Lightyear fait partie de ses nombreuses start-ups du monde de la voiture électrique à rencontrer de profondes difficultés financières. Est-ce que le néerlandais va s’en sortir ?
Non, Lightyear n’est pas mort, mais reste tout de même en soins intensifs et le pronostic vital demeure engagé. Après avoir démarré en décembre 2022 puis interrompu, un mois plus tard, la production de la 0, sa berline solaire à 250 000 €, nous laissant juste le temps de visiter l’usine, l’entreprise néerlandaise a affirmé se concentrer sur la mise sur le marché de la 2. Il s’agit d’une autre berline électrique dotée de panneaux solaires, mais proposée au prix de départ sous les 40 000 € et avec une autonomie de 800 km, le tout annoncé pour 2025. Un projet ambitieux, surtout qu’Atlas Technologies B.V., l’entité chargée de la production de Lightyear, a été déclaré en faillite fin janvier. Une restructuration complète s’en est ensuivi, réduisant la masse salariale à une centaine d’employés, une nouvelle entreprise a été créée pour se concentrer entièrement sur la 2 et une vente aux enchères de plusieurs prototypes à divers stades de construction de la 0 a eu lieu.
« Nous sommes de retour sur la bonne voie et avons constitué une équipe solide qui prépare l’entrée sur le marché de la Lightyear 2 », a déclaré Bernd Martens à l’hebdomadaire automobile allemand Automobilwoche. Ce membre de longue date du conseil d’administration d’Audi, responsable des achats, occupait le poste de Directeur des Opérations (COO) de Lightyear depuis décembre 2022 avant de passer au conseil de surveillance. Est-ce que 2025 est maintenue comme l’année du début de la production de la 2 ? Rien n’est moins sûr : selon Martens, cela reste en cours d’étude et les discussions avec les fournisseurs ont toujours lieu actuellement, même si sa motivation semble intacte. « Je continue à croire pleinement au concept de commercialisation d’un véhicule électrique doté de la technologie solaire à un prix attractif avec la Lightyear 2 », assure-t-il ainsi.
À lire aussi Le Jamais Content – Le grand cirque des start-ups de voitures électriquesIl faut dire que ça ne sera pas que le redémarrage d’une usine : la Lightyear 2, qui, selon le calendrier, doit être révélée sous sa forme définitive cet été, n’a pas fini son développement. Pire encore, annoncée en 2021 à 30 000 € avant de voir son prix de base augmenter de 10 000 €, certains aspects techniques, qui souffleront leur quatrième bougie en 2025, une éternité dans le monde de la voiture électrique, devront être mis à jour pour ne pas être obsolètes. Est-ce que le public patientera ? Avant ses déboires, Lightyear avait indiqué 40 000 réservations et plus de 21 000 précommandes de la part d’opérateurs de flottes.
Source : Electrive.com
Lightyear fait partie de ces nombreuses start-ups. (celles-ci)
La faillite a été déclarée…pour restructurer l’entreprise et concentrer sur la 2 suite à son succès donc journalistes arrêtez un peu et les commentateurs sans fondements renseignez-vous, Lightyear a 5 ans d’avance sur tout ce qui se fait dans son concept.
Pour les grincheux, la réservation est gratuite.
Mon humble point de vue:
Aller mettre de l’argent dans un modèle dont on ne sait même pas s’il survivra ne serait ce qu’un an, faut être joueur pour se retrouver avec un objet dont le sav n’existera pas et qui sera invendable.
Alors ne serait ce que mettre 100€ en réservation, meme pas en rêve pour ce qui me concerne. Déjà Tesla début 2019 j’étais pas tranquille tant la boîte était au bord du gouffre financier.
Le pb de ces start-up, c’est qu’elles arrivent trop tard depuis que les constructeurs traditionnels se réveillent et que d’autres précurseurs ont pris pied et se sont fait un nom, une réputation, quand le marché était vide de concurrence.
Ces modèles ne se différencient en rien finalement avec un prix final trop élevé vs le risque d’en acheter un… Et n’ayant pas la puissance de R & D, la puissance financière pour discuter avec des sous-traitants, pas de réseau etc, ça laisse au consommateur averti que sous une belle enveloppe la technique et la qualité vendue seront un peu de la roulette russe. En général on passe son chemin sauf si 50k€ sont un risque financier acceptable pour certains et que les perdre ne les empêchera pas de dormir ni de manger. Ou des collectionneurs qui misent sur une valeur de rareté dans 20 ans…
Quand mettra t’on enfin le stop à toutes ces « start-up » écran de fumée !!!
Je serais curieux de savoir où passe tellement tout cet argent levé par tous ces investisseurs….
Et comment des investisseurs, des gens, sensés être intelligents, peuvent croire 2 secondes qu’il suffit de vouloir créer une marque de voiture, pour que 12 mois après elle soit, comme par magie, actrice du marché !!!!!
Non, il doit y avoir autre chose là dessous, de beaucoup moins présentable !!!
Ces start-up sont des puits sans fond, dilapidant l’argent, et pire, les subventions et autres aides publiques….
Un futur scandale en devenir ???
Certes, il faut parfois oser et bousculer les choses, mais là, c’est clairement voué à l’échec. Comme Hopium avec une voiture au prix astronomique qui propose de fonctionner à l’hydrogène alors qu’il n’y a aucun réseau !!!!!
Dramatique…..
Et ils ont versé combien ces 40 000 (gogo), pardon… braves gens ??
Un simple examen des données économiques est sans appel .
Il est impossible de proposer au prix annoncé un tel VE, produit en faible quantité en Europe du nord.
Cette équation fait peut-être rêver, mais elle ne tient pas .
Lighyear, Faraday Future, Rivian, peut-être bientôt Lucid… Qui peut être assez fou pour acheter une auto d’une de ces marques en ce moment ? Surtout aux prix où elles sont vendues.