La ministre de l’Ecologie a annoncé que le bonus sera de nouveau renforcé en 2024, notamment pour les plus modestes. Mais elle a quasiment confirmé que des modèles très prisés en seront privés !

On le sait depuis quelques mois, le bonus écologique des voitures électriques va évoluer en 2024. Son attribution dépendra d’un nouvel éco-score. Celui-ci va prendre en compte les matériaux utilisés pour la voiture (carrosserie, batterie…), le bilan carbone de l’usine où est assemblé le véhicule ou encore le transport entre l’usine et la concession. Il faudra atteindre un niveau minimal d’éco-score pour avoir le bonus.

Une usine à gaz qui a un but : mettre des bâtons dans les roues des constructeurs chinois. Mais qui peut toucher aussi les véhicules de marques européennes fabriqués en Chine. Au coeur de l’été, le gouvernement a présenté son projet de la méthode de calcul de cet éco-score. La période de concertation avec les marques vient de s’achever, la formule définitive doit être dans peu de temps officialisée. Les marques auront ensuite quelques semaines pour calculer l’éco-score de leurs différents modèles branchés. Et il faudra donc attendre la fin de 2023 pour connaître la liste définitive des modèles avec bonus… et surtout celle des modèles qui perdent le bonus.

Mais la ministre de la transition énergétique a commencé à donner des noms au micro de TF1. Agnès Pannier-Runacher a ainsi indiqué que les mauvais élèves seront surtout les modèles produits en Chine dans des usines qui utilisent le charbon comme source d’énergie. Et se faire plus précise en évoquant la Dacia Spring et les produits de MG, dont la MG4. Ce qui n’est au final plus une surprise, car on s’attendait déjà à voir ces modèles privés de bonus.

À lire aussi La Dacia Spring privée de bonus ? Pourquoi ce ne devrait finalement pas être un problème

La ministre a par ailleurs annoncé que les montants du bonus, pour les modèles qui en profiteront encore, vont être renforcés. Pour rappel, l’aide est depuis le 1er janvier 2023 de 5.000 € et est portée à 7.000 € pour les personnes dont le revenu fiscal de référence par part est sous 14.090 €. La ministre n’a pas voulu parler des montants, mais a indiqué que les personnes modestes devraient toucher davantage en 2024.

À lire aussi Si le bonus écologique devient compliqué, c’est la faute à l’Europe