Avec près de 15.000 immatriculations sur l’ensemble du premier trimestre 2016, le marché de la voiture hybride confirme son dynamisme et ce malgré la réduction du bonus en début de l’année.
La nouvelle baisse du bonus écologique accordé aux voitures hybrides, désormais réduite à 750 € contre 2000 € l’an dernier, n’aura pas découragé les acheteurs. Avec 14815 immatriculations au premier trimestre 2016, le marché de la voiture hybride enregistre une progression de 8 % par rapport à l’an dernier (13690 immatriculations).
70 % de parts de marché pour Toyota
Résolument leader de la technologie hybride, Toyota domine largement le marché avec un total de 10271 immatriculations, soit près de 70 % du marché. Et s’il fallait ajouter les modèles de Lexus, marque sœur du groupe nippon, la part de marché de l’ensemble des marques du groupe représenterait 77 % des ventes.
Au classement par modèle, c’est la petite Toyota Yaris hybride qui caracole en tête des ventes. Avec 4412 immatriculations au cours du 1er trimestre, elle s’accapare 30 % de parts de marché. Elle est suivie par les trois autres modèles de Toyota : la Toyota Auris hybride (3757), le Toyota RAV4 hybride (1199) et la Toyota Prius (903).
Du côté des autres constructeurs, PSA arrive en seconde position, essentiellement grâce à la Peugeot 508 RXH et au Peugeot 3008 Hybrid4 avec des immatriculations respectives de 959 et 338 exemplaires au cours du premier trimestre. Possédant aujourd’hui la plus large gamme de véhicules hybrides, Lexus totalise quant à lui près de 1200 immatriculations au cours du premier trimestre.
15000 c’est pas mal, mais dès que ces hybridations seront abordables en rechargeable et donneront une autonomie en ville suffisante (>50km) sans trop augmenter le prix (avec celui des batteries en baisse), là, cela va exploser !
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Une voiture hybride, c’est comme une perçeuse-visseuse ou un tracto-pelle, c’est “mauvais à tout” !
Ces chiffres sont affligeants ! Merci Michaël pour cette synthèse qui parle d’elle-même : les constructeurs français sont vraiment en-dessous de tout, et cela n’est pas prêt de changer.
Comment veulent-ils changer les mentalités, si leur politique commerciale continue d’afficher leurs modèles thermiques comme étant leurs fleurons ?
Ah ben… ils n’ont pas envie en fait…
Un millier de Peugeot hybride diesel, 14.000 hybrides essence du groupe Toyota/Lexus, chercher l’erreur…
Quand on voit le nombre de ventes de véhicules hybrides de Peugeot, ils auraient facilement fait plus de ventes avec un véhicule électrique haut de gamme.