Le grand EQS SUV électrique de Mercedes est décliné en version ultra-luxe Maybach. La puissance est portée à quasiment 650 ch.

Mercedes veut remettre l’accent sur les voitures d’ultra-luxe. Pour cela, il mise sur le label Maybach. Celui-ci n’a toutefois plus le droit à des modèles spécifiques, il est utilisé pour des versions des grandes Mercedes. Ainsi, après la Classe S et le GLS, c’est au tour de l’EQS SUV d’être revu à la sauce Maybach. Et c’est donc la première Maybach 100 % électrique !

A l’extérieur, les changements se font par petites touches, d’autant que le modèle n’a pas eu le droit à un allongement de l’empattement (le véhicule mesure déjà 5,12 mètres de longueur). Outre la silhouette bicolore typique des Maybach, le plus visible est la nouvelle grille de calandre, un grand panneau noir avec de fines lamelles chromées, que l’on retrouve dans la prise d’air en dessous. L’étoile trône à nouveau sur le capot.

Pour séduire les riches clients de Chine et du Moyen-Orient, Mercedes a ajouté de nombreuses touches de chrome, notamment sur les montants latéraux et les bas de caisse. Il y a en série des jantes en alliage forgées de 21 pouces. On peut avoir du 22 pouces en option.

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A l’intérieur, on trouve en série l’Hyperscreen : trois grands écrans, dont un face au passager, sous un même verre. Le Maybach reçoit des habillages spécifiques, avec par exemple pour l’instrumentation des compteurs dont les pointeurs prennent l’apparence d’un foulard en soie ! A l’arrière, on trouve deux autres écrans de 11,6 pouces, ainsi qu’une tablette tactile, qui peut être utilisée à l’extérieur du véhicule. Le système MBUX Assist permet, grâce à des caméra, d’activer des fonctions à partir des mouvements du corps et des mains.

C’est évidemment l’arrière qui est le plus important dans une Maybach, voiture avec chauffeur par execellence. De base, les sièges Executive ont un chauffage du cou et des épaules ou un massage des mollets ! Le passager de droite peut quasiment s’allonger, grâce à la place libérée en avançant le siège devant lui. Avec l’équipement “First Class Rear”, la console centrale se prolonge entre les occupants arrière. En option, elle intègre deux tables pliantes, un petit frigo et les flutes à champagne.

Déjà proposé avec des versions 480 et 580 (de 265 et 400 kW), l’EQS est ici disponible en version 680. Les deux moteurs délivrent ensemble jusqu’à 484 kW, doit 649 ch. Le couple atteint 950 Nm. De quoi faire passer ce pachyderme de 0 à 100 km/h en 4,4 secondes. Mercedes évoque une autonomie semblable aux autres versions, avec jusqu’à 600 km. La consommation est sans surprise élevée, avec plus de 22 kWh/100 km. La suspension pneumatique est en série, tout comme les roues arrière directrices qui apportent de l’agilité.

Le prix n’est pas encore connu. Mais l’EQS 580 frôle déjà 170.000 €. Là, on voit bien la barre des 200.000 € atteinte.