Après la fameuse Roadyacht, l’équipe néerlandaise de Savage Rivale change de cap. Toujours à ciel ouvert, mais on passe d’une supercar V8 à une voiture de plage électrique…
Le studio de design Savage Rivale est surtout spécialisé dans les villas de luxe ou les yachts. Leur première aventure automobile reste mémorable. La Savage Rivale Roadyacht GTS entendait mêler performances de supercar avec un V8 de Chevrolet Corvette, 4 places pour une aventure en famille, 4 portes en élytre pour un accès plus aisé qu’un coupé, mais spectaculaire, le tout à ciel ouvert, mais avec un toit rigide et vitré rétractable. Une sorte de concept-car roulant tiré en à peine 5 exemplaires, et dont la production d’une version électrique est envisagée au Japon chez GLM.
L’équipe du studio néerlandais n’abandonne pas ses ambitions dans le secteur automobile et avait annoncé son nouveau véhicule, dont le premier prototype roulant vient d’être réalisé. La Coastrunner est une voiture de plage électrique, qui ne cherche pas du tout à jouer le côté rétro souvent associé à ce type de véhicule qui n’a plus vraiment existé depuis les Mehari, Mini Moke ou Fiat 500 Jolly. Pour peu, on imaginerait aisément une petite berline racée sur la même base.
Cette Coastrunner se conforme aux règles de ce type de véhicule : habitacle entièrement ouvert ne craignant pas les éléments, pas de portes… Bien entendu, on oublie les performances de supercar avec un moteur de 52 kW. Mais comme le poids n’est que de 800 kg, on devrait s’en sortir pour les balades le long des routes côtières. L’autoroute n’est pas sa destination, la vitesse est limitée à 120 km/h et cela ne devrait gêner personne. La batterie de 20 kWh doit permettre une autonomie de 180 km. Ici aussi, c’est peu, mais ce n’est pas exactement le genre de voiture destinée à faire des voyages au long cours.
Seul hic, le prix… Qui dit voiture de plage ne dit pas forcément économique et les photos officielles donnent le ton. Le bar de 60 litres pour stocker les bouteilles de champagne au frais est aussi un bon indice. Le prix est en effet annoncé à 36 000 euros, hors options… On devrait donc voir cette Coastrunner plus souvent à Saint-Tropez, Monaco, Ibiza ou Marbella qu’à Zandvoort, au Cap Blanc-Nez ou à la Pointe Saint-Mathieu…
Il y a vraiment un groupe de personnes qui pensent à la voiture de plage ou de golf quand on parle voiture électrique. Certains dans ce même groupe doit rouler en supercar V8, d’ou le marché cible de cette marque…
Dinosaures en voie d’extinction …
Dommage que ce véhicule ne soit pas conçu par Citroën…
Mais cela est-il une étude de style ou va-ce déboucher sur une production « de série », à plus de 5 exemplaires?
Autrement dit, ce concepteur de « villas de luxe » sait-il concevoir un véhicule qui passe brillamment les crash-tests? Et faire tourner une vraie usine? Pas aussi simple que ça…
Cela ressemble une fois de plus à des pitreries de « start-up » sans lendemain. Cet objet virtuel a en tout cas une bonne bouille!
36 000€, c’est le prix pour une fabrication artisanale en petites série.
Pour rappel, une Voltéis, quadricycle lourd c’était 20 000€ il y a 10 ans pour des performances moindres
une Mehari électrique de Cassis ou de MLT, c’est 30 000€ … avec une batterie 12kWh et un moteur 15 kW.
Personnellement, j’aime bien, sauf les roues et les pneumatiques qui me semblent un peu trop « kéké touch » avec une grosse jante et un pneu taille basse.
Dans cette niche de véhicule d’été, je ne comprends pas pourquoi Citroën ne recommercialise pas la e-Méhari avec une batterie moderne qui ne consomme pas plus à l’arrêt qu’en roulant
Le véhicule était très sympa, avec une potentielle forte demande mais le « système Bolloré » de batterie devant être maintenu à chaud pour 10kw par jour l’a tué immédiatement dès que cela s’est su
Les loueurs saisonniers qui s’étaient rués dessus peinent à s’en débarasser en occasion, même à prix cassé, plus personne n’en veut
Je trouve le pare-brise beaucoup trop incliné pour le programme dont elle est destinée.