
Avec l’ouverture d’environ 24.000 brevets touchant aux systèmes hybrides ou électriques, Toyota veut promouvoir l’électrification, mais aussi déployer ses collaborations.…
Avec l’ouverture d’environ 24.000 brevets touchant aux systèmes hybrides ou électriques, Toyota veut promouvoir l’électrification, mais aussi déployer ses collaborations.
L’annonce fait grand bruit, le groupe Toyota ouvre la possibilité d’utiliser 23.740 de ses brevets touchant à l’électrification des véhicules. Ainsi, Toyota souhaite « promouvoir l’utilisation de véhicules électrifiés, et ainsi aider les gouvernements et les constructeurs à atteindre leur objectif en matière de changement du climat. »
Ces brevets concernent les moteurs et leurs unités de contrôle, ainsi que les batteries et systèmes électroniques. 4,540 d’entre-eux touchent les voitures à hydrogène, via les piles et réservoirs.
Toyota précise que ces brevets couvrent les 20 ans de développement de ses technologies. Mieux, la marque indique que cela « inclut certains brevets en cours de validation ». Cependant, ces brevets utilisables gratuitement sont limités dans le temps, jusqu’à fin 2030.
Gratuit ? Oui mais…
À noter, Toyota ne fait pas totalement dans le don. En parallèle, le groupe offre son expérience payante dans l’application de ces technologies au travers de collaborations. On pense notamment à Suzuki, ayant signé un partenariat pour l’utilisation de ses moteurs hybrides.
Tesla avait également ouvert ses brevets en 2014. Le Californien opère différemment, dans une optique de licences croisées, soit un échange de technologies. Dans l’industrie automobile, pas de cadeau.
Faut arrêter de relayer ce genre de coup de comm !
Par définition un brevet est ouvert et n’importe qui peut le consulter, c’est comme ça qu’on sait si on est entrain de copier le concurrent ou non d’ailleurs. Les ouvrir ne les rend donc pas plus libre d’utilisation et surtout un brevet ne détaille pas une implémentation, ce n’est donc d’aucune aide technologique.
Un brevet, sur 20 ans, coute entre 25 et 50 KE suivants le nombre de pays sous protection…et c’est souvent une bulle d’orgueil; la vrai protection (celle des procédés de fabrication) se conserve sans communication inutile. Donc effet d’annonce à usage de marketing B2B
Pour les adeptes du pétrole( bien polluant de préférence, avec CO2, particules fines et balance commerciale négative en prime au profit des pétro-islamo-monarchies), et accessoirement ceux qui en plus sont adeptes des bruits de moulin à café ..spécialité Japonaise, pourquoi pas.
Sauf que les constructeurs « réalistes » et qui veulent vendre sur le premier marché mondial, à savoir la Chine, passent aux VE, EUX …
Jamais de cadeaux dans l’industrie. Les brevets Toyota, soit ils sont obsolètes, soit il faudra d’une façon ou d’une autre payer pour les utiliser.
Et avec cette montagne de brevets, ils ne sont toujours pas capables de sortir le moindre VE!! business is business, ils ne veulent pas être pionniers dans un domaine qui ne sera pas rentable avant quelques années. Les plâtres pour les autres. Typiquement VW aussi joue ce jeu du classicisme poussé à la limite de la ringardise, mais s’est juste un peu pris les pieds dans le fatras de mensonges dieselistiques nécessaires pour tenter de faire croire que l’immobilisme est un progrès! Toyota au moins, ils font les meilleures voitures à essence. Mais malheureusement ils essaient de les faire passer pour des électriques.