Des équipes du CNRS ont mis au point une solution de stockage d’hydrogène grâce à l’hydrure de magnésium, qui permet de remédier aux risques liés aux hautes pressions.
Le stockage de l’hydrogène pose en effet problème car sous forte pression, les risques de fuites ou d’explosions sont importants.
En utilisant des galettes d’hydrure de magnésium, il est possible d’éviter ces risques grâce à l’absorption et la désorption endothermique de l’hydrogène. Cela signifie que ces procédés se font grâce à la chaleur et il n’y a donc plus besoin de mettre l’hydrogène en pression, comme on le fait généralement pour les piles à combustibles, ni de le liquéfier, comme on le fait pour les moteurs à hydrogène classiques. Les galettes d’hydrure de magnésium sont ainsi capables d’absorber 170 litres d’hydrogène, et leur densité volumique est quasiment la même que celle de l’hydrogène liquide.
Un seul problème cependant : l’hydrogène n’est pas relâché suffisamment vite et en assez grande quantité pour une pile à combustible. Mais des solutions pour agrandir les réservoirs ont déjà été testées. On peut donc s’attendre à ce que ce système à l’hydrure de magnésium soit opérationnel dans un avenir proche…
Pourquoi cette solution est décrite comme nouvelle? Le stockage de H2 par hydride de magnésium n’est pas nouveau, et a été testé dès 1988 en Allemagne sur des véhicules électriques…
Le procèdé actuel a certainement un meilleur rendement car il utilise les enzymes que produisent les bactéries OGM on « fabrique » ces bactéries qui concentrent dans leur métabolisme les enzymes voulu pour une production d’hydrogène; auparavant on obtenait du méthane, des hydrocarbures ou de l’hydrogène sulfuré, c’est une « amélioration d’invention », la bio masse non utilisé (bois mort, déchets agricoles et compost animal) pas besoin de déforester, c’est là le point fort du procèdé décrit.
La bio masse dégage du CO2 mais en consomme autant dans son cycle de vie, il suffit de respecter cet équilibre avec des espèces à courte durée de vie. Cela ne devrait en aucun cas être pire que le bilan CO2 du pétrole, d’autant qu’utiliser de l’h2 permet au véhicules de ne plus larguer du CO2 là ou nous vivons.
Pour ce qui est de la production de H2 proprement, à bas prix et en quantité suffisante, on parle de ceci: http://www.technologicvehicles.com/fr/actualite-mobilite-verte/2425/recherche-virginiatech-reussi-a-produire-de-l
Qu’en penser? Certains affirment que c’est de la poudre aux yeux, que les journalistes n’ont rien compris, etc…
L’hydrogène comme contre-feu pour saper une fois de plus le business VE en train d’éclore?
Si vraiment on peut stocker l’hydro si facilement, OK, mais quid de l’approvisionnement, et de la production d’H²?
Ce système permet aussi de singer le modèle actuel des stations service, ce qui est bien parce qu’on reste sur un business-model éprouvé, et mal parce que on reste sur un business-model ancien. Surtout on ne peut pas recharger à domicile.
Voyez: tous les moyens sont bons pour râler…
– VE recharger à domicile, pas de bornes de recharge dispo!
– VH² recharge en station, on peut pas recharger à domicile!
!!!!!
Je trouve beaucoup mieux le système d’echange de batterie que voir des bornes hydrogènes remplacées nos chers station service. Je n’y croit pas en cette technologie après ça reste mon point de vue.
D’ailleurs en parlant d’échange de batterie Better Place dépose le bilan info datant d’aujourd’hui. A voir maintenant si Tesla s’en sortira mieux que le groupe israelien.
Très bien!
A-t-on un ordre de grandeur pour le coût de ces galettes?
Si cela se fait grâce à la chaleur, y a-t-il un risque de moindre fonctionnement à basse température?