
FlexFuel Energy Development a commercialisé en 2020 60 % des boîtiers E85 installés en France sur des véhicules à essence.
Spécialisée dans l’optimisation des performances et des consommations des moteurs, l’entreprise installée à Écuelles (77) a ainsi diffusé 9 100 des 15 000 boîtiers montés par l’ensemble des fabricants du marché l’année dernière.
Cette performance s’explique en partie par une expansion de 32 % de son réseau entre les 2 exercices. Ce sont désormais 2 342 centres qui sont habilités à l’installation des systèmes FlexFuel FFED, contre 1 775 en 2019.
Parmi eux, des artisans indépendants. Mais aussi de grandes enseignes spécialisées, tels Autobacs, Autodistribution, Autolia, Avia-Picoty, First Stop, IDLP, Norauto, Point S, Siligom, et Speedy.
Désormais, dans l’Hexagone, une station-service sur 4 propose l’E85. Soit un peu plus de 2 300 établissements, contre 1 740 il y a un an.
En pleine année marquée par les mesures de protection contre la Covid-19, le Superéthanol est l’une des rares sources d’énergie en mobilité à avoir progressé : +4 %, quand l’essence a reculé de 14 %.
FFED a ouvert sa plateforme en ligne RoulezPasCher qui permet, à partir de l’immatriculation, de trouver le boîtier FlexFuel adapté à sa voiture et de localiser l’installateur le plus proche. Elle intègre une application pour chiffrer les économies réalisables.
À l’année, pour 20 000 km parcourus avec une voiture consommant 8 litres de carburant, le gain est de l’ordre de 1 000 euros, selon cet outil.
Parmi les autres avantages du Superéthanol-E85, une réduction de 50 % des émissions de CO2 et de 90 % des particules, par rapport à l’utilisation du SP95.
Pour ma part j’ai acheté neuve il y a un peu plus de 5 ans une Golf Multifuel Ethanol, il fallait viser juste parce qu’inexplicablement elle n’a pas été commercialisée longtemps.
Pour VW avoir arrêté l’éthanol est complètement ridicule car le moteur TSI 125ch Multifuel est une vraie réussite, discret, souple, économe. J’en suis à plus de 120 000 km et ça tourne comme une horloge, tout en payant le litre au maximum 0.639 € (sauf quand je voyage dans des coins très mal équipés en pompes éthanol).
Je pense avoir fait une super affaire à l’époque, j’ai économisé un argent fou sur 120 000 km, même si je sais que les coulisses de l’éthanol ne sont pas forcément reluisantes, et que j’ai découvert que ma Golf avait été fabriquée au Mexique, à l’autre bout de la planète…. (bonjour le bilan carbone à l’arrivée en France)
J’aimerais pouvoir faire la jonction avec une voiture électrique, mais ça, l’avenir le dira…
Le chant du cygne des motoristes et de l’agriculture intensive subventionnée.
Est-ce que le site RoulezPasCher est vraiment fiable ?
J’ai une SEAT Ibiza de 12/2018 (1.0 EcoTSI 95ch, injection directe norme EURO 6) qui, d’après RoulezPasCher, est compatible avec un boitier E85.
Pourtant, sur le site https://www.bioethanolcarburant.com/, on me dit pour le même véhicule: « éligible à l’installation d’un boîtier E85 homologué sauf si la voiture est dotée d’un filtre à particules ».
Or il me semble que la norme EURO 6 implique qu’il y a un filtre à particules et donc que le véhicule n’est pas compatible avec un boitier E85.
Qui croire ?
En plus du côté écologique désastreux ( culture intensive avec intrants azotés et utilisation de terres vivrières), attention aux problèmes de corrosion pour les véhicules non conçus pour ( comme les Ford flex fuel) , et du refus de prise en charge de la garantie par les constructeurs, MALGRÉ les discours rassurants des accessoiristes…
Bref , on a bien compris que c’était une tenrative de la part de certains mécanos de générer de l’activité avec les thermiques, mais cela n’empêchera nullement la baisse des volumes de ces derniers au profit des VE, et de l’activité en après-vente .
Abordable pour les consommateurs, le bioéthanol E85 dispose d’une face sombre, celle de son impact écologique, que la majorité d’entre-eux ignorent. Bien que les initiatives façon ED95 et certaines cultures de 2è génération donnent un souffle à la filière, le développement est lent et ne semble pas suffisant pour faire face à la vague électrique attendue ces prochaines années. Et ce n’est pas le frein de l’UE face aux biocarburants, le stade encore expérimental des algocarburants ou les études les accablant qui les aideront.