L’écosystème du véhicule électrique s’est exposé au Mondial de l’automobile de Paris. Parmi les nombreuses start-ups, Borne Recharge Service a présenté sa solution de recharge en copropriété. L’occasion de faire un point avec John Honoré, son président et co-fondateur.

Pas toujours facile d’installer un point de recharge pour son véhicule électrique lorsqu’on dispose d’un parking en copropriété. Travaux d’installation, accès et facturation de l’énergie… des impératifs qui imposent de surmonter quelques obstacles techniques et parfois l’opposition de certains copropriétaires. Si la loi reconnaît un droit à la prise, il reste encore quelques situations problématiques.

Selon John Honoré, le président et co-fondateur de Borne Recharge Service, entre 10 et 20% des cas posent toujours problème. En effet, lors de l’installation d’un point de charge, l’assemblée générale des copropriétaires peut légalement s’opposer dans un délai de 6 mois. Une période trop longue selon John Honoré, qui souhaite la réduire à 3 mois. Suffisant pour débattre avec les personnes qui ont manifesté leur refus et régler les éventuels conflits selon lui.

Jusqu’à 960 euros remboursés

Sa société propose une solution clé en main pour fabriquer, installer, entretenir et gérer la facturation d’une borne de recharge en copropriété. Un aménagement à faible coût selon le contexte, d’autant qu’il peut bénéficier d’aides financières. Le programme gouvernemental Advenir rembourse ainsi 50% du prix de l’installation dans la limite de 960 euros. Il est également possible de bénéficier d’un crédit d’impôt de 30% sur l’achat de la borne.

Malgré les quelques cas délicats, la recharge en copropriété fonctionne pour une large majorité des personnes qui effectue la démarche. Pour preuve : le chiffre d’affaires de Borne Recharge Service, multiplié par 4 chaque année selon John Honoré.