Les LEVC TX, ce sont ces taxis électriques aux airs de « Black Cabs » britanniques qui arpentent les rues parisiennes entre les mains des chauffeurs de Caocao Mobility. Et plutôt que de se laisser conduire, on a décidé d’en prendre le volant.
Lancée en France en 2020 et forte du succès de son service en Chine, l’application VTC Caocao Mobility Paris est soutenue par Geely. Vous savez, le constructeur automobile chinois à qui l’on doit notamment le Lynk & Co 01. Les valeurs de la plateforme ? Le respect de l’environnement, la qualité du service et la sécurité. Trois promesses véhiculées par une identité forte : celle du LEVC TX. Alors, depuis le siège conducteur, ça donne quoi ?
LEVC TX : Black Cab des temps modernes
Vous voyez forcément ce qu’est un Black Cab, ce taxi londonien tout de noir vêtu. Symbole de la culture britannique, il incarne l’identité « British » au même titre que les cabines téléphoniques et les bus rouges.
Conçu par le constructeur London EV Company (LEVC), le TX eCity est la version moderne de ce taxi anglais. Notre modèle eCity fait donc partie de la flotte Caocao (prononcer « tsaotsao ») et se révèle être un VTC particulièrement efficace. Notons que le TX est disponible en optant pour un trajet « Elegance » depuis l’application.
À l’extérieur, c’est un gros bébé de 4,85 m de long pour 2,03 m de large (avec rétroviseurs). Ses formes tout en rondeurs lui confèrent ce look « British » indémodable, mais avec des finitions modernes. Ceci grâce à l’éclairage full LED ainsi qu’aux inserts et détails chromés qui parcourent le véhicule. Le successeur du TX4 se veut raffiné et élégant, ce qui ne manque pas d’attirer les regards sur son passage. Conception et finitions de qualité sont au rendez-vous, en phase avec l’image de marque premium de Caocao Mobility. En tant que passager, c’est un plaisir de voir débarquer son LEVC TX. En tant que conducteur, vient le moment de prendre place derrière le volant.
Vie à bord : confort polyvalent
Le LEVC TX nous accueille dans un habitacle très spacieux, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière. L’atmosphère y est d’ailleurs familière, puisque le TX reprend la base technique et l’équipement du Volvo XC90. Nous retrouvons ainsi le volant, le sélecteur de vitesse, le bouton start/stop, et même la clé du XC90 ! La position de conduite est, elle aussi, familière. Sans oublier le grand écran tactile de 9 pouces, déporté vers le chauffeur pour l’occasion. Pas de siège passager à l’avant, mais un espace permettant d’accueillir quelques bagages et une trappe à accessoires. Il fallait au moins ça, puisque le coffre ne permet pas réellement d’y caser quoi que ce soit. Seul un sac (et encore) y trouvera sa place, aux côtés du câble de recharge et d’un ou deux accessoires. Mais si le coffre est si petit, c’est en raison de l’habitabilité à l’arrière, de premier ordre.
Séparés du chauffeur par une cloison – qui nous empêche tout de même de reculer notre siège autant qu’on le voudrait –, pas moins de 6 passagers peuvent prendre place face à face à l’arrière du taxi. La confortable banquette (face à la route) est doublée de sièges individuels repliables, dont l’un peut pivoter vers l’extérieur pour faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite.
Le LEVC TX est d’ailleurs un excellent élève en la matière, grâce à sa rampe d’accès pour fauteuil roulant. Rampe qui se transforme en marchepied au besoin, puis disparaît sous le véhicule en quelques secondes. Toit panoramique, contrôle de climatisation, et intercom avec le chauffeur viennent enrichir l’expérience des passagers. N’oublions pas la connexion Wi-fi, les prises 220 V, et les ports USB, également au programme !
Performances urbaines : un LEVC TX (très) agile !
Sous le capot, le LEVC TX eCity est animé par un moteur électrique de 110 kW. Celui-ci est doublé d’un moteur 3 cylindres essence 1.5 faisant office de prolongateur d’autonomie. Grâce à ce « range extender » (c’est plus classe), l’autonomie de 129 km (tout électrique) passe à 603 km en cumulé.
De retour dans la peau d’un chauffeur VTC, nous profitons de la maniabilité particulièrement aisée de ce TX. Malgré son gabarit, le SUV qui n’en a pas l’air se manœuvre avec une grande facilité. Et ce, que ce soit pour sortir d’un parking parisien étriqué, ou se faufiler dans les rues de la capitale. Merci au diamètre de braquage d’à peine 8,45 m, surprenant et redoutable d’efficacité à chaque demi-tour. Malgré sa réactivité au démarrage et lors des reprises, le TX n’est pas fait pour l’attaque.
Le freinage, plus progressif que mordant, nous invite à anticiper au mieux, surtout si l’on roule avec 6 passagers. En condition, nous tirons tout de même parti des différents niveaux de récupération d’énergie, permettant de renforcer le freinage au lever de pied. Après quelques dizaines de kilomètres, nous sommes convaincus : le LEVC TX associe parfaitement confort électrique, maniabilité et polyvalence en ville. Et pour couronner le tout, nous n’avons même pas à nous soucier de la batterie de 31 kWh.
Au besoin, les chauffeurs laissent leur TX en charge et repartent avec un autre véhicule pleinement chargé. Simple, rapide, efficace. Le Black Cab de Caocao Mobility Paris représente une solution de mobilité responsable, parfaitement adaptée aux grandes villes. Les passagers apprécieront, les chauffeurs aussi.
Commentaires
Pourquoi avoir collé un moteur thermique dans cette voiture ???
Pas de coffre avant, coffre arrière ridicule, heureusement que la place de droite est sans siège.
il faut savoir que les temps d'attentes des taxi sont important et qu'ils peuvent en profiter pour recharger.
il pourrait y avoir des batteries entre les essieux, la rampe pourrait y consever sa place en sacrifiant si besoin la garde au sol finalement pas si rédhibitoire que cela.
et surtout pas de carburant fossile pour acceder aux ZFE surement de plus en plus exigeante dans les années a venir
il y a à Paris au moins un taxi en Tesla modèle X ; je l'ai vu et je pense qu'il n'est pas le seul ; 7 places ou 2M cube de coffre plus Frunk
Il ne faut en effet pas oublier que parfois, un client demande une course qui sort du périph, le prolongateur d'autonomie est la bonne solution dès l'instant où sa puissance est suffisante pour recharger correctement.
Pour le reste, il est génial cet engin, relooké, il existerait certainement un marché pour la niche abandonnée par feu les monospaces.
Les taxis londoniens ont un cahier des charges assez strict qui inclut un rayon de braquage digne de ce nom ! Donc quasiment aucun autre véhicule ne répond à ce cahier des charges, électrique ou pas. Il me semble que Nissan a modifié un modèle de e-NV200 pour pouvoir répondre à l'appel d'offre il y a quelques années, mais je ne sais pas comment ça a fini.
Mais je rigole quand on propose un Tesla Model X à la place : les dimensions ne sont effectivement pas très éloignées, mais ce n'est clairement pas un véhicule destiné à un usage urbain, ne serait-ce qu'à cause de son diamètre de braquage supérieur à 12m. Il lui faudra 2 manoeuvres là où celui là fait un demi-tour sans problème !
Le TMX n'a pas 6 places utilisables pour des adultes et il est bien plus efficace d'entrer dans un taxi avec ses valises que de devoir les mettre dans un coffre. La place de droite ne sera utilisée pour les bagages que lorsqu'il y aura plus de 4 passagers. Et il offre un accès handicapé, au passage ! Ce sont réellement des véhicules qui ont été conçus pour leur usage et si tout n'est pas idéal, il faut quand même reconnaître que cette version enlève un gros défaut qu'avait les vieux modèles diesel !
Deuxième problème pour un taxi : si une course arrive en fin de batterie ou est simplement plus longue que l'autonomie restante, il est censé appeler un copain dont la voiture est mieux chargée, ou demander au client s'il peut s'arrêter 1/2 pour charger ?
Le REx est LA solution : en gérant bien les recharges, ils rouleront plus de 90% du temps à l'électrique et en s'appliquant, il n'y aura que les longues courses qui feront appel à l'essence. Et quand ils utilisent de l'essence, c'est normalement en régime stabilisé avec un moteur qui n'est pas surdimensionné pour pouvoir tirer 2 tonnes, donc quand même nettement plus efficient qu'un VT du même gabarit.
Je suis d'accord avec les commentaires qui trouvent que l'article manque de sens critique. Entre ça et les publi rédactionnels qui se multiplient, cela fait un peu trop à mon goût... Dommage car vous êtes un média important aujourd'hui, alors faites votre travail à fond svp, ou d'autres médias le feront à votre place. C'est un conseil d'ami de la part d'un lecteur assidu de votre site.
En tout cas je suis heureux d'en savoir un peu plus à propos de ces véhicules que je vois régulièrement charger (en 24 kW) près de chez moi.
Bonne continuation !
Cet article manque de regard critique. Je comprends qu'on puisse être séduit par un essai de véhicule qui semble offrir un grand confort aux passagers et au chauffeur. Il faut neanmoins bannir les moteurs thermiques des villes. Nous savons tous que les hybrides ne sont pas des automobiles propres. Les taxi font 200 km/jours en moyenne à Paris. Dans le cadre d'une flotte , il faudrait donc une autonomie de 250 km et une charge suffisamment rapide pour que le véhicule puisse avoir un taux d'utilisation de 16 h par jour. Était ce donc une équation si difficile à résoudre ?
J’ai remonté ma lecture pour vérifier que ce n’était pas un oubli reportage et… non
alors cet hybride n’est pas trop efficient avec 120km pour 30kW de batterie
et la vitesse de recharge plutôt lente ( jài déjà vu un chauffeur dormir pendant qu’il rechargerait à porte de Châtillon à la station total.
Par contre pour la recharge, elle est plutot limitée (DC50 kW et AC22 kW)
Merci pour cette précision. Je cherchais cette info dans l'article mais les données de recharge ne sont pas présentes.
Il faut compter 1h15 pour une recharge de 0 à 100% en AC22 et 25 minutes pour une recharge 0 à80% en DC50
Il serait bien que l'auteur de l'article reprenne ces infos pour le compléter.
Un peugeot Expert c'est 230 km pour 50 kWh. On est bien dans le même ordre de grandeur