Faraday-Future FF91
En difficulté, Faraday Future, est parvenu à réunir les 100 millions de dollars dont il avait besoin pour commencer les livraisons du SUV FF91.

Les temps sont durs pour les start-ups de l’automobile électrique, comme l’a dit Emmanuel cette semaine, et Faraday Future fait partie de ces nouvelles marques qui aimeraient bien suivre une trajectoire similaire à Tesla, mais qui traversent les plus grandes difficultés pour assembler une première voiture.

Faraday Future espérait en effet entamer les livraisons de la FF 91 en fin d’année dernière, mais un sévère manque de liquidités a entraîné un premier retard, suivi par un deuxième annoncé en avril, repoussant encore l’échéance de deux mois supplémentaires. Et c’est ici vraiment la version courte, tant les rebondissements dans la courte vie du constructeur automobile ont été nombreux et spectaculaires.  Mais cette fois-ci serait la bonne, comme, malheureusement, on l’a déjà dit à de nombreuses reprises à son sujet :  Faraday Future affirme en effet qu’une nouvelle levée de fonds fructueuse, à hauteur de 100 millions de dollars, a été suffisante pour que les premières FF91 commencent à arriver entre les mains des clients.

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“Cette série d’engagements financiers devrait fournir à l’entreprise des capitaux pour soutenir les différentes étapes allant jusqu’aux livraisons de la FF91, au développement du réseau de vente et de service après-vente, ainsi qu’à nos objectifs de montée en puissance de la production à court terme”, a déclaré Xuefeng Chen, PDG de Faraday Future.

D’où vient soudainement cet argent ? Selon Reuters, l’investisseur principal à hauteur de 80 millions de dollars serait une entité appelée FF Global Partners, composés de dirigeants actuels et anciens de… Faraday Future, chacun ayant procédé à un emprunt bancaire de son côté en son nom. Les 20 millions de dollars restants proviennent de Metaverse Horizon Limited et de V W Investment Holding.

L’assemblage de la FF91 a commencé fin mars dans l’usine de l’entreprise à Hanford, en Californie, et ses spécificités, avec 1 050 ch, un 0 à 100 km/h en moins de 2,5 s et 613 km d’autonomie, restent respectables aujourd’hui, mais pas aussi spectaculaires qu’à l’époque, quand le label Plaid n’existait pas encore chez Tesla.

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