Selon les données de l’Avere, le cap du million de véhicules électriques et hybrides rechargeables en circulation en France a été dépassé.
Le mois dernier, un cap important a été passé pour le parc automobile français. Selon le baromètre de l’Avere, il y a désormais plus d’un million de véhicules électrifiés rechargeables en circulation dans l’Hexagone. Cela associe les autos et utilitaires 100 % électriques et les autos hybrides plug-in, et met donc de côté les hybrides simples.
Précisément, à la fin octobre 2022, il y avait en circulation 1.025.602 véhicules rechargeables. Et dans cet ensemble, on trouve une large majorité de modèles entièrement électriques, au nombre de 639.673. Ce qui fait donc 385.929 plug-in.
Le cap du million est d’autant plus important que c’était un objectif fixé en 2018 par le gouvernement de l’époque, qui visait ce million avant fin 2022. Pari tenu, alors que la production des véhicules est perturbée depuis plus de deux ans, d’abord par les mesures sanitaires, puis par la pénurie de composants électroniques. Fin 2018, il y avait en circulation moins de 200.000 véhicules rechargeables.
À lire aussi Ventes de voitures électriques : la Peugeot e-208 a repris la tête du classement en octobre 2022A l’échelle du parc entier, ces modèles branchés restent encore une goutte d’eau. Si l’on prend en compte l’ensemble du parc, toutes énergies confondues, ce qui correspond à environ 41 millions de véhicules, les modèles électriques et hybrides rechargeables représentent quasiment 2,5 % du parc total, 1,5 % en ne considérant que les véhicules 100 % électriques.
Mais la transformation du parc est entamée. La preuve, en octobre, électriques et hybrides plug-in ont représenté 20 % des immatriculations sur le marché français. De janvier à octobre, 270.000 véhicules et utilitaires rechargeables ont été livrés.
il serait intéressant de connaitre la raison de ceux qui achètent ces hybrides, problème pour recharge à domicile ou pas confiance sur le réseau routier par exemple ou très gros rouleurs etc..
Plutôt que la photo à l’instant t, il est intéressant de voir la dynamique au niveau mondial. En septembre, il s’est vendu 1 million de véhicules « rechargeables » (BEV+PHEV). Depuis le début de l’année 2022 presque 7 millions… La cible pour 2022 est à 10 millions sur un marché total de 50/60 millions. On approche donc des 20% de part de marché. C’était 2.2 millions de « plugin » en 2019 (2.5% de part de marché).
https://insideevs.com/news/619872/global-plugin-electric-car-sales-september2022/
D’un côté ça n’avance pas vite, de l’autre si c’est pour vendre des voitures de 2 tonnes avec 80kWh de batterie… on est dans l’erreur ! surtout avec les prix qui vont avec…
La bascule des 50% dans les ventes sera peut-être entre 2026 et 2028 mais cela ne fera alors que 30 à 40% du parc en 2035… les fumantes ont encore du temps (sauf s’il n’y a plus de pétrole d’ici là).
Si on arrive à fournir assez de batteries et que les ressources ne sont pas captées par des pays plus contraignants. Quand on voit les délais de livraisons actuellement et l’envolée des prix de l’occasion… et du neuf, je ne serais pas étonné que l’échéance d’arrêt de vente des thermiques soit repoussé en Europe… et que d’ici là il faille produire plus d’agrocarburants.
Et bientôt la taxe aux kilomètres parcourus qui servira à compenser le manque à gagner de la TIPP… et tenter de restreindre l’usage du véhicule individuel.
Mais peut-on alors tabler sur une baisse importante du parc roulant à l’horizon 2035 ?
Dernière chose, quand va être imposé le V2x à tous les VE vendus ??? on perd du temps !
Selon le CCFA (Janv – Oct 2022)
Il s’est vendu :
38% Essence.
16% Diesel.
30% Hybrides.
13% Electrique.
_3% Autres.
Ça avance doucement.
Toujours mieux que rien, même si ça pourrait aller plus vite. En proposant davantage de VE abordables, déjà. Et en fermant une bonne fois les villes à tous les thermiques.
Je fais partie de ce nombre, depuis 2013. Pour autant, le remplacement des VT par des VE en France ne changera rien du tout aux émissions de CO2. La France a une contribution négligeable à ces émissions, tant que les gros émetteurs que sont Chine, Inde, Russie, USA ne changeront rien, tout ce que nous pouvons faire en France n’aura aucun impact.
Si le CO2 a un impact, là c’est un autre débat…
Si on souhaite une vraie bascule vers le bev, ne faudrait-il pas commencer par faire des articles commentant uniquement les ventes de BEV ?
La France est profondément dans le milieu de peloton européen, pas dans les derniers, mais pas dans les premiers. La désinformation journalistique a bien semé le doute dans les esprits des Français et notre réglementation très ambiguë nous aide pas vraiment a bien préparer l’avenir.
On avait par le passé une électricité abondante et pas très cher la nuit. On a pas su tirer sur cet avantage. On a préférer croire qui les taxes sur le pétrole était bien plus intéressant quitte a continuer à aggraver la qualité de l’air et ne pas agir sur le réchauffement climatique. Bilan assez triste.
Mais comme nous avons finalement aucune emprise sur le marché automobile mondiale nous suivrons et subirons cette révolution industrielle plutôt que t’en tirer profit.
Nous avons déjà perdu la bataille des réseaux de recharge Européens pas un acteur Français de premier envergure, Tesla, Fastned, Ionity, Allégo.
Nos constructeurs automobiles sont sur la défensive, Gros erreurs de Renault sur la commercialisation de la Zoé avec son entêtement sur la location de a batterie. Voitures non efficiente chez ex PSA. Voici les causes pour lequels nous allons ressortir affaibli de cette révolution industrielle pourtant très prévisible et inéluctable.
1/3 de véhicules hybrides… tout simplement pathétique et révélateur qu’on est encore loin de la vraie bascule.
Et on se garde bien de présenter les chiffres des VT sur la période… des fois qu’on aurait là aussi une augmentation honteuse.
C’est une bonne nouvelle pour la planète.