Tesla Model S

Une pétition vise les Tesla aux États-Unis, suspectées d’accélérer automatiquement, mais la marque a officiellement rejeté ces accusations sur son site.

Les cas d’accélérations intempestives sont dangereux mais rares dans le monde automobile. Nouveauté, cela touche le constructeur de voitures électriques Tesla.

Pas encore d’enquête

Cela a démarré via une pétition lancée outre-Atlantique, révélant plus d’une centaine d’accidents. L’agence américaine de la sécurité routière (NHTSA) étudie actuellement le cas avant une possible ouverture d’enquête. « La totalité des Model S, X et 3 produites depuis 2013 » seraient potentiellement touchées, soient 500.000 véhicules.

Toutefois, la firme californienne dément formellement, avec un communiqué publié sur son blog officiel. « La pétition est totalement fausse et a été apportée par un courtier de Tesla », assure la marque, « nous enquêtons sur chaque incident […] dans chaque cas, la voiture accélérait seulement si le conducteur l’avait opéré, et ralentissait ou s’arrêtait quand il freinait ».

« Les pédales d’accélérateur possèdent deux capteurs de positions indépendants », précise également Tesla, « si une erreur est rencontrée, le système coupe le couple. Nous utilisons aussi le capteur de l’Autopilot pour distinguer ces utilisations de pédales non intentionnelles […] Chaque système est indépendant et enregistre les données, donc nous pouvons examiner exactement ce qu’il s’est passé ».

Que risquerait Tesla ?

Pour le moment, tout reste entre les mains de la NHTSA qui déclare « étudier la pétition et les données collectées ». La puissance de l’agence a déjà fait plié de grands constructeurs par le passé. On peut citer le cas le plus grave chez Toyota en 2014. L’affaire révélait 89 accidents mortels sur plusieurs années et de nombreux modèles. Finalement, le groupe japonais avait payé une amende record de 1,2 milliard de dollars.