
Malgré la crise des semi-conducteurs, Tesla parvient à tenir un rythme de production impressionnant. La Gigafactory Shanghai, en particulier, fabrique des voitures électriques sans fléchir.
L’usine Tesla en Chine est cruciale pour les ventes de la marque. En particulier cette année où, dans l’attente de la mise en route de la Gigafactory de Berlin, elle assure la production des Model 3 et des Model Y pour l’Europe.
La production chinoise de Tesla s’est même encore intensifiée, alors que le dernier trimestre de l’année arrive. L’objectif pour la firme d’Elon Musk est de dépasser une production de 300 000 voitures rien qu’en Chine pour les neuf premiers mois de l’année.
Fin août, Tesla comptait 240 000 voitures produites dans l’usine de Shanghai, selon l’association chinoise des constructeurs. L’objectif final serait pour le constructeur de franchir le cap des 450 000 voitures, rien qu’en Chine.
Un chiffre impressionnant, surtout si l’on tient compte de la pénurie de puces électroniques qui affecte grandement le marché. Tesla parvient à être un des constructeurs les moins impactés par ce problème industriel.
Elon Musk avait expliqué la méthodologie pour contrer la pénurie de puces, tout en mettant ses équipes sous pression. Au deuxième trimestre, l’entreprise américaine a livré plus de 200 000 voitures dans le monde entier et devrait encore améliorer ce chiffre au troisième trimestre.
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Tesla a un modèle industriel largement plus moderne que tous les autres constructeurs (Ford par exemple est catastrophique) . Plus moderne, plus souple, plus agile. Il ne manque que les capacités et ca va faire mal.
Malheureusement, je ne pense pas que toutes les vieilles marques en sorte indemnes…
L’interview BFMde Pierre Boulet Novares en dit long sur la réalité des marchés américains européens et chinois…
Et à la fin, c’est toujours Tesla qui gagne…
Tesla conçoit en interne leur électronique de bord.
Ils ont développé dès ce début d’année des versions alternatives de leurs cartes électroniques et de leur firmware.
Ceci leur permettant d’être flexible quand aux modèles de puce nécessaires.
Ils peuvent ainsi diversifier leur approvisionnement.
Ceci est impossible pour les constructeur traditionnels, qui passent obligatoirement par des sous-traitants via des contrats.
Il en résulte un patchwork technique entre les différents éléments nécessitant de requalifier et revalider tout changement de composant.
Sans parler de l’administratif et la logistique…
La vrais question est de savoir s’ils auront la capacité d’approvisionnement suffisant quand l’usine de Berlin sera en pleine capacité. C’est la question qui intéressent particulièrement les Européens. Car l’usine devait déjà être en production et elle ne l’est pas encore donc pas étonnant qu’il n’y ait pas de pénurie majeure aujourd’hui.
Qu’est ce qui nous prouve ca ? Plus de 40 millions de véhicules ont déja été produit en 2021 globalement malgré la crise des puces.