L’Ioniq 5 se vend bien. Surtout, cet original crossover électrique arrive à attirer des clients venus du premium.

Premier modèle de la nouvelle famille de voitures électriques de Hyundai, l’Ioniq 5 connaît un beau début de carrière. Michael Cole, patron de la branche européenne du constructeur, a même dit à nos confrères d’Autocar qu’il était surpris du succès du véhicule.

Pourtant, le constructeur ne s’est pas facilité la tâche en misant sur un produit original, à la fois en look et en positionnement. Car si le design de l’Ioniq 5 peut faire penser à une compacte, le modèle est un gros crossover, long de 4,63 mètres, soit la taille d’un Peugeot 5008.

De plus, ses tarifs sont élevés pour Hyundai. Le ticket d’entrée dépasse 50.000 €, un seuil assez symbolique. Au delà de cette barre, le client européen hésite davantage à opter pour une marque généraliste. Et c’est d’ailleurs ce qui surprend le plus Michael Cole. Hyundai ne s’attendait pas à attirer autant de clients venus du premium avec l’Ioniq 5.

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Il souligne toutefois que sur le marché des voitures électriques, la fidélité à une marque est moins présente, les clients sont davantage prêts à changer de crémerie et à oser s’aventurer vers de nouveaux terrains. Grâce à cette réussite, Hyundai Europe est donc conforté dans son intention de proposer chez nous un véhicule encore plus cher, l’Ioniq 7, qui sera un gros SUV, cousin du Kia EV9.

Michael Cole tient tout de même à préciser que Hyundai ne compte pas devenir un label premium et n’oublie pas sa clientèle traditionnelle. Le constructeur prépare d’ailleurs des voitures électriques à petit prix pour l’Europe.

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