
Petite citadine électrique biplace, la Toyota C+ Pod vient d’être lancée en série limitée sur le marché japonais.
Chez Toyota, les petites voitures électriques ont la côte. Après l’étonnant i-Road et son système inclinable, la marque nipponne revient à quelque chose de beaucoup plus classique avec la C+ Pod, une petite biplace électrique à la philosophie proche de la Citroën AMI.
Au niveau des dimensions, la Toyota C+ Pod affiche 2,49 m de longueur, 1,29 m de largeur et 1,55 m de hauteur. Conçue pour les centres urbains, la petite puce électrique nipponne associe un moteur de 9,2 kW et 56 Nm intégrés sur le train arrière à une batterie lithium-ion de 9,06 kWh placée sous le plancher. Limitée à 60 km/h, la C+ Pod promet jusqu’à 150 km d’autonomie en cycle WLTC et une consommation de 5,4 kWh/100 km.
Le véhicule se recharge via une prise standard et dispose également d’une alimentation externe. Allant jusqu’à 1,5 kW et 100 volts, soit l’équivalent du standard électrique nippon, celle-ci permet d’alimenter certains accessoires ou peut servir d’unité de secours en cas de panne de courant.
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Pour l’heure réservée aux entreprises et aux administrations japonaises, la Toyota C+ Pod est commercialisée à partir de 1 650 000 yens, soit l’équivalent de 13 100 € environ. Elle sera lancée à plus grande échelle à compter de 2022, date à laquelle les particuliers pourront également la commander.
Toyota C+ Pod |
Citroën AMI |
|
Longueur |
2,49 m |
2,41 m |
Largeur |
1,29 m |
1,36 m |
Hauteur |
1,55 m |
1,52 m |
Poids à vide |
670 – 690 kg |
471 kg |
Motorisation |
9,2 kW – 56 Nm |
6 kW |
Vitesse |
60 km/h |
45 km/h |
Batterie |
9,06 kWh |
5,5 kWh |
Autonomie |
150 km |
75 km |
La C+Pod a les cartes pour réussir là où Autolib a échoué.
Une Toyota (fiable), fabriquée au Japon.
Vendue à partir de 11.000€.
Le prix de la batterie électrique a diminué en 10ans, Autonomie: 150km capable de faire de l’autopartage sur une journée avec une voiture décente pour l’urbain et le périurbain.
Je la verrais aussi bien dans les petits villages de montagne aux rues hyper étroites et aux places de parking minuscules.
Mais quel sera son comportement dans les côtes avec son petit moteur ?
Aura-t-elle toujours la cote ?
Sauf erreur de ma part, l’Ami est limitée à 45 km/h, ce qui est correct pour une utilisation 100% urbaine, même si 50 km/h auraient été plus confortables.
Par contre il existe plein d’utilisateurs potentiels, notamment en province, qui comme moi habitent à proximité d’une ville, et auraient besoin d’une mini voiture électrique capable de rouler à 80 ou 90 km/h pour pouvoir faire les 10 ou 15 km pour se rendre en ville sans pour autant pénaliser toutes les voitures derrière (comme le fait une voiturette classique sans permis). Avec cette Toyota on s’en rapproche (60), mais ce n’est pas encore ça…
De ce point de vue la Microlino semble avoir tout compris, mais le fait payer bien cher (tarif salé)…
Le seul parallèle avec l’Ami, c’est qu’elle sait s’adapter à l’environnement législatif de son pays, pour y proposer soi-disant le plus faible coût possible. Mais elle a des ratés par rapport à l’Ami :
Niveau design déjà : un pare-brise incliné dans le prolongement du capot, c’était révolutionnaire sur la première Twingo mais aujourd’hui ça ne fait qu’un clone de plus, moche et sur lequel personne ne se retournera.
L’Ami a su casser son pare-brise en deux parties, exactement comme la lunette arrière de la DS 5 et de plusieurs autres voitures. Les utilisateurs croient avoir un toit vitré en pur bonus, mais ce n’est que le prolongement du pare-brise, obligatoire pour la visibilité. Et en retour c’est ce design qui lui apporte sa bouille de jouet qui fait craquer les passants, qui ne connaissent pourtant ni sa motorisation ni son prix. D’une pierre deux coups. Sans parler du sentiment d’espace intérieur.
Niveau prix/équipement ensuite : l’Ami a su créer un produit frugal, supprimant le superflu par rapport à nos besoins. Un peu comme Dacia en son temps. Il y a un effet de cliquet qui nous ferait refuser toute nouvelle voiture si ses prestations étaient inférieures à celles de ses prédécesseures. Normal.
Pourtant qui ne signerait pas pour une nouvelle voiture nettement moins chère que les précédentes ?
Toyota ne semble pas capable de briser ce « cliquet » de l’équipement, ni de se passer du coffre. Est-ce-que c’est une incompétence commerciale, marketing ? En tout cas ça induit un prix au double de l’Ami, quand je soupçonne Citroën de se goinfrer (et tant mieux pour eux) avec l’Ami.
À la décharge de Toyota, Citroën avait bien enfumé ses concurrents avec son concept Ami One, qui ne montrait pas tout ce que j’ai mentionné. Ça ne fait même pas un an que le voile a été levé sur l’Ami. Il est encore trop tôt pour en voir des copies.
Et la Seat Minimo, quelqu’un a des nouvelles ou elle est partie se rhabiller ?
Voila pourquoi le patron de toy n’aime pas les VE. Le 1 er constructeur mondial n’est pas au niveau des meilleurs, concurrencer la citroen AMI. Very bad trip pour le big boss….
je doit être nul en math …
batterie de 9.06 kWh avec une consommation de 5.4 kWh/100 km et une autonomie de 150km
C’est une kei car. Ca pullule au Japon.