Citant des « sources proches du dossier », le Korea Herald rapporte que Hyundai travaille au développement de batteries « solides » pour sa future génération de voitures électriques.
Evoquant des développements en cours au sein du centre R&D du constructeur, à Namyang, le quotidien coréen indique qu’un site de production pilote serait d’ores et déjà opérationnel. Des travaux que Hyundai mènerait seul et sans association avec les deux leaders coréens de la batterie, LG et Samsung SDI.
Si elles ne sont aujourd’hui que peu utilisées dans les voitures électriques, les batteries solides intéressent particulièrement constructeurs et fabricants. Car à l’inverse des batteries actuelles, qui font appel à un électrolyte liquide, les batteries solides reposent sur un composant solide comme un polymère ou de la céramique. Jugées plus sûres, plus durables et plus faciles à intégrer, ces batteries solides pourraient à terme succéder aux batteries actuelles.
Le constructeur coréen n’est pas le seul à se positionner sur la batterie solide. D’autres acteurs comme Toyota, Google ou Solvay se sont déjà intéressés à la technologie dont le développement risque de durer encore plusieurs années. Pour Hyundai, la production en grande série de telles batteries n’interviendraient pas avant 2025.
En France, Bolloré s’est déjà lancé avec la batterie Lithium Metal Polymère (LMP). Embarquée à bord des Bluecar utilisées sur Autolib’ ou de la Citroën e-Méhari, celle-ci comprend un inconvénient de taille : une température de fonctionnement de 80 degrés qui impose au véhicule d’être constamment connecté au réseau. Un problème que s’attèlent à résoudre les fabricants et qui pourrait aboutir au lancement de batteries solides de nouvelles générations capables de fonctionner à température ambiante.
bonjour à tous
pour ceux qui veulent soutenir les initiatives françaises, et on en a bien besoin, je vous propose de suivre de près une start up française qui cherche à lever des fonds ( private equity) pour lancer sa première ligne de production sur une technologie très prometteuse :
Zinc Air. cela fait longtemps qu on en parle mais maintenant ca passe au stade industriel.
les avantages sont principalement un prix très très bas de l ordre de 30$ du kWh et un recyclage parfait sans impact sur l environnement.
les caractéristiques des batteries sont nombreuses ainsi que ses applications. Il y a de la place pour de nombreuses chimies, une seule n arrivera sans doute pas à répondre à tous les critères :
prix du kWh, nombre de cycles, puissances de charge / décharges , densité énergétique
a bientôt
Jean Louis
C’est une bonne chose que plus d’acteurs fassent de la recherche… D’ailleurs on peut aussi citer TOTAL qui a racheté en 2016 la société SAFT qui est actuellement leader dans les batterie haut de gamme sur la marché mondial.
http://www.liberation.fr/futurs/2016/05/09/electricite-verte-pourquoi-total-se-branche-sur-saft_1451427
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SAFT présent dans les bus, train, tram, bateau, …
http://saftbatteries.com/fr/presse/communiques-de-presse?field_press_theme_tid=All&field_press_date_value%5Bvalue%5D=
la voiture de bolloré … la e-mehari de citroën … comporte une batterie de 30 kWh … pour 1 tonnes 400kg.
pour une voiture de plage limitée à 110km/h (et 67ch) et sans éléments de carrosserie, la batterie est TRES TRES TRES lourde en équivalent « solid ».
une BMW i3 fait 1 tonne 320kg pour 33kWh de batterie prismatique Samsung SDI.
Une question pour les détracteurs de Bolloré, quel autre constructeurs de VE produit ses batteries en France, ou ne serait-ce qu’en Europe ? Quel est la logique écologique des 2000 Bolt commandées à grand renfort de publicité en Corée, avec 60 kWh de batteries qui traversent deux fois le Pacifique ? Alors arrêtons de « cracher dans la soupe », il existe de multiples façons de faire des batteries, et une solution non parfaite peut toujours progresser. Ne rien faire et s’en remettre à un tiers est la solution de simplicité et est au final contre productif car lorsqu’il n’y aura que quelques acteurs disposant tous de la même technologie la concurrence en prendra un coup et les progrès avec. Alors le lithium c’est bien, l’électrolyte solide « pour demain » est prometteur, l’électrolyte solide Bolloré à le mérite d’être en production, les batteries à flots pourquoi pas, etc.
C’est une piste à explorer. Une des axes de recherche en la matière c’est la réduction de la température de fonctionnement.
Mais j’espère surtout un gain dans le poids. J’espère que la technologie de ces batteries arrive à atteindre du 350Wh/kg.
« la production en grande série de telles batteries n’interviendraient pas avant 2025. »…dans 8ans ! Oui ben d’ici là on a largement le temps de penser à d’autres solutions… Donc cher chroniqueur, revient nous en reparler dans 5 ans et on verra…