La Rimac Nevera pousse tous les potentiomètres, dont ceux du respect du Code de la route, qui oblige le patron à présenter des excuses.

Après une longue attente depuis sa présentation au salon de Genève en 2019, la Rimac Nevera (auparavant baptisée C_Two) vient de voir le jour officiellement. À cette occasion tant attendue, la firme croate a laissé le volant de la supercar à une poignée d’invités. L’un deux a été particulièrement enthousiaste avec l’accélérateur.

Cet « exploit » a été immortalisé dans une vidéo, sur laquelle on y découvre alors un conducteur filant à la vitesse de 232 km/h sur une route secondaire au milieu du trafic. Un événement qui aurait pu rester anonyme si Rimac n’avait pas installé un second compteur de vitesse sous les yeux du passager (l’instrumentation conducteur est presque illisible) et si la vidéo n’avait pas été publiée sur les réseaux sociaux.

Une machine à ne pas mettre entre toutes les mains

Car tous les éléments étaient présents pour les enquêteurs, qui ont pu identifier la portion de route empruntée, limitée à… 90 km/h. D’après le média croate Index HR, qui a relayé l’information, la police locale a engagé des poursuites contre le conducteur, qui s’est volontairement rendu aux autorités.

Toutefois, Rimac étant l’organisateur de cet événement, le patron Mate Rimac a dû présenter des excuses publiquement sur Facebook, en indiquant que la marque sera à l’avenir plus regardante sur la supervision des invités. Ces derniers peuvent très rapidement dépasser les limites à bords de la Nevera : avec une puissance de 1 914 ch pour 2 360 Nm de couple, la supercar électrique atteint des sommets en un clin d’œil.