Selon un média espagnol, Tesla pourrait bâtir une nouvelle méga-usine de l’autre côté des Pyrénées.
D’après Cinco Dias, relayé par Automotive News Europe, Tesla pourrait construire une nouvelle usine en Espagne. La marque aurait eu des échanges avec des représentants de la région de Valence.
Un porte-parole du gouvernement régional a indiqué à Reuters que des échanges ont eu lieu avec une entreprise à propos d’un très gros investissement, sans toutefois donner le nom de l’entreprise en question. Tesla n’a de son côté pas voulu réagir.
Selon Cinco Dias, l’investissement total pour le projet dépasserait 4,5 milliards d’euros. Ce serait une sacrée victoire pour l’Espagne et la région de Valence, qui a récemment gagné l’implantation d’une gigafactory de batteries pour le groupe Volkswagen.
Tesla a des ambitions démesurées sur le marché automobile. Elon Musk rêve de voir la marque atteindre 20 millions de ventes par an. Pour cela, il mise sur 10 à 12 usines géantes. Actuellement, il y a six sites de production pour Tesla, dont un en Europe, à Berlin. Le prochain sera installé au Mexique.
Il semble évident que Tesla a besoin d’une deuxième usine pour la zone Europe, surtout face à la menace de taxes à l’importation. La piste française avait refait surface récemment, lorsqu’Elon Musk est venu à la rencontre d’Emmanuel Macron dans le cadre du sommet Choose France.
Musk est toutefois de nouveau annoncé en France, pour le salon VivaTech, organisé mi-juin à Paris. De quoi garder espoir pour des investissements chez nous ?
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Quelques avantages non négligeables voire prépondérants pour le France pour une méga usine : un départ à la retraite plus tôt (donc des employés potentiellement plus jeunes) mais surtout un accès à l’eau.
Beaucoup de commentaires sont impressionnants, à la fois par les clichés qu’ils véhiculent que par l’ignorance de la situation économique réelle de la France, comme si le bashing créait une distorsion de la réalité. Les travailleurs français sont bien formés, très peu revendicatifs (comparez avec l’Allemagne si vous voulez rire, avec des gros syndicats monolithiques au conseil de surveillance), et hyper-productifs. Les infrastructures sont excellentes, notamment au niveau du transport. Pourquoi croyez-vous que la France soit la première destination européenne pour les investissements directs étrangers? Donc si M. Musk préfère l’Espagne, moins stable économiquement et politiquement que la France, ce n’est pas parce que la France n’est pas attractive.
En fin bon les choses ne sont pas fini et France reste dans la course.
Mais il faut bien avouer qu’il y a bien trop de choses qui plaide pas en sa faveur.
Pour commencer un prix de mais d’œuvre bien trop cher car trop taxé.
Une administration et des réglementations trop lourd. Souvent plus contraignant sur bien des points que celles de la CE
L’on râle pour un oui ou un nom. Résultats il y a bien trop de mouvement sociaux accompagné de grèves qui vont avec. Le dernière contre le passage au 64 ans pour la retraite en sont un bonne exemple. Alors que dans le même l’Espagne passe de 65 à 67 ans sans rien dire.
Nous avons la réputation pas toujours infondé de ne pas respecter grand chose.
Une casi inévitable confrontation avec des écologistes ou autre qui s’opposent à bon nombre d’implantation d’entreprise. Ce qui peut retarder indéfiniment la poste la première pierre. Les PB recontacter en Allemagne ont de quoi faire réfléchir.
Tout cela risque de faire peurs a plus d’un investisseur. Ce qui risquent nous faire perdre bien des occasions. Surtout quand l’investisseur a le choix…
En Espagne, c’est à quel âge la retraite?
Encore loupé pour une Giga BBR (bleu-blanc-rouge NDLR), il y a bien longtemps que nous ne sommes plus des « premiers choix ».
Mais, compte tenu de l’appétit grandissant de Tesla…l’espoir fait vivre !
Nos constructeurs nationaux ne vont pas aider la chose . C’était presque fait la dernière fois en match avec l’Allemagne , je parie sur le même résultat .
Valence-Marseille en Supertanker, c est plus rapide en effet.
Ca serait pas plutot le cout de l’energie pour faire tourner l’usine qui fait fuir la france. N’oublions pas que l’espagne est sorti (temporairement) du marché européen de l’electricité, le KW est donc moins cher que chez nous….
Nous on prefere payer pour subventionner les operateurs virtuel qui rachetent à edf pour une bouchée de pain et nous revendent a prix d’or.
Ca n’attire pas les industriels…..
Aucun doute que le premier frein aux megas investissement en france sont les humeurs politiques de nos chers gouvernants aussi stables que des girouettes sous la tempête et à l’intelligence très aléatoire , sans parler que l’état central parisien veut tout gérer à la place des communes et des régions !
Eh bien, les pays de l’UE s’étripent pour faire venir les usines chez eux.
A mon avis, l’Espagne est mieux placée niveau coût MO et charges sociales, impôt société, EnR et facilité de création d’entreprise. Cela va être dur pour la France, mais elle peut faire jouer sa position territoriale pour ce qui est transport (camions, train) vers le reste de l’UE.
En France cela aurait été mieux, mais les « écologistes » sont vent debout pour tout projet comme avec Bridor à Liffré.
On veut rien produire mais ailleurs ou c’est pire. C’est un peu comme les horribles éoliennes « oui mais pas devant chez nous ».
En France on produit notre électricité avec 36 grammes de Co2, l’Espagne 182g et l’Allemagne quand y a du soleil ou du vent 217 gr quand c’est pas 800 g l’hiver.
L’Espagne est la moins pire mais on on est encore loin de s’en sortir a force de tout refuser en France.
Quand on voit le nombre d’usines autour de Valence, on peut se dire que les espoirs d’une giga en France risquent d’être douchés, ou le chèque de l’état devra être très gros.
L’exemple de Bridor montre que le terreau n’est pas le bon…
Vu de l’étranger par les investisseurs, ça donne pas envie.
Il y aurait tellement de recours des pastèques que c’est peine perdue. Vaut mieux aller polluer ailleurs et main sur le cœur, acheter ensuite ces produits.