Mercedes-Benz a proposé un concept futuriste de 4×4 électrique nommé Ener-G-Force dans le cadre d’un concours de design au Salon de Los Angeles.
Chaque année, un concours de design est organisé au Salon de Los Angeles entre les différents constructeurs, sur un thème imposé. Pour cette édition, il s’agissait ce créer une voiture de police.
Mercedes-Benz est allé plus loin que la simple voiture en proposant un véhicule tout-terrain extrême, partant du principe qu’un véhicule de police peut être amené à être utilisé hors des routes. Ainsi, le constructeur allemand a proposé l’Ener-G-Force, un 4×4 futuriste. Si de nombreux participants aux concours se contentent de dessins, Mercedes a présenté une maquette à taille réelle. Plusieurs des fonctionnalités du véhicule sont hypothétiques et impossibles à mettre en œuvre aujourd’hui. Qu’importe, ses concepteurs ont pu laisser libre cours à leur imagination étant donné que l’Ener-G-Force ne sera pas produit.
Le 4×4 Classe G de Mercedes a clairement inspiré l’Ener G Force, qui en est une relecture futuriste. Le Classe G était à l’origine un véhicule militaire mais a été mis en vente au public en 1979. Depuis, la marque ne l’a jamais retiré du marché. De fait, peut-être l’Ener G Force ressemblerait-il à un éventuel successeur du Classe G ? Gorden Wagener, designer-chef chez Mercedes, va dans ce sens, indiquant que le 4×4 donne un indice sur la future orientation de la marque concernant les véhicules tout-terrain.
Par rapport au Classe G, la forme du nouveau 4×4 est plus arrondie, il est également plus large et plus imposant. Les phares avant sont proches de la grille du radiateur et les deux lampes ont la forme d’un G, un détail visuellement marquant et emblématique. Il possède en outre des barres latérales amovibles, qui ne servent pas pour la protection mais pour le stockage d’énergie.
L’Ener-G-Force est en effet dotée d’une motorisation un peu spéciale, et complètement hypothétique (voire loufoque ?). Il fonctionne grâce à de l’eau qui, transformée en hydrogène, va alimenter une pile à combustible générant à son tour de l’électricité et de l’eau. Le moteur a zéro émission permettrait ainsi une autonomie de 500 miles (environs 800 km). Opérant sans contraintes de productions, les ingénieurs ont laissé de côté la question du rendement ainsi que celle de l’énergie utilisée pour transformer l’eau en hydrogène. Par ailleurs, le 4×4 possède quatre petits moteurs, un pour chaque roue, et un scanner situé sur le toit permet d’ajuster la suspension selon le relief et les conditions. Stupéfiant…
bon ben voilà la réponse à mes questions, apparement, ce n’est pas encore au point. Pas aussi bête que ceux qui me disent que si on met un alternateur sur le Twizy, il rechargera la batterie en roulant, mais pas au point!
http://www.econologie.com/forums/hydrogene-station-de-pompage-a-la-maison-par-honda-vt6083.html
Le jour il y aura des voitures (a un prix abordable)et des chaudières qui marchent a l’hydrogène pourquoi pas, (il faudra alors regarder ce que ca apporte de plus que l’électrique).
Mais pour l’instant chez moi je n’ai rien qui marche a l’hydrogène. Je ne vois donc pas l’intérêt qu’il y a transformer de l’électricité en hydrogène avec un appareil qui doit avoir un certain prix, pour le transformer de nouveau en électricité dans une PAC, avec a chaque fois une perte.
Effectivement tout est relatif, et je n’avais pas ses chiffres en tête, une centaine de kilo sans compter la base aqueuse, pour extraire 4kg d’hydrogène dans l’absolue ca fait beaucoup, mais si ca permet de faire 400km c’est largement concurrentiel par rapport a une batterie lithium ion.
Mais (car bien entendu, il y a un mais et même deux) il faut compter en plus la PAC et le système de captation de l’hydrogéne, et surtout comme vous l’avez indiquez il faut changer les métaux tous les 400km (peut être pas le lithium?)
Rien qu’au prix du magnésium, (112€/kg) ca nous fait le plein a 5000€, maintenant sans doute que les métaux de base sont récupérable, mais dans quelle proportion?
Autre question combien de temps faut-il, avec cette méthode pour extraire les 4kg d’hydrogène?
Bref quelque soit la méthode employé il me parait bien plus simple, et rationnel de produire l’hydrogène en dehors du véhicule.
Dire que la quantité d’hydrogène produite est très faible ne signifie rien.
Voici des chiffres:
Pour produire 4kg H2 (~400km d’autonomie avec PAC), il faut en supposant la réaction complète pour former l’hydroxyde métallique (je vous épargne le rapide calcul):
28kg de Lithium
ou 36 kg d’aluminium
ou 48 kg de magnésium.
A compter qu’il faut rajouter à cela l’eau nécessaire pour la réaction soit 72 kg (sauf si fonctionnement en circuit fermé).
Avec un rendement de PAC de 0,6, cela fait 80 kWh d’énergie électrique utile (mais seulement 26kWh avec un moteur thermique de rendement 0,2).
L’oxydo-réduction, c’est le principe de la batterie,donc autant produire directement de électricité, on peut toujours récupérer de l’hydrogène mais en très faible quantité par rapport a la masse de métal.
Dans tout les cas c’est une usine a gaz, qui concrètement n’apporte rien.
Bonjour,
c’est simplement une fumisterie de dire que la voiture fonctionne à l’eau.
L’eau n’est pas un carburant, en revanche, elle peut être utilisée comme un vecteur d’énergie pour transformer une forme d’énergie stockée en une autre, plus utilisable (hydrogène).
Mario_Net, je suis d’accord qu’il est inutile de stocker l’énergie dans une batterie pour en faire une électrolyse. Mais tu oublies une méthode tout à fait utilisable également, qui sont les réaction d’oxydo-réduction en milieu aqueux, je pense notamment à un métal (alcalins, alcalino-terreux ou aluminium, les métaux de transitions présentent des densités d’énergie trop faible).
A ce moment là, ok, le véhicule utilise de l’eau qui réagit avec le métal pour donner l’oxyde correspondant plus de l’hydrogène et l’hydrogène se recombine en eau dans la PAC ou moteur thermique d’ailleurs.
L’eau sera donc utilisée en circuit fermé, pas besoin de faire le plein d’eau… mais il faut vider l’oxyde métallique et recharger en métal (pulvérulent pour la réactivité), donc le problème reste entier.
Vous noterez également que le véhicule s’alourdit au fur et à mesure que la réserve d’énergie diminue puisqu’on transforme M (métal quelconque) en MOx.
Calomel
Pas du tout ce principe est du pipo pur et simple, puisqu’au finale il faudra beaucoup plus d’énergie embarqué, que si on utilise directement de l’électricité pour alimenter le moteur.
Pour bien me faire comprendre.
Par exemple: si on a 20 kwh dans une batterie qu’on s’en sert pour extraire de l’hydrogène de l’eau par électrolyse, puis a partir de l’hydrogène extrait fabriquer de l’électricité dans une PAC, on aura certainement un rendement autour de 60%, donc nos 20kwh de base se seront transformé en 12kwh.
Et même si on avait un rendement de 100%, ca serait absurde puisqu’en sortie on ne retrouvait que nos 20kwh de départ, autant les envoyer directement dans le moteur.
Pas du tout ce principe est du pipo pur et simple, puisqu’au finale il faudra beaucoup plus d’énergie embarqué, que si on utilise directement de l’électricité pour alimenté le moteur.
Pour bien me faire comprendre.
Par exemple si on 20 kwh dans une batterie qu’on s’en sert pour extraire de l’hydrogéne de l’e
je dirais même que le principe est absurde, car ont peut supposer que l’énergie de base est de l’électricité, je ne vois pas ce que ça pourrait être d’autre, il n’y a que deux méthodes pour obtenir de l’hydrogène a partir d’eau, soit le cracking a haute température soit l’électrolyse.
Donc on a de l’électricité que l’on transforme en hydrogène, par réaction chimique (électrolyse) que l’on retransforme en électricité par réaction chimique inverse dans une PAC, avec bien évidement a chaque fois un rendement inférieur a 100% et donc une perte d’énergie.
Et même si le rendement était de 100% sur les deux transformations, ca n’aurait aucun sens, autant envoyer l’électricité primaire directement dans le moteur sans passé par des transformation inutile et coûteuse.
« la seule vraie voiture propulsée par eau »
Sauf que bien évidement c’est une illusion, (comme le moteur a eau) car comme il est dit dans l’article:
« les ingénieurs ont laissé de côté la question du rendement ainsi que celle de l’énergie utilisée pour transformer l’eau en hydrogène. »
Quelque soit la méthode utilisé pour transformer l’eau en hydrogène, la PAC restituera moins d’énergie que çà en aura coûté.
Quel truc! Finalement, la seule vraie voiture propulsée par eau, c’est elle!
Avec ce système, plus besoin de coûteuses solutions de stockage et de distribution d’hydrogène. En revanche, le prix de toute cette technologie doit atteindre des sommets astronomiques et la place qu’elle prend n’est sans doute pas encore adaptée pour pouvoir rentrer dans des véhicules plus petits.