
En Vendée, le SYDEV, Bouygues Energies & Services, Enedis (ex ERDF) et la ville de La-Roche-sur-Yon viennent de lancer les premières bornes reliées au réseau d’éclairage public.
Officiellement lancé ce vendredi 16 septembre, Président du SYDEV, le projet vise à mieux mesurer l’impact de la recharge de véhicules électriques sur le réseau d’éclairage public et sur le réseau public de distribution d’électricité.
Directement intégrées aux lampadaires, ces nouvelles bornes viennent compléter le maillage départemental déjà engagé par le SYDEV, syndicat d’énergies engagé depuis 2013 dans la construction de son réseau.
« Complémentaires au premier réseau de déploiement sur le département, ces bornes semblent simples à mettre en place. Il n’y a pas besoin de réaliser de travaux de génie civil, nous utilisons au maximum les infrastructures existantes », explique Alain Leboeuf, président du SyDEV et député de la Vendée.
En Vendée, la voiture électrique est particulièrement populaire et atteint 2.3 % de parts de marché sur le segment des véhicules particuliers, soit le double de la moyenne française.
Trois places équipées
Pour l’instant, seules trois places de parking en centre-ville de La-Roche-sur-Yon ont été raccordées pour permettre la recharge des véhicules électriques à travers une solution baptisée CityCharge développée par Bouygues Energies & Services.
Capable de délivrer jusqu’à 3.7 kW de puissance, les bornes CityCharge sont interopérables avec les autres bornes du réseau vendéen. Pour Bouygues Energies & Services, il s’agit d’un test grandeur nature qui doit permettre de valider le déploiement du principe à grande échelle. « Si le test est validé dans six mois, l’offre pourra être commercialisée et déployée par Bouygues Energies & Services sur l’ensemble du territoire français » précise le communiqué commun des différents partenaires.
« Depuis 2014, Bouygues Energies & Services utilise les lampadaires comme des objets connectés pour offrir différents usages comme le wifi, la vidéoprotection ou la sonorisation. Aujourd’hui, nous sommes heureux d’expérimenter en grandeur réelle ce nouveau service de recharge de bornes sur lampadaires avec le SyDEV, la Ville de La-Roche-sur-Yon et Enedis pour compléter le maillage des bornes en Vendée » explique Olivier Mazé, directeur d’exploitation chez Bouygues Energies & Services.
Combien de candélabres sont réellement équipables en France ?
La première condition étant que le candélabre soit situé en bordure de voirie.
La seconde condition étant qu’en bordure de voirie, on ait un stationnement.
Je vois beaucoup de candélabres implantés soit directement sur les façades soit directement le long des façades. Là le volume de travaux est conséquent puisqu’il faut ramener la borne à l’emplacement défini précédemment.
Ensuite un candélabre sert aussi à éclairer les trottoirs pour lesquels les règlements issus de la loi handicap demandent un éclairement mini. (valeur rarement atteinte). Et la meilleure implantation pour cela est le long des façades, toutes les autres implantations demandant d’autres dispositions telles que des foyers multidirectionnels ou plusieurs foyers lumineux pour réduire la pollution lumineuse.
Donc si on veut respecter la loi handicap, il va déjà falloir commencer par revoir l’éclairage public.
Expérience à suivre donc.
Bonjour à tous,
initiative fort intéressante ma foi et pleine de bon sens…
en effet si les ampoules passent en LED la conso élec chute par lampadaire et donc laisse de la marge pour d’autres usages électriques… et la bonne surprise, c’est que les réseaux électrique d’éclairage urbains sont alimentés… en triphasé ! aussi pour des questions de distances bien souvent… mais de puissance aussi, à suivre. Donc lampadaire 1 phase 1 prise 1, lampadaire 2 phase 2 prise 2, lampadaire 3 phase 3 prise 3, et c’est déjà bien mieux que rien… pas de VRD, de renforcement du réseau électrique existant… pour de la recharge stationnaire longue durée, c’est à généraliser car ça tombe sous le bon sens.
Je trouve l’idée intéressante, mais le concept ne va pas assez loin:
Ubitricity pousse l’idée plus loin en passant d’une borne de recharge à un « simple point de recharge » n’ayant pas de compteur intégré. Vu la simplicité de la prise, le risque de pannes est réduit au minimum dans ce cas la.
On a donc un seul fournisseur d’electricité pour chez soi qui fourni en plus un compteur mobile (mobile metering) qui permet de recharger sa voiture dans les points de charges: le tout facturé normalement sur sa facture d’électricité. En fait, le mieux serait d’arriver à convaincre les constructeurs à intégrer le compteur directement dans la voiture, vu que les voitures d’aujourd’hui sont des voitures connectée intégrant une communication en GSM/LTE permettant de transmettre la demande d’identification et d’autorisation pour déclencher la recharge.
N’est-ce pas le fait de disposer de prises électriques classiques à tous les coins de rue en Norvège qui a aussi permis à ce pays d’avoir une part de Marché de VE (et de VHR) remarquable ? Je me rappelle d’une photo ou l’on voyait un parking équipé avec une rangée de 10 voire 20 prises disponibles. Elles ont aussi été installées pour permettre le chauffage de toutes les voitures en hiver, mais voir des prises dispo partout dans les villes a certainement dû rassurer les consommateurs, et les inciter à passer au VE.
Donc ce nouveau mode de distribution de l’élec ne peut qu’être bénéfique pour diffuser le VE dans la population. Alors ne boudons pas notre plaisir de voir émerger cela.
Et qu’on ne me dise pas que cela va freiner le déploiement de bornes rapides.Ça n’a rien à voir, ce ne sont pas les mêmes payeurs.
D’ailleurs, dans le plan de relance pour les autoroutes, il y a du déploiement de bornes, ou de services pour les VE ?? JE n’en ai pas encore entendu parler.
Pourquoi pas, mais ce n’est pas généralisable : le réseau d’éclairage a été dimensionné pour une certaine puissance électrique, ajouter une ou deux bornes sur le même circuit doit être possible, mais pas cinquante.
Acheter un VE sans possibilité de charge dans son garage, son jardin, son parking à domicile ou au travail est une erreur. Penser pouvoir effectuer toutes ses recharges dans la rue n’est pas réaliste : bornes en panne ou occupées, tarif trop élevé, à la rigueur acceptable en dépannage, mais pas en recharge principale.
Les bornes sur les voies publiques ne devraient être que des bornes de recharge rapide, 50 kW aujourd’hui et demain 100 à 150 kW, pour recharger en 15 à 30 minutes les futures batteries de 60 kWh et plus, lors des déplacements longue distance en VE, les recharges quotidiennes étant faites à la maison. Ces bornes rapides pourraient éventuellement permettre à ceux qui ne peuvent pas recharger chez eux de faire le plein d’électrons une fois par semaine, comme un plein de carburant avec un VT : reste à savoir à quel tarif.
trop bien
et quand l’éclairage passera en total led .
la consommation ne sera pas ou guère supérieure au vieux halogènes, malgré la charge .
d’ailleurs c’est dommage qu’il n’y ai pas sur tous les VE un mode simple prise 220v ou autre prise basique .ca simplifierai les chose plutôt qu’une sorte de Wall box communicante .
Alléluia !
Enfin des gens intelligents (qui font les déploiements) … il était temps.
Bien mais ce principe se branchant sur l’alimentation existante d’un réverbère; c’est forcément de la recharge lente.
L’avenir était les bornes à plus de 50kW, c’est pas le top