Le groupe Volkswagen fait face à plusieurs plaintes dans le cadre de l’incendie du cargo Felicity Ace qui a eu lieu en 2022. La batterie d’une Porsche électrique pourrait être à l’origine du feu. Le navire avait à l’époque coulé avec plusieurs milliers de voitures allemandes à son bord.
Affaire Felicity Ace : Volkswagen devant la justice
Il y a deux ans, le Felicity Ace, battant pavillon panaméen, prenait feu dans l’archipel des Açores, dans l’océan Atlantique. L’équipage a d’abord été secouru puis le navire a ensuite été laissé à la dérive. Mis en service en 2005, le bateau était a priori pourtant en bon état. Le 16 février 2022, le navire a définitivement coulé à cause du feu qui s’est propagé à bord.
Il y avait 3 965 véhicules à bord du bateau. Dont 1 100 Porsche, 189 Bentley et 85 Lamborghini. C’est dur d’imaginer qu’elles dorment aujourd’hui au fond de l’océan. Une cargaison estimée environ à 400 millions d’euros selon le groupe allemand.
Mais les frais pourraient ne pas s’arrêter là. Volkswagen fait aujourd’hui l’objet d’une demi-douzaine de plaintes suite à l’incendie de ce cargo. Le 16 février 2022, le navire a définitivement coulé à cause du feu qui s’est propagé à bord. Un incendie qui a peut-être été causé par la batterie d’une Porsche électrique.
À lire aussi Témoignage – Passé par Porsche, Rolls-Royce et Smart, Tomy a fait de l’électromobilité sa spécialitéUne Porsche électrique à l’origine de l’incendie ?
La plupart des plaintes ont été déposées devant le tribunal de Stuttgart, là où se trouve le siège de l’unité Porsche de Volkswagen. Parmi les plaignants, on retrouve notamment Mitsui OSK Lines, l’exploitant du navire et Allianz, l’un des assureurs du navire. Ils affirment que l’incendie provient de la batterie lithium-ion d’un modèle Porsche et pointent donc du doigt la responsabilité de Volkswagen.
Ils prétendent que le groupe allemand « ne les a pas informés du danger et des précautions nécessaires au transport de tels véhicules ». En cours depuis plus d’un an, l’affaire patine. Les juges n’ont pas encore pu examiner le bien-fondé des plaintes. Les parties se sont querellées sur le montant de la garantie qui doit être déposée pour que la procédure puisse être engagée. Des négociations devraient avoir lieu dans le courant du mois et l’affaire pourra reprendre.
Dommage que le bateau ne fût pas rempli de Porsche à ras-bord car il n’aurait pas coulé, étant donné que maintenant les Porsche flottent grâce à l’IA 😊😊😊.
Une affaire prévue depuis deux ans, d’autant plus que le cas n’est pas isolé.
Ce qui va arranger le localisme en matière de production de véhicules fullbat, car les assureurs seront de plus en plus réticents à assurer des cargos, mal préparés et mal équipés, pour transporter des milliers de brûlots potentiels.
Nota : ce n’est pas la fréquence d’incendie de batterie qui est en cause mais bien les méthodes de confinement et d’extinction.
M’ouais !
Histoire de gros sous !
400 millions d’euros ça vaut bien quelques années de procédures, le temps de faire fructifier les provisions.
C’est plus possible ces affreux visuels d’IA en illustration. Vous faites du journalisme ou des affiches de cinéma ?