageux ! Donc une heure de branchement ? Non, plutôt 75 minutes en tenant compte d’une courbe de recharge favorable entre 10 et 90 % pour une batterie 64 kWh, soit environ 50 kWh reçus. Visiteurs, préparez-vous alors à régler 37,50 euros (75 minutes x 0,50 euro). Pour les abonnés, ce sera seulement 33,75 euros (75 minutes x 0,45 euro).
« L’absence de concurrence empêche de se reporter vers d’autres opérateurs. Si on a une voiture électrique à Paris, on est donc totalement piégé », ressentait notre lecteur. Avec des tarifs aussi élevés, on comprend qu’un bouclier est nécessaire pour ne pas accentuer une certaine fracture sociale, mais aussi et surtout ne pas casser l’élan en faveur de l’électrique.
À lire aussi MobiVE : 150 euros la recharge, l’équivalent d’un plein à 5 euros le litre de gazole !Je vais me répéter en disant que nous avons particulièrement apprécié d’être directement contactés par le SIEML afin de rectifier sa situation concernant l’augmentation des prix de la recharge sur le réseau Ouest Charge.
Nous aurions aimé que l’opérateur du maillage réalise une telle démarche, en nous apportant les bonnes précisions que nous n’avions pas pu obtenir lors de notre appel auprès de ses services. Ca aurait permis à nos lecteurs d’avoir les bonnes informations rapidement, mais aussi de réduire les appels qu’ils ont effectués eux-mêmes auprès des différents syndicats de l’énergie. En espérant avoir été entendu, si le cas se représentait.
Idem pour les autres syndicats de l’énergie, avec certains desquels nous avons déjà eu par le passé des rapprochements très fructueux dans les 2 sens.
Quoi qu’il en soit, autant en profiter pour informer nos lecteurs que le SIEML passera en 2023 la vitesse supérieure concernant son salon de la mobilité alternative. Il devrait se tenir fin septembre. La nouveauté de cette année, ce serait des temps d’échanges sur la mobilité. Pas de rallye dans les cartons pour l’instant, mais une équipe dynamique qui semble avoir séduit le public, d’après les échos que nous en avons reçus. Nous espérons pouvoir le constater nous-mêmes sur place en début d’automne prochain.
Peut-être est-ce l’effet de votre article, Belib a annoncé une baisse des tarifs. On pourrait parler de « baisse de la hausse » pour citer les grands auteurs ;)
En résidentiel, sur du FLEX, on passe à
Si on compare le prix du kWh pour 1 heure de recharge en FLEX on passe de :
On constate qu’il faut encore écourter sa nuit pour bénéficier du meilleur tarif. Dormir ou charger, il faut choisir. D’autant que ce tarif conserve une part indexée sur la durée. C’est très mesquin. Veut-on que les résidents aillent débrancher leur voiture à 4h du matin pour libérer un emplacement de charge qu’un autre utilisateur recherche désespérement à cette heure là ? Sur cette tranche horaire du 23h – 8h, il ne devrait pas y avoir de coût à la durée.
D’autre part, à mon sens, l’ampleur du changement du tarif journée montre un manque de sérieux de la tarification initiale, qui mettait le kWh à un prix digne de la recharge haute puissance sur autoroute.
En ce qui concerne la promesse d’accorder le bouclier tarifaire sur l’électricité aux opérateurs de bornes de recharge, je crains qu’il ne s’agisse d’une Nieme parole politique en l’air ; comme l’annonce de la location ‘sociale’ aux ménages modestes qui ont besoin de leur bagnole pour aller au travail, d’un petit VE fabriqué en Europe pour 100€ par mois (alors que ça coute en fait près du double pour une simple Spring fabriquée en Chine). De belles paroles déconnectées des réalités économiques. Le VE, c’est cher et ça restera cher.
ne sentez vous pas le vent tourner ?
depuis le début je reproche plusieurs choses
sur la conception de l’environnement de la voiture 100% électrique
pas sur le principe de voiture qui fonctionne en tout électrique mais tout ce qui est pas correctement fait autour.
Pan.
La recharge plus chère que le plein de gazole : on y est. On vient d’assassiner le VE pour les 30 % d’automobilistes francais qui ne possedent pas de parking et qui, s’ils devaient passer au VE, devraient recharger 100 % du temps sur les bornes publiques.
La solution est peut-être l’hybride simple au E85… ?
Si on compare avec une voiture thermique, l’offre Belib reste intéressante, pour une heure on va payer 7 euros en récupérant 7 Kwh et un thermique va payer 6 euros, a condition de trouver une place car déjà bien squattée par les thermiques, de plus en plus de petits malins en VE se branchent sans badger (borne verte clignotante) lorsqu’on a besoin de recharger il faut pas trop se fier à la disponibilité sur l’application
Concernant la région parisienne, il faut sans doute privilégier la recharge rapide chez Electra par exemple, à 0,44€ le kWh, sinon difficile d’échapper à la tarification à la durée !
Le prix des bornes explose et ceux depuis bien avant la crise énergétique !…
Malheureusement, si vous n’avez pas de jardin ou un garage avec une prise, il ne sert à rien de prendre un VE, c’est financièrement pas intéressant.
Une 208 dci consomme : 4L/100 ==> 4 x 2€ ==> 8€ / 100
Une e-208 consomme : 15 kWh / 100 ==> 15 kWh x 0.50€ ==> 7.5€ / 100
Sauf que la 208 se vend 17 000€. La e-208 se vend 25 000€.
Pour compenser ces 8 000€ de surcoût, il faut faire :
C’est déjà très limite, même avec une prise chez soi. Mais alors recharger sur des bornes, ça demande un certain degrés de masochisme.
Les grands gagnants étant ceux disposant d’une borne gratuite au travail. Là le VE peut vite être rentabilisé, pour peu qu’on magouille un système V2H…
tout ceci est opaque et proprement scadaleux, il est temps réguler cet ecosystème qui a bénéficié de subvention de l’état par ailleurs j’imagine
Je me tâte de revenir à l’hybride rechargeable moi! Plus de prise de tête lors des grands déplacements (état de charge maxi/mini, dispo/état borne, tarif/heure/quel abonnement, température/vent… Liste à compléter😜
Ça devient n’importe quoi. Déjà entre les opérateurs de badges puis les opérateurs de bornes. J’ai plusieurs badges que je fais tourner en utilisation et dernièrement avec Plugsurfing j’ai carrément doublé le prix, comme ça du jour au lendemain sur 50kW en Loire Atlantique (déc 2022). Chargeprice est devenu une jungle en friche pas fiable.
Donc on ne sait jamais combien on va payer en finale.
Sur BP à Chambery (150kW), 0,79 indiqué sur la borne. 15 min avec Freshmile qui inclu une composante temps, moins de 0,50…
Sur les 22kW selon les régions ça varie énormément.
Bref toutes les conditions sont réunies pour dissuader les gens de passer au VE. Qui accepterait d’aller à la pompe à essence, sortir son tuyau du coffre pour le brancher sur la pompe, flasher un QR code et se battre avec l’appli et relancer plusieurs fois
avant de faire le plein, tout ceci sous la pluie sans toit et vérifier ensuite avec anxiété combien il a payé. La loterie en fait. (Au passage du câble, cette débile loi des obturateurs NF C 15 100 sur les prises de cables T2 interdisant les câbles attachés en France mais pas dans les autres pays, grrrrr)
On peut être consterné de la tournure des choses et on peut finalement voir certain point positif.
L’energie est un bien précieux, il faut d’économiser.
Produire ça propre energie renouvelable est vraiment très rentable.
Investir dans un véhicule très econome est un bon choix.
Faire des travaux de creation de borne en copropriété ou en résidence devient intéressent.
Seul l’argent ouvre les yeux des consommateurs et les dirigents comme des moutons dans la direction nécessaire.
Non seulement les tarifs évoluent chez les opérateurs historiques des réseaux de charges en Fr, mais c’est aussi souvent le cas chez les opérateurs de mobilité. Sachant qu’il sera rare que l’on dispose de toutes les cartes RFID opérateurs et que certaines bornes ne donnent pas beaucoup d’infos sur comment recharger sans carte d’accès on subit aussi les surcoûts de l’opérateur mobilité utilisé. Et celui-ci change trop souvent.
Je fais une recharge récente à la Roche sur Yon réseau Ouest Charge avant la hausse du 20/01. Avec la carte Plugsurfing j’ai payé 0.64 € du kWh pour un prix affiché sur la borne de 0,22€ il me semble.
Il serait aussi temps que l’on retrouve une carte RFID universelle qui propose un coût de service unique et connu quelque soit la borne utilisée. Exemple un surcout unique de 5 à 10% du prix affiché sur la borne. Et aussi que les prix indiqués sur la borne soient bien ceux pratiqués. Ouest charge a t-il changé l’affichage de prix sur toutes ses bornes ??? Si ce n’est le cas on doit pouvoir contester pour publicité mensongère ??? A vérifier.
Pour Ouest Charge nous avons reçu en Pays de Loire le message vers le 6 ou 7 janvier, pour une application le 10. Si certains départements ont la chance de ne présenter aucune augmentation, comme la Loire Atlantique, la Vendée, oú je réside, est passée de 0,22 à 0,41 en normale et de 0.33 à 0.60 environ, en rapide (avec abonnement, mais il est gratuit sauf mise en service). Pas de bol, on a la plus forte hausse, bien qu inférieure à celle annoncée en Bretagne dans votre article initial.
C’est tout sauf harmonisé.
J’ai la chance de pouvoir brancher en faisant passer la prise par mon balcon au 1er étage, à la prise classique bien sûr. Ce qui fait perdre un peu de chaleur, au passage, mais c’est bien peu alors qu’il fait doux en ce moment ( ce qui n’est pas normal, je l’accorde !).
obligation de la CB serait bien aussi.
Je pars pour Bruxelles dans quelques heures et je vais charger là-bas pour environ 0,75€/kwh sur des bornes DC 22kw. En gros, mon meilleur plan est encore de taper du Ionity avec mon abo. On marche sur la tête.
TotalEnergiesFossiles détient Belib et on s’étonne que les tarifs dérapent au point d’être plus chers que les carburants.
N’y aurait-il pas une envie de TEF (TotalEnergiesFossiles) de pénaliser volontairement les électromobilistes et de dissuader les futurs acquéreurs de VE.
Ou je me fait un film de complotiste ?
J’ai chargé sur une borne Sydego le 3 janvier : 36,43 kWh pour 10,40€
soit 0,28€ le kWh
c’est encore supportable.