L’automobile club Américain (connu sous l’acronyme AAA, soit American Automobile Association) vient de proposer à l’essai dans six grandes villes américaines des camions « citernes » électriques.
On connaissait les prolongateurs d’autonomie des avions, il va désormais falloir faire avec les prolongateurs d’autonomie pour automobiles électriques. En effet, pour pallier aux craintes des nouveaux usagers des véhicules électriques, l’AAA a développé deux types de camions :
- A générateur thermique
- A batterie à lithium-ion
Ces camions auront pour mission de dépanner les véhicules que l’on pourrait qualifier de « tombés en rade », ou encore d’en panne sèche ! Ces camions vont fournir un courant très élevé, de catégorie 2 à 3, c’est-à-dire que la vitesse de recharge des batteries sera supérieure à celle que l’on aurait obtenue si le véhicule était branché au secteur de « son chez soi ».
Voilà qui apporte un argument supplémentaire en faveur du véhicule électrique ! Néanmoins, on peut penser que cette solution soit une solution de transition avant une gestion plus efficace par l’automobiliste. Car le développement du véhicule électrique devrait s’accompagner de celui des systèmes d’informations embarqués, mais surtout d’un consom’acteur conscient des limites de son véhicule et agissant en état de cause.
Des exemples historiques, tel que celui de l’EV1 de GM, ont prouvé qu’il était possible de se servir d’une véhicule électrique au quotidien, alors pourquoi ne serait ce que confidentiellement ?
En tout cas, je compte bien faire le test de la panne sèche pendant l’opération Vivre Electrique et regarder comment réagit l’assistance du constructeur ! Même si je ne pense pas qu’ils viendront avec un tel engin :-)
Et… Ce camion va rouler à quoi ? A la pile à combustible ?
Je pense, pour ma part, que les pannes sèches existeront…
dans un premier temps du moins.
Pour le reste, de tels systèmes auront sans doute un rôle important à jouer dans l’acceptation des VE.
Ces camions vont surtout être utilisés pour du dépannage, la question que je me pose c’est de savoir dans quelle mesure ils vont être sollicités. Je ne suis pas sûr qu’il y ait tant de monde que ça qui tombe en panne « sèche » avec des VE. L’avenir nous le dira !