
L’usine Renault de Dieppe vient de débuter l’assemblage des Bluecar, les voitures électriques de Bolloré.
Fondée en 1969, l’usine Renault de Dieppe (Seine Maritime) est spécialisée dans la fabrication de petites séries et produit notamment la Clio R.S. 200 EDC et les véhicules de compétition du constructeur. A partir de caisses et de pièces fournies par Bolloré, Renault assurera ainsi l’assemblage des Bluecar, jusqu’ici assemblées en Italie, dès ce mois de juin. A terme, une équipe de 30 personnes s’attèlera pour assurer la fabrication de la Bluecar dont 4500 unités ont été produites depuis le lancement du véhicule fin 2011.
« Bluecar est une belle opportunité d’activité supplémentaire pour l’usine de Dieppe. C’est la reconnaissance du savoir-faire du Groupe Renault et de l’usine de Dieppe, aux niveaux de qualité et de réactivité exigés par notre partenaire, le Groupe Bolloré » précise Laurent Delannay, Directeur de l’usine de Dieppe.
Pour Renault et Bolloré, cette relocalisation de la fabrication de la Bluecar en France entre dans le cadre d’un partenariat signé en septembre 2014 et qui prévoit un engagement commun des deux groupes français dans le développement du véhicule électrique.
c’est quand meme bizarre car Renault et Nissan c’est la meme maison et pourquoi ils sont pas fait les meme type de prise entre la Zoé et La leaf ?
La situation aujourd’hui est telle que l’automobile n’est pas le domaine d’activité principale du groupe Bolloré. Contrairement à Nissan, Renault etc qui eux peuvent s’appuyer sur leur notoriété de constructeur automobile pour promouvoir leurs véhicules électriques, le groupe Bolloré lui peut s’appuyer sur son expérience dans l’électrique. La finition de la Zoé est remarquable on s’entend bien, mais l’avantage notable du Groupe Bolloré avec la Bluecar à l’achat est qu’ils s’engagent à remplacer la batterie de l’utilisateur dès lors que la batterie rencontre une baisse de performance. La durée de vie des batteries est souvent tu par les constructeurs. Mais le nombre maximal de cycles est une réalité. C’est là qu’intervient la synergie du Groupe qui se charge, moyennant une location de la batterie de 80e c’est vrai, de changer gratuitement (coût réel batterie LMP: 50000 euros) la batterie de l’automobiliste (assurance sur le long terme) et de la réutilisée en temps que batterie statique de stockage, lui conférant une 2nd vie. S’y ajoute l’accessibilité gratuite des services autolib’ et si l’on veut pousser la vision un peu plus loin avec le projet des 16k (16000 bornes) qui apparemment ne devrait pas tarder à être mis en action. Alors oui la batterie Li-on donne des perspectives assez encourageantes quant à l’autonomie d’une batterie mais il faut quand même souligner la synergie du Groupe Français dans le domaine qui constitue une sécurité et attendre d’eux qu’ils s’attèlent dans l’ombre aux évolutions du marché et des technologies. En tout cas je suis friand de voir l’évolution de toutes ces technologies !
L’évolution de la Bluecar ne dépend pas de l’usine où elle est produite. La version actuelle est déjà une phase2 et une phase3 incorporant un certain nombre des évolutions de la version US devrait arriver un jour sur la version EU.
c’est surtout qu’à la base de l’accord, Renault devait aider Bolloré à développer une Blue Car 3 places encore moins chère pour optimiser autolib. Est-ce toujours d’actu ? En attendant, le Twizzy « envahi » petit à petit les implantations autolib … Le but de Bolloré est de se positionner en leader pour l’autopartage via la gestion de flotte et client (comme à Londres où il ne s’occupe pas des véhicules) et ensuite pour écouler sa batterie. Là il lui faut un VE à faible coût, mais ce n’est pas ds sa priorité de développer des véhicules. Tant que sa techno batterie à une certaine avance en terme de durée de vie, de densité et de coût (?) comme actuellement, ça marche. Mais d’ici 2-3 ans, il vaudra mieux passer à la techno Li-ion classique qui l’aura rattrapé voir dépassé, avec l’inconvénient de la température de fonctionnement en moins … donc exit les blueCar avec batterie Bolloré, sauf s’ils sortent une V2 plus dense, moins chère, plus robuste et avec une temp moins élevée comme promis depuis … 4 ans …
Enfin un peu de synergie industrielle! Certes Renault n’est qu’un assembleur, comme souvent dans cette industrie, mais il n’est pas impossible que progressivement ils insufflent des idées neuves dans la bluecar au niveau matériaux, procédé de fabrication, choix des sous-traitants, pour soit augmenter la qualité, soit diminuer les coûts, et surtout rationaliser sa conception afin de passer progressivement d’une logique artisanale/petite série à une logique « série industrielle moyenne ». Tant que la bluecar ne fera pas d’ombrage à la Zoe évidemment.
Saluons ce partenariat, cela permettra j’imagine un meilleur contrôle qualité et une réactivité supérieure. Et comme le souligne Erwan c’est une bonne logique pour l’acheminement de la batterie produite à Quimper.
il me semble que c’est comme ça que ça se passe pour tous les véhicules
le constructeur fabrique les tôles (carrosserie/chassie), le moteur (souvant dans une autre usine), mais assemble tout le reste qui vient de sous-traitants (sièges, feux, moquette, tableau de bord …)
ici les batteries fabriquées à Quimper n’auront plus à traversé toute la France et les Alpes pour assembler des voitures en Italie qui retraversent pour être livrées en France (on voit bien pire dans l’alimentaire)
reste à savoir si les sous-traitants ont été changés et d’où vont venir toutes ces pièces
Si je comprends bien l’article, Renault n’est qu’assembleur; les pieces venant exclusivement de Bolore.
Le modele assemble en France devrait donc etre idendique à celui fabrique en italie… c’est domage car Bolore aurait pu en profiter de ce changement pour ameliorer son vehicule.
Jean